Je me présente enfin

[ChaChaCha]

Bonsoir à tous.
Voilà deux semaines que je me suis inscrit sur ce forum et j’ai fait une très brève présentation en deux lignes. Beaucoup d’entre vous font mieux pour notre plus grand plaisir donc je me lance pour quelque chose d’un peu plus complet. J’ai presque 47 ans c'est-à-dire pratiquement le double de la moyenne de ce forum.
Je suis issu du milieu rural et j’ai toujours côtoyé des chats il yen avait toujours au moins 6 dans la cour de l’exploitation familiale. Apparemment c’était une tradition bien ancré dans la famille d’aimer les chats puisque mes grands parents avaient déjà des chats noirs à gants blancs ; ma grand-mère avait une solide réputation de sorcière avec ses remèdes traditionnels et ses chats, les gens du cru en rajoutaient beaucoup mais craignaient l’enjomineuse (jeteuse de sort en patois local). Ce qui était surtout assez surprenant c’est que dans la famille on nourrissait les chats ; dans les fermes alentours aussi il y avait des chats mais sauvages ou a peine domestiqué et qui se nourrissaient de mulots, souris et lapins. Les paysans prenaient un plaisir évident à tirer ces destructeurs de gibier y compris leurs propres chats. J’ai donc grandi dans un milieu assez félin. Tous les ans mon père gardait un ou deux chatons car les chasseurs qui battaient la campagne n’hésitaient pas une seconde à tirer les nôtres aussi. Un jour dans une portée mon père a trouvé une petite chatte que les hasards de la génétique avaient doté d’une magnifique fourrure longue et rayé (taby) ; plus ou moins consciemment il a sélectionné cette particularité et du coup tous les ans il gardait un ou deux chatons de plus (qu’il avait promis) avec cette particularité. Moi et mes frères et sœurs nous adorions jouer avec ces chatons, mais chaque fois c’était un crève cœur de les voir partir dans des bras étranger.
Arrivé à l’âge adulte j’ai quitté le nid pour vivre en appartement, et, bien sur, j’ai voulu emmener avec moi un chaton mais ni lui ni moi n’avons pu nous faire à cette vie de citadin. Au bout d’un an moi et Groschat nous avons regagné la campagne pour ne plus jamais la quitter. Ma famille chat s’est un peu étoffé avec une petite seconde Duchesse recueilli à la SPA, bien vite j’ai moi aussi été confronté aux naissance et à la nécessité de tuer les chatons au début je suivais l’exemple paternel et faisais en sorte d’avoir un chaton de promis à chaque portée je ne le regrette pas car tous ont été placé chez des amis ou collègues de travail, et j’ai eu souvent de leurs nouvelles. Néanmoins les portées se succédaient et je ne me suis jamais accoutumé au geste de devoir les supprimer.
Il y’a environ 17 ans j’ai fait stériliser mes chats. Mais suite à un remariage je suis tombé avec une raide dingue de chat et la famille s’est encore agrandi avec sa « Minette » qu’elle avait trouvé abandonnée avec une chatonne « Tigrette ». Nous avons acheté ensemble un persan Oslo, Tara quant à elle nous a été donné dans des conditions proches de l’abandon ces derniers nous ont donné Vaslo et Bugsy que nous avons gardé. Oslo a malheureusement disparu (peut être pas pour tout le monde) malgré son tatouage. Après la naissance des chatons nous avons fait stériliser les minets qui ne l’étaient pas. Nous avons ma femme et moi une maison assez spacieuse avec un parc agréable en bordure d’un bourg ; il y’a de l’espace un grand bassin avec des poissons, des petites maisons pour chat, des arbres et des champs près de la maison où il fait bon chasser le mulot. Ils sortent et rentrent à leur guise mais tous les soirs nous les rentrons car c’est la nuit que la plupart des drames arrivent.
Voila mon expérience des chats je vous l’ai donné pour vous montrer aussi bien mes erreurs que mes réussites. Malheureusement et comme disais je ne sais plus qui ; l’expérience, c’est une lumière allumée que l’on a dans le dos et qui n’éclaire que le chemin parcouru. Je posterai dans les photos de chats celles du petit ébène qui vient d’arriver dans des circonstances désastreuses et pourtant si banales à la maison.

[Chef]

Merci pour cette présentation

[bilboadeschatalans]

merci pour cette plus ample présentation

[Bubble]

Merci de ta présentation!

[Titounette]

belle présentation, je fais aussi partie des vétérants du forum car de 1964 lol et vives les chats campagnards et citadins

[milloute]

merci d'avoir completé ta présentation, c'est sympa!!!

tu as eu beaucoup de chats dans ta vie!

[laetitia59000]

OUAH !! bien complete ta presentation !!!
Merci tout de même d'avoir pris tout ce temps pour écrire tout ca !!
Que ferait on sans nos amis félins !!!! Je vois que tu en as plusieurs. Coté calins tu doit étre gaté

[MiNeth]

Merci! ça sent bon les souvenirs!

[Rosebud]

Belle présentation ! J'ai également connu en premier lieu les chats à la campagne. Aujourd'hui citadine par nécessité, je crois que j'y retournerai dès que possible ! Mon père tuait les chatons nés aussi, jusqu'à il y a un an où je l'ai convaincu de faire stériliser sa chatte ... Ce sont des pratiques malheureusement encore très ancrées... Mon père n'a jamais fait stériliser sa chatte car pour lui, c'était horrible de lui enlever ce besoin maternel. Mais il a vite compris qu'il avait tort.

[ChaChaCha]

Salut Rosebud
Tuer les chatons, c’était une pratique courante en campagne mes grands parents le faisait, mon père l’a fait et je l’ai fait également car comme beaucoup de gens je croyais que les chattes étaient heureuses d’élever un chaton et qu’il fallait malgré tout enrayer la prolifération inévitable en tuant les chatons surnuméraires.

J’ai compris mon erreur lorsque j’ai découvert les bienfaits de la stérilisation, les chattes sont bien moins fatiguées par les portées successives, elles développent bien moins d’agressivité envers leurs congénères et surtout cette macabre corvée qu’il fallait répéter inlassablement chaque année m’a été épargnée depuis de nombreuses années.

La stérilisation des mâles est tout aussi bénéfique car leurs combats incessants, pour la gloire éphémère d’êtres l’élu d’une femelle, souvent aussi violente que les mâles qu’il vient de vaincre, laisse la plupart d’entre eux sur le carreau au bout de cinq ans. Les poussées d’hormones chez les chats les usent avant l’heure les rendent insupportables aux humains, favorisent les maladies et nombre de chats finissent écrasés sur les routes car la recherche des femelles gouvernent tellement leur vie qu’ils en oublient le danger.

Dernier avantage de la stérilisation, à l’usage des lâches qui abandonnent tous les ans les chatons avant même qu’ils soient sevrés ; ils n’auront plus besoin de dire à leurs enfants que les chatons ont disparu où qu’ils les ont donnés.