Mes Amours qui m'attendez là-haut <3
Posté: Lundi 15 Octobre 2018 21:47
J'ai le coeur à m'épancher ce soir, le temps est maussade comme mon humeur.
J'ai envie, j'ai besoin de vous parler d'eux, des mes chatsmours partis trop tôt et sans moi ...
Kiki
Mon nounou à moi, premier poilu d'amour à partager ma vie d'adolescente.
Un jour d'été en 1984, mon amie t'a amené à moi, tu n'avais que 4 mois, guère plus.
Elle venait de te trouver près de l'église et pensait que nous allions te ramener au refuge du coin, comme nous l'avions déjà tant fait auparavant avec tous les poilus errants que nous ramassions.
Mais dans nos regards quelquechose est immédiatement passé et ton adoption a été comme une evidence alors.
Mais voilà, mes parents ne voudraient certainement pas de toi à la maison !
J'ai pris mon courage à deux mains et t'ai installé dans notre écurie.
Les jours passaient et me rendaient en joie quand tu venais te lover dans mes bras, ronronnant comme un petit fou.
Une semaine plus tard, misère ! mes parents ont à faire au jardin !
Je te revois encore ce jour là, te glisser sous la table pour te frotter amoureusement aux jambes de maman sous la table.
Discussion houleuse << d'où vient ce chat ? à qui est il ? blablabla ... >>
Je ne me suis pas dégonflée et les yeux plein de larmes je leur ai expliqué ton histoire.
Mon père a hoché la tête et est retourné à son jardinage, tandis que maman caressait mon nounou qui ne demandait pas mieux.
Le lendemain j'héritais d'un sac de croquettes, un signe ?
L'été s'en est allé doucement et paisiblement, j'entends encore mes parents me dire << il faudra le faire castrer si tu veux qu'il monte à l'appartement ! >> Mon coeur a litteralement éclaté de bonheur ce jour là !
C'est ainsi que tu es officiellement devenu Kiki en entrant dans la famille.
Les bêtises se succèdaient mais nous ne t'en tenions pas grande rigueur.
Tu prenais toujours un malin plaisir à traquer maman, lui sautant dans les jambes : nous entendions alors << Titiiiiiii ! (surnom de papa) le chat m'attaque ! >> ce qui nous faisait immédiatement pouffer de rire.
1985 nous sommes partis en vacances dans le Tarn, à la campagne, tu étais du voyage bien entendu.
Je te revois te délecter des petits lézards verts que je n'avais pas le temps de secourir tant tu étais vif.
Je me rappelle les cavalcades avec Toukie la chienne griffon de nos hôtes, que tu poursuivais dès que tu en avais l'occasion.
Puis la vie s'est écoulée, nous avons accueillie Beckie en 1986, cette petite chatonne grise angora d'un mois qui t'a vite mis à la page, gros nigaud. Vous avez vécu vos plus belles années ensemble, jouant et vous faisant des mamours qui nous laissaient contemplatifs.
Puis j'ai connu mon chéri et quitté la maison en 1991.
J'avais toujours dis à papa, le jour où mon Nounou n'ira pas bien, Claude et moi, te récuperions.
Hélas ce jour est arrivé trop vite ...
Tu avais vu le vétérinaire dont l'avis était fort négatif quant à ta santé.
Agé de 16 ans tu étais arrivé au bout de ta vie apparement.
Tu étais devenu aveugle, mais ça on a su le gérer hein !
C'est quand tu as refusé de manger que j'ai compris ce que tu me disais, que tu n'en pouvais plus et qu'il me fallait accepter de te perdre.
J'aurai toujours en mémoire ce funeste jour de l'an 2000 où je t'ai accompagné chez le véto pour mettre fin à ta souffrance.
Mon seul regret est d'être restée dans la salle d'attente tandis qu'il te faisait cette infâme piqure de mort.
J'ai ensuite amené ton petit corps encore chaud à papa, pour qu'il t'enterre au jardin.
Nous avons tous pleuré à chaudes larmes, même mon frère qui râlait souvent après toi.
Tu reposes aujourd'hui sous un rosier, en compagnie de celle qui fut ton amour félin, ta Beckie, qui t'a rejoint en 2002, au même âge.
C'est bête de s'attacher autant à un animal mais voià, tu a été le compagnon idéal à mes yeux, mon Kiki, preuve en est, 18 ans plus tard tu restes dans ma mémoire, dans mon coeur que tu as marqué au fer rouge ce jour d'été 1984 ...
