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Croquettes, patées et la santé ?

par Liloo87 » Mardi 13 Mai 2014 17:25

Rappel de la fabrication de la croquette :

L’extrusion industrielle

Au cours de ce processus les ingrédients sont mis sous pression (35 bars). De l’air est insufflé, ce qui crée artificiellement du volume (c’est d’ailleurs pour cette raison que les croquettes flottent dans l’eau). Puis les ingrédients sont chauffés à très haute température (de 130°C à 200°C souvent). Certains fabricants procèdent en plus au « flash de Maillard » à 400°C. Il a été scientifiquement établi qu’en s’attaquant à la structure des acides aminés des aliments, la cuisson à de hautes températures (au delà de 150°) faisait apparaître des substances hautement cancérigènes connues sous le nom d’amines hétérocycliques (cf. notamment le dossier de l’Agence Française pour la Sécurité Sanitaire des Aliments - AFSSA - « Alimentation Nutrition et Cancer » d’août 2003, dans le cadre du Programme National Nutrition Santé). Cette réaction chimique a été mise en évidence par Camille Maillard, chercheur et professeur agrégé à la Faculté de Médecine de Paris.

Les vitamines et les enzymes sont détruits par la chaleur. Les fabricants ajoutent alors, après cuisson, un mélange de vitamines et minéraux industriels bon marché. Ils ajoutent également les matières grasses qu'ils pulvérisent sur la croquette pour la rendre plus appétente. Les matières grasses alors au contact de l'air s'oxydent...

Les vitamines artificielles sont moins assimilées. Dans ce cas la conservation des acides gras Oméga 3 pose des problèmes techniques. La destruction de certains enzymes, pourtant indispensables aux carnivores, est irrémédiable et définitive.




Une bonne composition de croquette dois comporter :


Au moins 1g/kg de taurine

Minimum 9% de matières grasses, maximum 25%

25 à 39% de protéines

7 à 10% d'humidité

6 à 8% de minéraux (cendres brutes)

6 à 15% de fibres

20 à 35% d'amidon (ou 25% maximum pour les chats sensibles)

Pour calculer le taux d'amidon, il faut faire 100 - (humidité + protéines + matières grasses + matières minérales + cellulose brute)

Pour le rapport Calcium/Phosphore, il doit se situer entre 1 et 2, plus proche de deux si le chat a des problèmes rénaux.



Bon a savoir :



Une protéine, végétale comme animale, est une suite d'acides aminés. Ces colliers de perles que sont les protéines sont digérés dans l'intestin : une protéine ne passe pas directement dans le sang, ce sont les perles qui passent, une par une, pas le collier en entier. Ces acides aminés passent les cellules de l'intestin et ensuite dans le sang.
Ils rejoignent le foie directement. Dans le foie, une partie est stockée, une partie est utilisée pour refaire une nouvelle suite afin de faire telle ou telle protéine, et puis une partie repart dans la circulation sanguine pour passer près d'organes qui vont les capter pour faire des protéines eux-mêmes comme des grands.

De même, les protéines faites par le foie (voire par d'autres organes qui en relarguent dans le sang de façon normale ou alors de façon anormale, quand la cellule se lyse, la plus connue étant celle libérée par une cellule musculaire qui se lyse : la créatinine) circulent dans le sang.


Une protéine ne passe pas, quand elle est trop grosse, le filtre que constituent les reins. En gros, vous mettez des feuilles de thé dans la tasse, l'eau dessus, vous videz la tasse dans une passoire, l'eau passe, pas les feuilles de thé.
Quand les protéines sont très, trop nombreuses, à boucher les glomérules rénaux, comme pour la passoire, ça finit par ne plus marcher correctement, et c'est l'insuffisance rénale.

Pour évacuer les protéines, l'organisme a trouvé la parade. Les protéines repassent dans le foie. Là, le foie les cassent en leurs acides aminés constituants. Certains acides aminés sont réutilisés, d'autres doivent être éliminés. Sauf que les acides aminés comportent un atome d'azote. Et l'azote recombiné, ça donne de l'ammoniac, un élément hautement toxique pour le système nerveux (y compris le cerveau) et puis ça précipite dans le sang (ça formerait des caillots partout).
Le foie modifie donc les acides aminés pour former une nouvelle molécule, l'urée. L'urée présente plein d'avantage : elle est soluble dans le sang, elle n'expose pas l'azote et bloque donc la formation de l'ammoniac, elle passe le filtre rénal.




