le deuil de ma vie, Titoï
Posté: Samedi 20 Janvier 2007 21:39Titoï fut mon premier chat, et il m'a rendu complètement fan des chats. Sa mère (une croisée siamoise) apartenait à mon ancien copain, il est donc né à la maison. Tout le monde n'avait d'yeux que pour son frère, un tout noir, mais moi j'ai immédiatement craqué pour lui, et j'ai décidé de le garder. 
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les voici tous les deux, à 2 mois, juste avant qu'on ne donne son frère.
Dès que sa mère l'a rejeté, j'étais là et je suis donc très vite devenu sa "moman"
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elle c'était sa mère, pas très affectueuse, nous n'avions pas d'atomes crochus...
Ce chat était extrordinaire à tous les niveaux mais surtout pour une chose : dès que j'étais là tout allait bien. Je m'explique, il faisait ses 8h de train avec moi sans miauler, il passait son temps à dormir. Je l'amenais partout avec moi (chez mes parents, chez mes amis et même à l'hotel) et il suffisait que je sois dans la pièce pour qu'il se cale quelque part pour dormir (de préférence sur un lit). Même chez le vétérinaire il a étonné tout le monde en dormant dans la salle d'attente (à côté de gros chiens strésssés) mais aussi en se baladant dans le cabinet comme s'il était chez lui. Le véto lui a même fait ce qu'il appelait "le test du zen", c'est à dire le prendre par la poitrine et le tenir sans bouger, un chat normal se recroqueville, et bien lui non ! il me regardais dans les yeux, les pattes pendantes, attendant qu'on le repose
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Titoï était mon amour, mon bébé, il me tétais encore des fois les aisselles, il me suivait partout, adorait se mettre au bord de la baignoire quand je prenais mon bain, ne faisait des papouilles qu'à moi et ne dormait qu'avec moi (pendant mes absences mes parents le gardait et il dormait dans mon lit )
mais un jour, voulant lui faire connaitre son nouvel apart dans une nouvelle ville, je l'ai amené à Bordeaux. Il s'est très vite habitué, et a même commencé à sortir sur les toits. J'étais pas très convaincu mais il c'était fait un copain (je précise qu'il était castré). Un soir il n'est pas revenu
Affichettes dans tout le quartier et bien plus loin, annonces à la spa et visites régulières pour vérifier et quelques fausses joies, mais non...rien...je ne l'ai plus jamais revu...
A ce jour cela fait plus d'un an qu'il est parti, et je n'arrive toujours pas à faire le deuil de MON chat, de cette relation fusionnelle et de cette bouille d'amour...
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les voici tous les deux, à 2 mois, juste avant qu'on ne donne son frère.
Dès que sa mère l'a rejeté, j'étais là et je suis donc très vite devenu sa "moman"
elle c'était sa mère, pas très affectueuse, nous n'avions pas d'atomes crochus...
Ce chat était extrordinaire à tous les niveaux mais surtout pour une chose : dès que j'étais là tout allait bien. Je m'explique, il faisait ses 8h de train avec moi sans miauler, il passait son temps à dormir. Je l'amenais partout avec moi (chez mes parents, chez mes amis et même à l'hotel) et il suffisait que je sois dans la pièce pour qu'il se cale quelque part pour dormir (de préférence sur un lit). Même chez le vétérinaire il a étonné tout le monde en dormant dans la salle d'attente (à côté de gros chiens strésssés) mais aussi en se baladant dans le cabinet comme s'il était chez lui. Le véto lui a même fait ce qu'il appelait "le test du zen", c'est à dire le prendre par la poitrine et le tenir sans bouger, un chat normal se recroqueville, et bien lui non ! il me regardais dans les yeux, les pattes pendantes, attendant qu'on le repose
Titoï était mon amour, mon bébé, il me tétais encore des fois les aisselles, il me suivait partout, adorait se mettre au bord de la baignoire quand je prenais mon bain, ne faisait des papouilles qu'à moi et ne dormait qu'avec moi (pendant mes absences mes parents le gardait et il dormait dans mon lit
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mais un jour, voulant lui faire connaitre son nouvel apart dans une nouvelle ville, je l'ai amené à Bordeaux. Il s'est très vite habitué, et a même commencé à sortir sur les toits. J'étais pas très convaincu mais il c'était fait un copain (je précise qu'il était castré). Un soir il n'est pas revenu
Affichettes dans tout le quartier et bien plus loin, annonces à la spa et visites régulières pour vérifier et quelques fausses joies, mais non...rien...je ne l'ai plus jamais revu...
A ce jour cela fait plus d'un an qu'il est parti, et je n'arrive toujours pas à faire le deuil de MON chat, de cette relation fusionnelle et de cette bouille d'amour...
