par pampam » Vendredi 11 Mars 2016 16:26
La petite histoire des mes chats commence à la SPA le jour où j'ai adopté mon chien.
J'avais, à l'époque une veille chienne, Pato, une boule de poil de 7kg tout mouillés, quasiment aveugle à cause de l'âge au caractère bien trempé, super dominante, acariâtre avec les autres chiens et qui coursais tout ce qui avait l'outrecuidance d'entrer sur son territoire. Impossible d'avoir un autre animal à la maison.
Pato, c'est une longue histoire qui à commencé 15 ans auparavant un 24 décembre lorsque mon oncle, fauché comme les blés à eu l'idée du siècle : amener un chiot même pas sevré donné par sa voisine comme cadeaux à 4 enfants et le tout SANS prévenir mes parents.
Bref, ce jour là une amie avait repérer l'annonce d'une chienne proposée à l'adoption dans le refuge du quartier. Seul hic, elle n'avais pas été testée avec d'autre chien. De là une idée toute simple ; si elle s'entend avec Pato, elle s'entendra avec la terre entière.
Nous voilà donc partie en mission avec ma mamie à quatre pattes, le filing ne passe pas du tout entre ma chienne et la jeune Rottweiler, la directrice du refuge et mon amie décident de faire un autre test avec des chiens au caractère moins trempé.
Pendant ce temps Bibi s'ennui sévère, alors pour passer le temps je promène Gengis Khan (surnom tout trouvé vu l'amabilité de la Bête) dans les allées du refuge. Elle snob les chiens, s'amuse à faire paniquer les chats et tout d'un coup fonce sur le chenil d'un truc bizarre.
Un collie barbu.
Ça messieurs, dames c'est un genre de border collie avec le poil gris et blanc TRES fournis. Déjà en temps normal, ça ressemble à un mélange de mouton et de mammouth laineux niveau pilosité, mais là, la bestiole avait des dreads, puait à fond les ballons et on distinguai difficilement l'arrière de l'avant.
Sur la pancarte y'a écrit : "Mougli, 1 an, entier, X griffon", oui dans ce refuge quand on ne sais pas trop quel genre de chien c'est ils écrivent X griffon.
Je beug, ils jouent ensemble et couinent de chaque coté de la grille. J'essaie de partir mais Pato ne veux rien savoir, elle saute sur la grille et essaie de l'ouvrir. Et moi ben je beug encore et encore. Comme c'était l'heure de la promenade de La Chose Velue et Puante, je propose de le mettre en parc avec Gengis Khan.
J'aime bien les tests à la noix voyez vous.
Je les regarde jouer comme des fous, se faire des léchouilles, courir, sauter, re jouer. Et là je vois ma chienne avec 10 ans de moins. Et je repense au véto : "faut lui trouver un compagnon, elle se laisse aller, elle peut vivre encore longtemps mais faut la motiver".
Je réfléchis à toute vitesse. Est ce que j'ai la place? Le temps? Et si il lui fait des chiots? Est ce que j'ai les moyens de mettre 250 euros dans un chien? De le stériliser et de l'entretenir? Finalement je me dis que non, ce n'est pas raisonnable.
Mon amie ayant finis les démarches, on remet Mougli dans son chenil, on tracte Pato jusqu'à la voiture. Devant son manque de motivation flagrant à l'idée de quitter sont nouveau copain et en voyant le regard de Mougli derrière sa grille je me sens pas bien.
Dans la voiture ça n'allai pas mieux, et finalement après avoir déposer mon amie, je fonce chez moi, prend mon chéquier et refait la route en sens inverse pour ramener la Chose Puante et Velue chez moi.
Ils ont été les meilleurs amis du monde toute la fin de vie de Pato, quand elle est devenue sourde, il la guidait, quand il a fallu l'opérer d'une tumeur mammaire il était à son chevet. Et quand il a fallu la laisser partir il est tombé en dépression.
Les semaines suivant la mort de Pato, il ne mangeai quasiment plus, ne voulais pas sortir, refusait le jeu et les caresses.
Alors ont lui à cherché un compagnon.
Mais il ne s'intéressait pas au chiens, on a fait le tour des refuges de la région, aucun chien ne lui plaisait et il s’enfonçait de plus en plus dans sa torpeur, on le chouchoutai, on essayai de le motiver. Rien à faire. On l’emmène chez le veto, on le met, obligés par la force des choses, sous antidépresseurs, aucun changements. il maigrissait à vue d’œil et se laissait partir.
Jusqu'au jour on en allant voir des amis qui avaient des chatons, on a vu une petite étincelle.
A notre grand étonnement, il s'occupait d'eux, les nettoyai et semblai proche d'un petit mâle en particulier, Peanuts. Après des semaines à n'avoir envie de rien il s’intéressait enfin à quelque chose. Alors quelques temps après, une fois sevré, Peanuts est arrivé chez nous.
Notre premier chat. Le chat de la dernière chance.
Malheureusement, Peanuts est mort 7 mois plus tard. Et pour la seconde fois en un peu plus d'un an, Mougli est retombé en dépression.
On réserve un chaton, en ce disant que cette fois là, tant qu'on resterait dans ce quartier il ne sortira pas.
On était encore choqués du départ de Peanuts, on savais qu'il fallait une solution pour Mougli mais on arrivait pas à trouver un nom à la boule de poil grise encore accrochée aux tétines de sa mère.
Moi je l'appelai "Bis", pour Monsieur c'était "Numéro deux".
Alors on l'a appelée Numérobis. Pour atténuer la dépression de Mougli et faciliter l'arrivée de Numérobis on les mettait souvent en contact. Il prenait le chaton dans sa gueule et allait se coucher pour la nettoyer.
Une semaine avant l'arrivée de Numérobis, coup de téléphone de Monsieur: "Tu sais les chatons sur le chantier, la mère est morte, je fais quoi? Je les ramène? Un est mort, un autre pris en charge par une dame, il en reste deux!" J'ai dis oui, sous réserve de les faire adopter, 3 chats et un chien dans un appartement ça faisait beaucoup.
Ce soir là, deux petits chat dans un sale état, après plusieurs jours à se nourrir tant bien que mal et 500km dans la cabine d'un poids lourd, se sont retrouvés au milieux du salon avec une nouvelle maman.
Un collie Barbu, mâle.
On ne c'est jamais résolus à faire adopter Bigi et Praline. On a préférer acheter une maison avec un jardin.