Quel est le risque d'un apport trop important en protéines ?

Qui dit trop de protéines dit déjà un travail supplémentaire pour le foie.
Ca signifie donc plus de protéines produites par le foie qui circulent dans le sang. Donc un risque augmenté de bloquer une partie du filtre rénal.
Qui dit blocage du filtre (donc insuffisance rénale), dit une non évacuation de l'urée qui finit par s'accumuler. Or, le sang ne peut pas non plus stocker l'urée à l'infini en attendant qu'elle sorte un jour. Du coup, le foie plutôt que de continuer à faire de l'urée va commencer à laisser passer une partie des protéines qui auraient dû être détruites, et de l'ammoniac se forme.
L'augmentation de l'urée va commencer par provoquer une saturation du foie, une forte diminution de l'appétit, une stimulation du centre du vomissement et une chute de la température corporelle. Avec l'augmentation de l'ammoniac, non content d'abîmer davantage les centres nerveux et donc de provoquer des vomissements importants et une hypothermie marquée, on va avoir des lésions sur les nerfs et des convulsions. C'est le stade terminale de l'insuffisance rénale.


Quel est le risque d'une carence en protéines ?

Si l'alimentation n'est pas assez riche en protéines, l'organisme n'a pas le choix, il faut trouver des acides aminés quelque part.
Au départ, l'organisme va utiliser son usine à tout faire, le foie, pour créer quelques acides aminés basiques et très fréquents à partir d'autres éléments, dont le pyruvate, un dérivé du glucose. On a donc un amaigrissement de l'animal.
Sauf que le plus souvent, un autre mécanisme se met en place en parallèle : on prend les acides aminés là où il y en a. On va donc prendre des protéines là où elles sont, et le secteur où on a le plus de protéines, c'est le muscle (d'où l'idée que le steak, c'est beaucoup beaucoup de protéines).
On assiste donc à une fonte musculaire, une libération de protéines de manière massive dans la circulation pour envoyer tout ça au foie. Sauf qu'au passage, on a une partie qui va aller dans les reins et faire débuter une insuffisance rénale. Une partie de l'azote qui circule va se transformer en ammoniac.
Et au final, on se retrouve dans une situation identique à celle d'un apport trop important : le sang se retrouve avec une grande quantité de protéines libérées par l'organisme.
Et on retrouve le même schéma que celui de la situation précédente.






Quand on a compris ce schéma de compensation qui veut que si l'alimentation n'apporte pas assez, on puise dans l'élément de l'organisme qui dispose de la ressource manquante, on peut comprendre une grande partie des notions qui tournent autour des besoins alimentaires et des risques à donner trop ou pas assez.

Pour le rapport phosphocalcique (c'est un piège : on dit rapport phosphocalcique mais il s'agit bien du calcul Ca/P et pas P/Ca), la problématique est la même.
On sait que les struvites ou phosphates ammoniaco-magnésiens ont besoin de phosphore pour se former.
Quand on apporte du phosphore, celui-ci est détecté par le rein et les parathyroïdes avec son copain le calcium. Tous les deux sont alors dirigés soit vers des cellules qui en ont besoin (surtout les muscles pour le calcium) soit vers les os.
Si on apporte trop de calcium et de phosphore, le jeu des régulation entre reins et parathyroïdes va plutôt envoyer l'excédent vers les os. On peut alors avoir des déformations osseuses, mais c'est assez rare.
Si on apporte trop de phosphore seul, le jeu des régulations va faire partir le phosphore dans les urines. Et zou, on favorise la formation des struvites. (Même s'il faut aussi d'autres facteurs, le rapport Ca/P n'est pas le seul garant d'une limitation du risque de struvites.)

Si on n'apporte pas assez de calcium et/ou de phosphore, l'organisme en a besoin, il va le chercher là où il y en a : dans les os. On a donc une déminéralisation osseuse qui libère du phosphore en grande quantité, et l'excédent va partir dans les urines : on a à nouveau une augmentation du risque de struvites.




Dernier exemple de cette notion de compensation : le glucose.
A la différence des 2 autres exemples, cette fois, la maladie n'est pas la même en cas d'apport excessif ou d'une carence.

