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Mraw'm!
Ce qui signifie, comme chacun sait: "Bonjour!" en langage chat!
Je suis le compagnon de deux charmantes papounettes.
Je m'explique.
Lorsque je me suis installé dans ma maison, j'ai remarqué les va et vient d'une charmante chatte bicolore, noire et blanche, toute de smocking vêtue.
Comme je suis d'un naturel discret, elle s'est sentie en confiance et a mis bas presque chaque année dans mon jardin. Attendri, je l'ai laissée faire sans m'inquiéter du devenir de ses chatons, qui finissaient par disparaître, sans doute pour conquérir de nouveaux territoires. Leur mère restait, elle, attachée à mon jardin et au quartier.
Un été, je me suis enfin décidé à lui donner un coup de main pour sa survie et celle de ses petits. Je lui ai offert des croquettes. Elle venait juste de sevrer sa jolie petite marmaille. Malheureusement, les choses ont mal tourné: l'un d'eux a manifesté les symptômes du coryza. Puis les deux autres aussi. (Il n'y en avait que trois: qu'est devenu le quatrième? est-il mort-né? mystère.) Deux chatons ont vu leur mal empirer jusqu'à devenir aveugles. Je me suis renseigné. Ma mère (qui adorait les chats) m'a expliqué que le coryza est une maladie très grave pour les chats. Elle leur occasionne hélas de grandes souffrances. La mort dans l'âme, j'ai porté les deux petits moribonds à la SPA toute proche qui n'a pu que les euthanasier pour abréger leurs souffrances.
Miraculeusement, l'un des petits a spontanément guéri. Je me suis réjoui à le voir prendre des forces contre la maladie en dévorant à belles dents les croquettes et la pâtée que je lui donnais quotidiennement. Quant à la mère, elle m'a semblée immunisée car, bien qu'elle ait léché tant et plus les petits malades, aucun symptôme ne s'est jamais déclaré chez elle. Sans doute a-t-elle des gènes plus solides. Ils se seront transmis à son petit survivant, qui est en fait une survivante, au pelage à dominante blanche taché de noir. Les mêmes couleurs que sa maman. La petite a très vite définitivement guéri.
Alors j'ai pris les choses en main. Décidé à ce que cette misère ne se reproduise plus, je me suis fait prêter une trappe par la SPA, les ai capturées (pardon pour cet horrible mot!) et les ai fait stériliser toutes deux. En attendant leur retour, j'ai creusé une chatière dans la porte de mon garage, où il fait toujours une température douce. Elles s'y réfugient depuis maintenant cinq bonnes années pour se protéger du froid et de la pluie. Bien sûr, je continue et continuerai toujours à les nourrir. Puisque je suis intervenu dans leur vie, je me dois d'assurer, comme on dit, jusqu'au bout. Si je n'ai pas déménagé, malgré mon désir de le faire, c'est parce qu'elles sont plus attachées à leur lieu de vie qu'à ma compagne et moi. Donc, il est inutile d'espérer les emmener avec nous ailleurs: le stress serait trop grand, elles fugueraient probablement et Dieu sait ce qui pourrait leur arriver. Ma conscience ne s'en remettrait pas!
Donc, Minoune, la mère, et Bibie, la fille, coulent de beaux jours chez nous. Libres comme l'air, elles vont et viennent, y compris chez les voisins qui, heureusement, les tolèrent et même les nourrissent parfois. Quand nous partons en vacances, elles ont des distributeurs de croquettes et d'eau à leur disposition. La chatière leur permet de se mettre à l'abri à tout moment.
La maman a oublié le ronronnement et s'exprime très peu avec la voix, plutôt avec les yeux, qu'elle cligne avec douceur pour manifester son amitié. Quand elle se plante à un mètre de nous, nous savons qu'elle a faim. Mais il s'agit parfois juste de nous écouter lui dire des mots doux! La petite, elle, a gardé le ronronnement. Plus audacieuse, elle "parle" beaucoup et se frotte volontiers à nos mollets. Mais ni l'une ni l'autre, hélas, n'accepte de se laisser caresser. Pour elles, une main qui avance est une menace. Tant pis, mais que c'est frustrant!
Il leur arrive de monter les escaliers derrière nous pour visiter la maison avec d'infinies précautions. Mais elles ne restent jamais bien longtemps. L'extérieur est plus rassurant pour elles. Elles préfèrent l'entresol, que j'aère le plus souvent possible, pour leur éviter de respirer les émanations de la chaudière et les gaz d'échappement.
Finalement, elles mènent une vie saine, puisqu'elles sont plus souvent dehors que dedans, jouent beaucoup l'une avec l'autre, parfois même à la balle avec nous, font d'interminables promenades dans les jardins voisins, "siestent" ici et là, sous les thuyas ou les murs de clôture, attrapent de temps à autre de malheureuses souris, voire des oiseaux, courent après les moucherons, grimpent au cerisier, bref, se dépensent, comme des chats "de gouttière" mais avec la sécurité et l'affection en plus!
Je suis très heureux de pouvoir partager avec vous tous ma passion de nos cousins félins (ne sommes-nous pas des mammifères, nous aussi?) sur le forum de Chat et compagnie, que j'ai découvert par hasard et qui m'a tout de suite séduit par le ton et le sérieux.
Amitiés à toutes et à tous!
Je suis le compagnon de deux charmantes papounettes.
Je m'explique.
