Maya

[Fleur]

Maya,
Tu as ete mon premier chat. Je t'ai pour ainsi dire toujours connu meme si ce n'est pas reellement le cas.
Du peu que je sais sur ton passe avant ton arrive parmis nous, je sais que tu n'as pas eu la vie revee dont tu aurais pu esperer.
Tu as ete offert chatton a une jeune fille qui en grandissant t'a oublier. Tu etais laisse a la rue avec quelques croquettes de temps en temps, la plupart du temps offert par les voisins.
Un jour ta maitresse a demenagee. Elle est partit sans toi. Les voisins qui t'aimait bien et avaient pris l'habitude de te voir te nourrissait un peu de temps a autre. Mais ce n'etais pas suffisant. Tu etais contraint de faire les poubelle et de passer beaucoup de temps a chasser.
C'est a cette epoque que je t'ai connu. Je ne sais plus exactement quel age j'avais mais il nous arrivais deux ou trois fois dans l'annee de venir voir mon cousin et sa mere, de famille eloignee et relativement ages tout les deux.
Tu avais pris l'habitude a cette epoque de venir la voir. Tu passais du bon temps l'apres midi installer sur ses genoux te souvenant qu'il y avait encore de l'affection.
Quelques temps plus tard ils ont demmenages pour retrouver "leur" maison, celle ci ne leur appartenant pas reellement.
Durant deux ans cette maison est restee innocupee. Du moins elle etait censse l'etre a l'origine. Suite aux inondations de 99, elle a ete pretee a un sinistre pour qu'il puisse y stocker ses affaire ainsi qu'y loger ses deux chat.
Je ne prefere pas imaginer comment tu as pu etre recu a ce moment la. C'est a cette epoque que tu as epris de la haine envers les autres chats qui venaient sur ton territoire, mais aussi de la peur envers les humain dans cette maison. Tu ete terrifie des qu'on touchait a un balais.
C'est apres que cet homme et ces deux chat sont partit que mes parents racheterent cette maison.
Je ne pensais pas t'y revoir mais j'y avais songee, jusqu'au jour ou je t'ai appercu t'enfuir par les toits. (le jardins est entierement murre puisqu'il est dans une cour).
Depuis ce jour nous avions pris l'habitude de deposer quelque croquette dans le jardins puis nous te guettions a travers les rideaux. Si par malheur tu nous voyais tu t'enfuyais aussi sec.
Je ne me rappelle pas combien de temps cela a durer mais un jour alors que l'on te sentais plus confiant nous avons depose la gamelle vide a l'heure habituelle. Tu es venu voir et n'a pas eu l'air de comprendre. Je suis alors sortit te deposer les croquettes mais tu t'es enfuie une fois de plus.
Ce la a durer jusqu'a ce que tu te laisse approcher et carresser. Ensuite tu as vite pris tes aises.
Tu nous avait adopter. Une certaine complicite c'etait installee entre nous deux.
Le soir quand tu voulais de la compagnie, et ce malgres le fait que tu n'avais pas le droit de monter a l'etage et tu le savais, tu venais discretement me chercher dans ma chambre.
Tu as passer un peu plus de cinq ans avec nous. Je me souviens de tes habitudes et de tes petits plaisirs qui seraient bien trop long a enumerer.
C'est moi qui te soignait quand tu en avais besoin. Je passais mon temps a te surveiller quand tu partais chez les voisins. Je ne me lassais jamais de tes calins.
Nous vivions heureux toi et moi. Le jour ou je suis partie habiter chez moi, ca m'as fait comme un vide. A chaque fois que je passais chez mes parents, tu venais me voir content et on passait un bon momoent ensemble.
L'ete dernier je pense que tout deux avont presentit ce qui allait arriver. Tu etais un peu plus distant sans etre pour autant moins affectueux envers moi. Et moi quand je te voyais je me disais "peut etre que l'ete prochain il ne sera plus la". Cette idde m'horrifiait mais elle etais presente a chaque fois. Si bien que le jour a ma mere m'appella paniquee, d'une certaine maniere je m'y attendais. Ton oreille saignait beaucoup. Je savais que tu avait toujours eu des probleme d'allergie au soleil et le veterinaire nous avait prevenu qu'il y avait un gros risque pour que ca se transforme en cancer. Je me suis precipiter chez ma mere et n'ai pas pu retenir mes larmes dans la voiture. Je t'ai emmene chez la veto de chez moi. Elle m'annoca alors ce que je redoutais. Il s'agissait bien du cancer. Elle te fit une injection de cortysone. La seule chose a faire d'apres elle mais si ton etat restais stable, une tout les mois t'aurais permis de vivre en paix sans douleur.
Tu es restee avec moi a la boutique tout l'apres midi. J'ai sentit ce jour la que ce moment passe avec toi seul a seul etait une sorte d'adieu. La derniere fois.
Une semaine apres je passa chez mes parents avec Patrice pour nettoyer ta plaie et voir commen tu allais. Le reste du temps c'est mon pere qui s'occupais de toi.
C'est la derniere fois ou je t'ai vu et je m'en serais passe. Ton oreille s'est remise a saigner peu de temps apres mon arriver. Quelle image horrible. La douleur etant inssuportable, je t'ai fait mes adieu voyant que je ne pouvais rien faire de plus. J'avais trouver une astuce pour arreter l'emoragie je t'avais servi une grande gamelle de patee.
Occupe, tu n'y pensais plus. Tu mangeais tranuillement et le sang sechait doucement. Je me suis enfuie a ce moment la. Sachant que je te laissais dans le meilleur etat que je pouvais mais que je ne te verrais plus. J'ai pretexter une excuse pour partir et arrive dans la voiture j'ai craquee. Patrice ne m'a pas dit un mot de tout le trajet.
Le lendemain alors que j'etais au travail, je vis mon pere traversser la rue pour venir a la boutique. Le veterinaire etant au bout de la rue juste en face il n'eu rien a dire pour que je comprenne. Tu venais de partir.
Il m'expliqua alors que tu venais de perdre la vue. Ce foutu cancer avait gagner sur toi. Mon pere pris la decision de t'emmener chez le veto, une derniere fois.
Je prefere ne pas parler des moment qui ont suivis, la douleur est encore vive malgres les mois qui ce sont deja ecoules.
Aujourd'hui je le vis mieux meme si cela reste douloureux. Il m'arrive meme d'oublier que tu n'es plus la.
Combien de fois je me suis trouver en train de dire a Patrice "Mes parents sont pas la le pauvre Maya il est tout seul" ou en allant chez eux "Si ils ne sont pas la on tiendra compagnie a Maya en attendant" Le temps de finir ma phrase je me rendais compte de ma betise. J'avais oublier. Il m'arrive souvent de te voir a travers la fenetre ou tu avait l'habitude de t'installer ou dans l'arbre qui te permettait de sortir du jardin.
J'espere qu'aujourd'hui tu as trouver le bonheur et la serenite auxquels tu avait droit.
Tu me manque tant et c'est si douloureux d'ecrire.
Je t'aime, je sais que tu est encore la et que tu le sera toujours.

[milloute]

très bel hommage pour Maya...

sa fin de vie fut difficile, mais vous avez toi et ta famille fait tout ce que vous pouviez pour lui... et je suis sure que ces 5 années à tes côtés l'ont rempli de bonheur...

Un animal qu'on a tant aimé est impossible à oublier, je ne suis pas sure que la douleur de sa perte soit moins forte un jour... on apprend juste à la supporter... courage à toi

[Creole]

Un bel hommage pour Maya ...

Notre premier chat, on ne l'oublie jamais