Le glucose est une source d'énergie universelle. N'importe quel sucre ou lipide (graisse) qui arrive dans l'organisme devra, pour fournir de l'énergie, passer par le stade glucose ou aider à rentrer dans la chaîne de fabrication.
Nombreuses sont les cellules de l'organisme à pouvoir faire du glucose à partir de ces éléments, mais le plus gros pourvoyeur, c'est encore une fois l'usine de l'organisme : le foie.
Quand on a un apport important en sucres, il faut stocker. Une des solutions pour avoir un glucose facile à stocker et facilement utilisable, c'est le glycogène. En gros, c'est un collier de perles avec que du glucose. (Sur une pomme de terre que vous épluchez, sur les mains et le couteau, il se forme un film blanchâtre, c'est du glycogène. Une pomme de terre n'est rien d'autre qu'un énorme organe de stockage pour la plante.)
L'autre possibilité pour faire du stockage à plus long terme, c'est de transformer ça en triglycérides, des graisses.

Quand on a une carence en glucose (cas du chat qui ne s'alimente plus, cas encore plus vrai si le chat avait un certain embonpoint), l'organisme va aller chercher le glucose là où il se trouve.
Sauf qu'il y a un problème. Normalement, la mobilisation des graisses pour faire du glucose demande du pyruvate, un dérivé du glucose. Autrement dit, pour pouvoir utiliser les graisses pour faire du glucose en masse, il faut avoir un petit apport en glucose "originel". Pour l'animal qui ne mange pas une journée, c'est pas bien grave, il utilise le glucose dans le glycogène pour pouvoir déstocker en masse du glucose à partir des graisses. Mais quand il ne reste plus de glucose autrement que sous la forme graisse, ça devient compliqué.
En outre, des déchets se forment lors de ce retour au stade glucose (pour les puristes qui liraient ceci, ce n'est pas un retour au stade glucose, mais bien une participation pour faire tourner le cycle de Krebs !), les corps cétoniques.
Et quand ceux-ci s'accumulent dans le foie, c'est ce qu'on appelle une cétose, l'étape pathologique qu'on appelle aussi la lipidose hépatique (dont on entend pas mal parler sur ce forum).
Et là, à moins de rapporter du glucose normal pour éliminer ces corps cétoniques et faire repartir le métabolisme, il n'y a rien à faire.

Encore une fois, on s'aperçoit que quand on a un apport trop important, c'est un risque, mais la carence conduit souvent à un phénomène de compensation qui est tout aussi délétère, si ce n'est plus dans le cas du glucose.



Là où ça devient compliqué, c'est que le chat étant carnivore, il consomme peu de sucres.
Du coup, il va aller chercher le sucre dans un élément qu'il consomme en trop grande quantité : les protéines. En effet, il est possible avec certains acides aminés de les transformer en glucose.
Du coup, la comparaison de 2 étiquettes ne doit pas simplement se baser sur le taux de protéines mais bien sur l'ensemble des éléments permettant de former du glucose et fournissant de l'énergie.
En effet, si une croquette fourni moins de protéines mais fourni plus de glucose, on équilibre le métabolisme énergétique et tout le monde est content.
Par contre, ces échanges ont des limites compte-tenu de la particularité des enzymes hépatiques du chat : les enzymes qui transforment les acides aminés en glucose ne ralentissent pas leur rythme quand il y a une carence en protéines dans l'alimentation. Donc si on échange les protéines contre le glucose, au bout d'un moment, on aura trop de glucose et pas assez de protéines alors qu'au départ, sur un chien par exemple, ça marcherait très bien.
D'où la décision de fixer des minima et des valeurs idéales.

En gros, les recommandations de la AAFCO en 98 parlaient d'un pourcentage de 26% de la matière sèche en protéines.
Sans oublier la nécessité qu'il y a à un apport essentiel en taurine, arginine, cystéine et méthionine, 4 des 20 acides aminés que le chat ne sait pas fabriquer à partir d'autres acides aminés. De nos jours, les carences en taurine n'existe plus. Des études rétrospectives ont démontré que la chute de la prévalence (la fréquence) des maladies cardiaques du chat de type CMH était liée à l'apparition des aliments industriels supplémentés en taurine. Par contre, sur un animal cardiaque nourri en ration ménagère, la première chose à aller regarder, c'est l'apport en taurine dans la ration, et bien souvent on ralentit fortement l'évolution du problème.
De même, un apport spécifique en acide arachidonique (qu'on trouve dans les muscles et les nerfs) est nécessaire compte-tenu de l'incapacité qu'à le chat à en produire par lui-même à partir de l'acide linoléique.