Lorsque je me suis installé dans ma maison, j'ai remarqué les va et vient d'une charmante chatte bicolore, noire et blanche, toute de smocking vêtue.
Comme je suis d'un naturel discret, elle s'est sentie en confiance et a mis bas presque chaque année dans mon jardin. Attendri, je l'ai laissée faire sans m'inquiéter du devenir de ses chatons, qui finissaient par disparaître, sans doute pour conquérir de nouveaux territoires. Leur mère restait, elle, attachée à mon jardin et au quartier.
Un été, je me suis enfin décidé à lui donner un coup de main pour sa survie et celle de ses petits. Je lui ai offert des croquettes. Elle venait juste de sevrer sa jolie petite marmaille. Malheureusement, les choses ont mal tourné: l'un d'eux a manifesté les symptômes du coryza. Puis les deux autres aussi. (Il n'y en avait que trois: qu'est devenu le quatrième? est-il mort-né? mystère.) Deux chatons ont vu leur mal empirer jusqu'à devenir aveugles. Je me suis renseigné. Ma mère (qui adorait les chats) m'a expliqué que le coryza est une maladie très grave pour les chats. Elle leur occasionne hélas de grandes souffrances. La mort dans l'âme, j'ai porté les deux petits moribonds à la SPA toute proche qui n'a pu que les euthanasier pour abréger leurs souffrances.

Miraculeusement, l'un des petits a spontanément guéri. Je me suis réjoui à le voir prendre des forces contre la maladie en dévorant à belles dents les croquettes et la pâtée que je lui donnais quotidiennement. Quant à la mère, elle m'a semblée immunisée car, bien qu'elle ait léché tant et plus les petits malades, aucun symptôme ne s'est jamais déclaré chez elle. Sans doute a-t-elle des gènes plus solides. Ils se seront transmis à son petit survivant, qui est en fait une survivante, au pelage à dominante blanche taché de noir. Les mêmes couleurs que sa maman. La petite a très vite définitivement guéri.
Alors j'ai pris les choses en main. Décidé à ce que cette misère ne se reproduise plus, je me suis fait prêter une trappe par la SPA, les ai capturées (pardon pour cet horrible mot!) et les ai fait stériliser toutes deux. En attendant leur retour, j'ai creusé une chatière dans la porte de mon garage, où il fait toujours une température douce. Elles s'y réfugient depuis maintenant cinq bonnes années pour se protéger du froid et de la pluie. Bien sûr, je continue et continuerai toujours à les nourrir. Puisque je suis intervenu dans leur vie, je me dois d'assurer, comme on dit, jusqu'au bout. Si je n'ai pas déménagé, malgré mon désir de le faire, c'est parce qu'elles sont plus attachées à leur lieu de vie qu'à ma compagne et moi. Donc, il est inutile d'espérer les emmener avec nous ailleurs: le stress serait trop grand, elles fugueraient probablement et Dieu sait ce qui pourrait leur arriver. Ma conscience ne s'en remettrait pas!
Donc, Minoune, la mère, et Bibie, la fille, coulent de beaux jours chez nous. Libres comme l'air, elles vont et viennent, y compris chez les voisins qui, heureusement, les tolèrent et même les nourrissent parfois. Quand nous partons en vacances, elles ont des distributeurs de croquettes et d'eau à leur disposition. La chatière leur permet de se mettre à l'abri à tout moment.
La maman a oublié le ronronnement et s'exprime très peu avec la voix, plutôt avec les yeux, qu'elle cligne avec douceur pour manifester son amitié. Quand elle se plante à un mètre de nous, nous savons qu'elle a faim. Mais il s'agit parfois juste de nous écouter lui dire des mots doux! La petite, elle, a gardé le ronronnement. Plus audacieuse, elle "parle" beaucoup et se frotte volontiers à nos mollets. Mais ni l'une ni l'autre, hélas, n'accepte de se laisser caresser. Pour elles, une main qui avance est une menace. Tant pis, mais que c'est frustrant!
Il leur arrive de monter les escaliers derrière nous pour visiter la maison avec d'infinies précautions. Mais elles ne restent jamais bien longtemps. L'extérieur est plus rassurant pour elles. Elles préfèrent l'entresol, que j'aère le plus souvent possible, pour leur éviter de respirer les émanations de la chaudière et les gaz d'échappement.
Finalement, elles mènent une vie saine, puisqu'elles sont plus souvent dehors que dedans, jouent beaucoup l'une avec l'autre, parfois même à la balle avec nous, font d'interminables promenades dans les jardins voisins, "siestent" ici et là, sous les thuyas ou les murs de clôture, attrapent de temps à autre de malheureuses souris, voire des oiseaux, courent après les moucherons, grimpent au cerisier, bref, se dépensent, comme des chats "de gouttière" mais avec la sécurité et l'affection en plus!
Je suis très heureux de pouvoir partager avec vous tous ma passion de nos cousins félins (ne sommes-nous pas des mammifères, nous aussi?) sur le forum de Chat et compagnie, que j'ai découvert par hasard et qui m'a tout de suite séduit par le ton et le sérieux.
Amitiés à toutes et à tous!

Bienvenue à toi et bravo pour ce que tu as fait pour ces deux minettes ... et pour le reste de la portée aussi ! ! Car tu as au moins abrégé leurs souffrances. On ne peut malheureusement pas sauver tous les chats du monde ...
Tous ceux qui possèdent un chat savent qu'on ne POSSEDE jamais un chat ...
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