Je t'aime mon nounou, attends moi hein
J'ai envie, j'ai besoin de vous parler d'eux, des mes chatsmours partis trop tôt et sans moi ...
Kiki
Mon nounou à moi, premier poilu d'amour à partager ma vie d'adolescente.
Un jour d'été en 1984, mon amie t'a amené à moi, tu n'avais que 4 mois, guère plus.
Elle venait de te trouver près de l'église et pensait que nous allions te ramener au refuge du coin, comme nous l'avions déjà tant fait auparavant avec tous les poilus errants que nous ramassions.
Mais dans nos regards quelquechose est immédiatement passé et ton adoption a été comme une evidence alors.
Mais voilà, mes parents ne voudraient certainement pas de toi à la maison !
J'ai pris mon courage à deux mains et t'ai installé dans notre écurie.
Les jours passaient et me rendaient en joie quand tu venais te lover dans mes bras, ronronnant comme un petit fou.
Une semaine plus tard, misère ! mes parents ont à faire au jardin !
Je te revois encore ce jour là, te glisser sous la table pour te frotter amoureusement aux jambes de maman sous la table.
Discussion houleuse << d'où vient ce chat ? à qui est il ? blablabla ... >>
Je ne me suis pas dégonflée et les yeux plein de larmes je leur ai expliqué ton histoire.
Mon père a hoché la tête et est retourné à son jardinage, tandis que maman caressait mon nounou qui ne demandait pas mieux.
Le lendemain j'héritais d'un sac de croquettes, un signe ?
L'été s'en est allé doucement et paisiblement, j'entends encore mes parents me dire << il faudra le faire castrer si tu veux qu'il monte à l'appartement ! >> Mon coeur a litteralement éclaté de bonheur ce jour là !
C'est ainsi que tu es officiellement devenu Kiki en entrant dans la famille.
Les bêtises se succèdaient mais nous ne t'en tenions pas grande rigueur.
Tu prenais toujours un malin plaisir à traquer maman, lui sautant dans les jambes : nous entendions alors << Titiiiiiii ! (surnom de papa) le chat m'attaque ! >> ce qui nous faisait immédiatement pouffer de rire.
1985 nous sommes partis en vacances dans le Tarn, à la campagne, tu étais du voyage bien entendu.
Je te revois te délecter des petits lézards verts que je n'avais pas le temps de secourir tant tu étais vif.
Je me rappelle les cavalcades avec Toukie la chienne griffon de nos hôtes, que tu poursuivais dès que tu en avais l'occasion.
Puis la vie s'est écoulée, nous avons accueillie Beckie en 1986, cette petite chatonne grise angora d'un mois qui t'a vite mis à la page, gros nigaud. Vous avez vécu vos plus belles années ensemble, jouant et vous faisant des mamours qui nous laissaient contemplatifs.
Puis j'ai connu mon chéri et quitté la maison en 1991.
J'avais toujours dis à papa, le jour où mon Nounou n'ira pas bien, Claude et moi, te récuperions.
Hélas ce jour est arrivé trop vite ...
Tu avais vu le vétérinaire dont l'avis était fort négatif quant à ta santé.
Agé de 16 ans tu étais arrivé au bout de ta vie apparement.
Tu étais devenu aveugle, mais ça on a su le gérer hein !
C'est quand tu as refusé de manger que j'ai compris ce que tu me disais, que tu n'en pouvais plus et qu'il me fallait accepter de te perdre.
J'aurai toujours en mémoire ce funeste jour de l'an 2000 où je t'ai accompagné chez le véto pour mettre fin à ta souffrance.
Mon seul regret est d'être restée dans la salle d'attente tandis qu'il te faisait cette infâme piqure de mort.
J'ai ensuite amené ton petit corps encore chaud à papa, pour qu'il t'enterre au jardin.
Nous avons tous pleuré à chaudes larmes, même mon frère qui râlait souvent après toi.
Tu reposes aujourd'hui sous un rosier, en compagnie de celle qui fut ton amour félin, ta Beckie, qui t'a rejoint en 2002, au même âge.
C'est bête de s'attacher autant à un animal mais voià, tu a été le compagnon idéal à mes yeux, mon Kiki, preuve en est, 18 ans plus tard tu restes dans ma mémoire, dans mon coeur que tu as marqué au fer rouge ce jour d'été 1984 ...
Je t'aime mon nounou, attends moi hein