par POMME76 » Jeudi 25 Janvier 2018 18:05
Merci Shammy.
Je me revois , en septembre de l'année 2000, chercher Arthur chez ses propriétaires.
Je m'en souviens comme si c'était hier.
Quand je suis entrée dans l'appartement, la jeune femme qui donnait ses chatons était allée dans la salle de bain chercher mon futur amoureux.
Elle m'expliquait que sa minette avait mis au monde ses bébés dans la salle de bain (c'est sûrement la raison pour laquelle mon Petit Arthur a toujours adoré cette pièce...)
Quand je l'ai vu pour la première fois, tout petit (mais potelet !), tout gris foncé, je me suis dit : mouais, bof, il n'est pas très beau ! (c'est vrai, Arthur bébé avait le nez un peu écrasé et cela lui donnait un air dur).
Mais, bien sûr, j'étais venue pour lui (réservation par téléphone) alors je l'ai emmené...
Et là, notre amour a commencé.
J'étais folle de lui, avec ses grands coquins, ses babines proéminentes telles un bébé tigre.
Quelques mois plus tard, en grandissant, son visage a changé, et mon Petit Ange est devenu un beau matou. Son s'était adapté à la taille de son visage et il était magnifique et surtout trop craquant !!!
J'ai eu plusieurs chats dans ma vie, mais Arthur restera le second favori (Après Moumousse avec qui j'ai grandi...)
Nous étions fusionnels tous les 2. J'étais triste, il était triste, j'étais gaie, il était content.
Ce que j'aimais par-dessus tout, c'était lorsque je le surprenais en train de me regarder et qu'il détournait le regard comme pour ne pas me montrer qu'il m'observait. Je l'aurais volontiers croqué dans ces moments là, tellement il était mignon...
Mais voilà, tous ces moments exquis et bourrés de tendresse, je les emporte avec moi, comme un trésor que je garde au plus profond de mon coeur...
J'essaie d'être forte en me disant que je ne regrette rien, que j'aurais tout fait pour qu'il soit bien. Pendant 9 années, je lui ai injecté son insuline à raison de 2 piqûres par jour, matin et soir.
Ma vie était réglée en fonction de lui (c'est peut-être un peu too much, mais je ne pouvais pas faire autrement, l'amour était tellement fort, qu'il était mon seul guide).
J'aurais réussi, avec quelques "sacrifices", l'amener jusqu'à presque 18 ans et, de cela, je suis fière, de moi, de lui.
J'ai fait tout ce que j'ai pu pour ce petit être qui méritait tant de vivre.
Voilà, je n'ai plus rien d'autre à dire pour le moment. Arthur est en train de devenir un souvenir et ce mot semble si cruel quand on aime...