Elle "kidnappe" le chat de ses voisins et l’offre à des amis : le vétérinaire s’aperçoit du vol quelques mois plus tard Une retraitée suisse de 75 ans a été condamnée pour avoir "kidnappé" le chat de ses voisins pour l’offrir à des amis. Elle devra payer plus de 7 000 francs, soit 7 500 euros environ.
![Capture d'écran 2025-06-28 203227.png]()
- Capture d'écran 2025-06-28 203227.png (233.98 Kio) Vu 10 fois
À Zurich, une femme de 75 ans a été condamnée pour avoir "kidnappé" un chat, prénommé "Miau", dont elle avait illégalement gardé chez elle, relaye Neue Zürcher Zeitung.
En 2022, Miau disparaît subitement du domicile de ses propriétaires. Rapidement, ces derniers découvrent que le félin se trouve chez leur voisine. Malgré l’intervention de la police, l’envoi d’une lettre recommandée et même une tentative de récupération par la protection animale, la retraitée refuse d’ouvrir sa porte.
Retrouvé par un vétérinaire
Quelques mois plus tard, Miau est retrouvé par un vétérinaire. Grâce à sa puce électronique, il remarque que le chat ne correspond pas aux données fournies par des amis de la retraitée lors de la consultation. Celle-ci leur aurait simplement "offert" l’animal sans mentionner qu’il appartenait à ses voisins.
En mauvaise santé et en surpoids, le chat est finalement rendu à ses propriétaires qui portent plainte. Devant le tribunal, la septuagénaire nie toute intention de vol. Mais en avril 2024, elle est condamnée à 20 jours-amendes de 40 francs suisses, soit 800 francs (environ 852 euros).
Elle décide de faire appel
La retraitée décide de faire appel, selon le média suisse. En vain. La Cour suprême confirme la condamnation et alourdit même la sanction, en lui imposant des frais de justice supplémentaires. Montant total à sa charge : 7 200 francs suisses (près de 7 670 euros), sans compter les honoraires de son avocat.
Les juges ont estimé que l’accusée avait agi en toute connaissance de cause, écartant l’hypothèse d’un chat errant. Ils ont également reconnu que cette rétention illégale avait nui à la relation affective entre l’animal et sa famille.