par Zitoon » Mercredi 12 Septembre 2012 14:37
Bonjour,
Mon (ma) petit compagnon, Zig, âgé de 12 ans, m'a quitté depuis peu.
Après une longue diarrhée, passée entre les mains de plusieurs vétérinaires, ils n'ont pas fait le bon diagnostique.
A notre départ nous avions laissé notre Zig, amaigri et malade, mais l'avion cependant emmené la veille chez le vétérinaire afin de contrôler à nouveau son état de santé, nous avions donc mis toute notre famille et nos voisins sur le coup.
Dès la première semaine du mois, lors d'une sortie dans la jardin, Zig s'est faite attaqué par un furet. La personne qui s'occupait de Zig a de suite contacté les urgences vétérinaires, qui ont conseillés de désinfecter les plaies. Nous suivions, très inquiet, les nouvelles infos qui nous parvenaient sur notre lieu de vacances lointain.
Cependant, le 15, notre voisin a trouvé Zig caché, n'ayant pas mangé, ni bu, déboussolé...
Immédiatement, celui-ci a emmené Zig chez un vétérinaire qui a, lui, diagnostiqué une tumeur, en indiquant que rien n'était possible.
Un membre de notre famille, également passionné par les animaux, à décidé d’emmener Zig aux Urgences d'une Clinique Vétérinaire, vers 20h. Immédiatement, notre chat a été pris en charge par un vétérinaire, et a passé plusieurs examens. Le lendemain, le diagnostique était là, inévitable : tumeur de l'intestin et des reins.
Toujours depuis notre lieu de vacances, nous suivions, soucieux, l'état de santé de notre chat adoré, qui s'était dégradé.
Étant à l'étranger et donc sans téléphone mais juste internet, la vétérinaire a pris la décision de nous faire parvenir un message nous indiquant le diagnostique, et nous a proposé de la chimiothérapie, ce que nous avons accepté, pour notre chat.
La première séance s'est passée correctement, et Zig a même remangé une fois. Mais seulement une... par la suite, sont état ne s'améliorait pas ou que très peu. La vétérinaire nous envoyait, chaque jours, des nouvelles de notre Zig, par mail.
La veille de notre retour, elle nous envoyait un message alertant, de peur de devoir nous joindre dans la journée pour nous annoncer une mauvaise nouvelle. Nous prenions donc l'avion, plus soucieux que jamais... Arrivé à Paris, pas de message sur le répondeur, nous étions un peu soulagé. Nous avons appelé la clinique dès que nous sommes sortis de l'aéroport, un RDV était fixé le midi pour voir notre Zig.
Arrivé, nous avons été reçu chaleureusement et avons patienté avant de rentrer dans la salle d'examen où la vétérinaire nous a premièrement fait un point de la situation, en nous indiquant bien que ce n'était pas le résultat attendue du traitement (elle ne mangeait pas par elle même, fatigué)...
La vétérinaire est donc parti chercher notre Zig, et nous l'avons trouvé, avec sa sonde dans le nez, très fatigué, rasé a plusieurs endroit (pour les soins de la morsure)... Mais, bien que fatigué, nous l'avons senti, elle était extrêmement contente de nous revoir.
La vétérinaire nous a proposé de l'emmener à la maison, au cas où une amélioration se ferait voir. Nous la ramenons à la maison, et la posons sur son fauteuil. Épuisé, Zig trouve la force de se levé et de courir vers SON jardin, à elle. Elle se pose sous une chaise, à l'ombre, mais ressent de l’épuisement au moindre effort. Elle ne parvient pas à trouver une position dans laquelle elle est bien, et respire difficilement. Nous passons l'après midi avec elle, à lui parler, la caresser, délicatement bien sur, de lui raconter nos vacances et nos souvenirs ensemble. Elle est fatigué, mais heureuse de nous trouver et de passer, tout le monde commençait à le comprendre, ses derniers moment avec nous, et pas en cage à la clinique.
En fin de journée, notre famille commence à souffrir de voir notre petit animal comme cela. En se concertant, nous prenons donc une décision, en ne pensant pas à nous, mais à elle ! En concertation avec la vétérinaire, nous l'a ramenons à la clinique. Nous discutons donc avec la vétérinaire et elle nous indique que Zig a été prise en charge à la clinique, que cette fin avec nous était ce dont elle avait besoin, mais que s'était la solution.
Nous l’accompagnons, toute notre famille, jusqu’à la fin, un dernier bisou et une dernière caresse, mais une gravure dans le cœur et l'esprit pour toujours, pour elle, comme pour nous.
Pour elle, comme pour nous, cela aurait été extrêmement difficile de se quitter, sans pouvoir se dire au revoir. Mais non, Zig, chat extrêmement intelligent, fort et présent aux moments difficiles de notre vie, a pris la décision de nous attendre, pour que l'on puisse se revoir.
Elle est maintenant en paix, et ne souffre plus. Zig sera bien sur, toujours avec nous.
Par ce message, je lui rends hommage, j'en ai les larmes aux yeux. Je l'aimais, je l'aime, et je l'aimerai. On s'aimait, on s'aime, on s’aimera