A mon Picasso
Posté: Samedi 15 Août 2015 19:22
Quand je t'ai vu en photo sur le site de l'association qui t'avait recueilli, j'ai tout de suite craqué pour toi.
J'ai toujours eu un petit faible pour les chats noirs et blancs, et toi, avec ton smoking très distingué, tes petites chaussettes blanches, ton air digne qui cachait tant bien que mal une grande timidité et une peur panique de l'être humain qui t'avait, à ce que l'on m'a raconté, battu et maltraité... Tu m'as fait fondre.
Alors je suis venue te voir dans la famille d'accueil qui t'hébergeait. Je t'ai plus aperçu que vu, pour être exacte, puisque tu étais planqué sous un meuble. La dame de ta famille d'accueil m'a raconté ton histoire et ça m'a fendu le cœur. Tu avais 4 ans seulement et déjà vécu de bien grands malheurs pour le petit être que tu étais...
Je suis revenue deux jours après te chercher pour t'emmener dans ta nouvelle maison. Tu as mis du temps à me faire confiance, et comment aurais-je pu t'en vouloir après tout ce que tu avais vécu ? Tu es resté plusieurs semaines caché sous le lit, dans le meuble télé... Tu ne sortais que la nuit, et je t'entendais stocker des croquettes dans ta bouche avant de courir te planquer de nouveau dans une de tes cachettes pour manger furtivement.
Peu à peu, tu t'es ouvert à moi, tu m'as apprivoisée autant que je t'ai apprivoisé, en somme, et ensemble, nous avons vécu de merveilleuses années. Tu étais mon petit chat d'amour, la petite boule de poils qui m'accueillait le soir quand je rentrais, qui dormait serré contre moi la nuit. Je ne me sentais jamais seule grâce à toi, même les soirs d'hiver un peu glauques et froids.
Quand Maxime est entré dans nos vies, à tous les deux, tu l'as très vite adopté lui aussi. Vous êtes devenus super copains, je le sais bien : toi, tu adorais ses caresses et lui, il pensait que je ne l'entendais pas mais souvent il te parlait doucement et ça me faisait sourire tendrement...
Et puis un jour, tu es tombé malade, et le couperet est tombé : la véto t'avait diagnostiqué une tumeur au nez. Malgré tout ce que mon entourage a pu me dire, j'ai fait tout ce qui était possible de faire pour tenter de te guérir. Ça n'a pas suffi et il a fallu te laisser partir, un soir d'hiver, juste avant Noël... Tu étais le premier chat que je perdais et tu ne peux pas savoir à quel point je t'ai pleuré.
J'ai rassemblé toutes les photos que j'avais prises de toi durant ces 4 années passées ensemble et j'en ai fait un album. Il ne reste ainsi plus que les bons souvenirs que nous avons avec toi.
J'ai demandé à ce que tu sois incinéré individuellement car je n'aurais pas supporté de te savoir parti anonymement avec tous ces autres animaux que tu ne connaissais pas, toi qui n'étais pas un grand sociable, ça ne t'aurait pas plu, je le sais. On m'a rendu tes cendres dans une petite urne que j'ai gardée auprès de moi quelque temps car je ne pouvais pas me résoudre à te laisser partir tout à fait. Il m'aura fallu plus de 6 mois pour me décider à disperser tes cendres dans le bois à côté de chez nous, dans la nature, ta dernière demeure où, je l'espère, tu reposeras en paix. Tu le mérites car tu étais un chat incroyable.
Tu me manques et je t'aime très fort, mon Pica.
J'ai toujours eu un petit faible pour les chats noirs et blancs, et toi, avec ton smoking très distingué, tes petites chaussettes blanches, ton air digne qui cachait tant bien que mal une grande timidité et une peur panique de l'être humain qui t'avait, à ce que l'on m'a raconté, battu et maltraité... Tu m'as fait fondre.
Alors je suis venue te voir dans la famille d'accueil qui t'hébergeait. Je t'ai plus aperçu que vu, pour être exacte, puisque tu étais planqué sous un meuble. La dame de ta famille d'accueil m'a raconté ton histoire et ça m'a fendu le cœur. Tu avais 4 ans seulement et déjà vécu de bien grands malheurs pour le petit être que tu étais...
Je suis revenue deux jours après te chercher pour t'emmener dans ta nouvelle maison. Tu as mis du temps à me faire confiance, et comment aurais-je pu t'en vouloir après tout ce que tu avais vécu ? Tu es resté plusieurs semaines caché sous le lit, dans le meuble télé... Tu ne sortais que la nuit, et je t'entendais stocker des croquettes dans ta bouche avant de courir te planquer de nouveau dans une de tes cachettes pour manger furtivement.
Peu à peu, tu t'es ouvert à moi, tu m'as apprivoisée autant que je t'ai apprivoisé, en somme, et ensemble, nous avons vécu de merveilleuses années. Tu étais mon petit chat d'amour, la petite boule de poils qui m'accueillait le soir quand je rentrais, qui dormait serré contre moi la nuit. Je ne me sentais jamais seule grâce à toi, même les soirs d'hiver un peu glauques et froids.
Quand Maxime est entré dans nos vies, à tous les deux, tu l'as très vite adopté lui aussi. Vous êtes devenus super copains, je le sais bien : toi, tu adorais ses caresses et lui, il pensait que je ne l'entendais pas mais souvent il te parlait doucement et ça me faisait sourire tendrement...
Et puis un jour, tu es tombé malade, et le couperet est tombé : la véto t'avait diagnostiqué une tumeur au nez. Malgré tout ce que mon entourage a pu me dire, j'ai fait tout ce qui était possible de faire pour tenter de te guérir. Ça n'a pas suffi et il a fallu te laisser partir, un soir d'hiver, juste avant Noël... Tu étais le premier chat que je perdais et tu ne peux pas savoir à quel point je t'ai pleuré.
J'ai rassemblé toutes les photos que j'avais prises de toi durant ces 4 années passées ensemble et j'en ai fait un album. Il ne reste ainsi plus que les bons souvenirs que nous avons avec toi.
J'ai demandé à ce que tu sois incinéré individuellement car je n'aurais pas supporté de te savoir parti anonymement avec tous ces autres animaux que tu ne connaissais pas, toi qui n'étais pas un grand sociable, ça ne t'aurait pas plu, je le sais. On m'a rendu tes cendres dans une petite urne que j'ai gardée auprès de moi quelque temps car je ne pouvais pas me résoudre à te laisser partir tout à fait. Il m'aura fallu plus de 6 mois pour me décider à disperser tes cendres dans le bois à côté de chez nous, dans la nature, ta dernière demeure où, je l'espère, tu reposeras en paix. Tu le mérites car tu étais un chat incroyable.
Tu me manques et je t'aime très fort, mon Pica.