Un an ma douce

C'était le 17 janvier mais c'était un mardi matin. Tu t'étais couchée dans la litière et je n'ai plus osé te bouger. Toute la nuit tu avais eu des apnées de plus en plus longues.
La veille j'avais téléphoné au vétérinaire la mort dans l'âme et en larmes pour lui dire de venir t'aider à partir. Il devait venir ce mardi à 14h30. La matinée allait être longue et dure à vivre.
J'étais près de toi, je te caressais, je te disais que tu pouvais t'en aller, que tu pouvais arrêter de lutter...Tu n'as pas attendu le vétérinaire et tu es partie dans un dernier souffle.
Le monde s'est effondré.
Je t'aime ma Plume
