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À Brive-la-Gaillarde en Corrèze, un pompier du SDIS 19 est parvenu à réanimer un chat qu’il venait d’extraire d’un appartement pris par un incendie. Une belle satisfaction qu’il a partagée avec 30millionsdamis.fr.

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On vit parfois des choses pas très sympas dans les incendies, mais là c’est le genre d’événement qui fait plaisir ! » Par ces mots, Marc, pompier au SDIS 19 (Corrèze) depuis 1998, témoigne de sa fierté ressentie début juin 2025. Alors qu’un incendie s’était déclaré au rez-de-chaussée d’un immeuble de deux étages à Brive-la-Gaillarde (19), le soldat du feu a pu sortir un chat inconscient du second étage, et le réanimer.

« Il était raide, il ne bougeait pas »

« Lorsque l’on est arrivés sur les lieux de l’incendie, tous les habitants de l’immeuble étaient déjà en train d’évacuer, confie Marc à 30millionsdamis.fr. On a toujours le réflexe d’effectuer une reconnaissance pour voir s’il n’y a vraiment plus personne à l’intérieur. En arrivant, nous avons été alertés qu’il restait potentiellement des animaux. » Il grimpe alors à l’aide de la grande échelle au 2ème étage, inaccessible depuis le bas, et pénètre dans un appartement totalement enfumé : « J’ai ouvert toutes les fenêtres pour que le courant d’air évacue les fumées et me donne plus de visibilité. Tout était vide, je ne voyais personne. Puis tout d’un coup, la tête du chat est apparue sous le lit. Il était raide, il ne bougeait pas. »

Sans se préoccuper de savoir si l’animal est mort ou pas, le pompier le sort de l’immeuble. Une fois dehors, Marc pose l’animal au sol et demande à son collègue de lui amener une bouteille d’oxygène avec un masque pédiatrique. « J’ai appuyé un peu sur la cage thoracique, avec des petites compressions pour l’aider à respirer. Avec l’apport d’oxygène, au bout de 5 minutes il a commencé à être un peu plus réactif. » Mission accomplie, le chat a été réanimé. Par la suite, le félin a été vu par un vétérinaire, qui a attesté d’un état de santé satisfaisant.

Des animaux parfois plus résistants que l’Homme

« J’avais confiance en la capacité de résistance du chat. Ces animaux ont un fort potentiel à ce niveau-là, parfois plus que nous, confie le soldat du feu qui a déjà sauvé bon nombre d’animaux au cours de sa carrière. Parfois, il arrive malheureusement que certains décèdent dans ce genre de situation, cela dépend du temps que l’on met pour les retrouver, de la toxicité des fumées aussi. » Cette opération à Brive-la-Gaillarde aura, fort heureusement, été couronnée de succès. « On est contents d’avoir sauvé ce chat, c’est une fierté ! »

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