Attention, parce que les croquettes sont des aliments secs avec moins de 10% d’humidité et parce qu’elles sont composées d’un fort taux d’hydrates de carbone (20 à 40% de la composition dans la plupart des cas) à cause de l'amidon nécessaire à leur fabrication, elles ne sont pas adaptées aux besoins physiologiques du chat. Hélas, pour beaucoup de personnes, nourriture pour chat = croquettes. Ces personnes n'imaginent même plus que d'autres façons de nourrir leur poilu, plus saines, existent. C'est la conséquence de l'effet marketing engendré par toutes les publicités qu'on subit depuis les années 80, moment où la croquette s'est démocratisée. Le consommateur paie de sa propre poche le lavage de cerveau auquel il est continuellement soumis.


La patée

Néanmoins, pour ceux qui ne voudraient vraiment pas cuisiner, il serait toujours préférable de s'orienter vers une alimentation industrielle exclusivement humide en alternant au moins quatre marques différentes de pâtées estampillées "aliment complet" et non "aliment complémentaire". Pour choisir une bonne pâtée, il faut se renseigner sur la provenance des ingrédients, veiller à ce que celle-ci soit riche en viandes/poissons et abats bio ou à consommation humaine (min : 60%), qu'elle soit pauvre en glucides (éviter les céréales notamment le blé, l'orge, le seigle, l'épeautre, le kamut... / max : 5%), qu'elle ait un peu de légumes (max : 20%). Il faut bien évidemment qu'elle ait le moins possible d'additifs nutritionnels et que ces derniers ne soient pas artificiels. Enfin, il faut savoir ce que le fabricant entend lorsqu'il mentionne "sous-produits", car ces fameux "sous-produits" englobent généralement de nobles abats comme le cœur, le foie, les poumons, les rognons, les gésiers, les tripes, la panse. La loi impose de les marquer comme "sous-produits". Mais parfois certaines marques n'hésitent pas à intégrer des "sous-produits" peu digestes comme la rate, la gorge, les rillons, l'hémoglobine ; voire même les becs et les poils. BEURK !!!

La composition analytique d'une bonne pâtée, avec un taux d'humidité moyen de 80%, doit être la suivante :

protéines brutes : entre 9 et 11% ;
graisses brutes : entre 4 et 7 % ;
cendres brutes : max 2.5 % ;
fibres brutes : entre 0.1 et 1.5 % ;
calcium : entre 0.2 et 0.3 % ;
phosphore : entre 0.15 et 0.25 % ;
glucides : max 3% (rarement écrit, il faut le calculer : 100 - (taux d'humidité + protéines brutes + graisses brutes + cendres brutes + fibres brutes)
RPC (Rapport protéines/calories) : entre 80 et 120






Certains nous diront que les croquettes jouent un rôle de détartrage. Aucune étude n'a réussi à démontrer cette légende urbaine ! Pensez-vous que manger un cookie (texture similaire à une croquette), vous nettoie les dents ? Seule la mastication d'os et seul le brossage des dents ont une vraie action mécanique contre le tartre. Pour retarder le dépôt du tartre, on peut ajouter du PlaqueOff dans la pâtée.




Source : http://einstein-eclipse.eklablog.fr/m6- ... -a47332734
http://forum.doctissimo.fr/animaux/Chat ... 9963_2.htm
Modifié en dernier par Liloo87 le Mardi 13 Mai 2014 20:11, modifié 1 fois.
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Croquettes & patées oui mais et la santé ?

par whitecat » Mardi 13 Mai 2014 19:54

Merci de citer tes sources. J'ai reconnu en grande partie un article que j'ai écrit sur mon blog.

http://einstein-eclipse.eklablog.fr/m6-croquettes-de-la-fortune-a47332734
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Croquettes & patées oui mais et la santé ?

par Liloo87 » Mardi 13 Mai 2014 20:15

whitecat a écrit:Merci de citer tes sources. J'ai reconnu en grande partie un article que j'ai écrit sur mon blog.

http://einstein-eclipse.eklablog.fr/m6-croquettes-de-la-fortune-a47332734



Fais , et je m’excuse pour en pas l'avoir fais avant mais en surfant sur le net je prends copie colle sur office pour m'en faire un " bon a savoir " perso et du coup c'est vrai que je n'est pas forcement les sources et ne me rappelant pas par la suite d’où j'ai lu ça j'ai simplement voulu mettre sur ce post une de " mes fiches " en aucun cas je n'ai voulu " piquer " ton travail qui en passant par là nous a beaucoup plu et aider avec mon chéri merci d'avoir pris le temps et d'avoir partager tout ceci .
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