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Calicivirose chez un éleveur de chats

Merci pour ton retour. Juridiquement, je suis persuadé que tu n'as rien à craindre si tu fais un avis factuel. Sinon plus personne n'oserait noter les hôtels, restaurants, produits et même tous les commerces que l'ont peut noter directement sur google map et facebook par exemple.. D'ailleurs, as-t-elle une page Facebook ? sa chatterie est-elle visible sur google maps ? Je pense qu'elle essaye de t'intimider pour ne pas que tu entâches sa réputation. A ta place, je menacerais de porter plainte pour t'avoir "vendu" des chats malades (et elle le savait forcément) et je menacerais de la dénoncer aux services vétérinaires compétents pour vérifier son élevage. C'est toi qui est en position de force en fait.

Avais-tu visité l'élevage auparavant ?
par Daeri
Jeudi 06 Octobre 2016 16:37
 
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Calicivirose chez un éleveur de chats

Croisement expérimental!!!.....faut vraiment que ces éleveurs là arrêtent de jouer aux apprentis sorciers !!!
Le souci avec ces virus,c'est que beaucoup d' éleveurs ne font pas les tests ! Comme je disais déjà plus haut,il y aurait beaucoup trop de leurs reproducteurs atteints ,donc à écarter de la reproduction !
Il vaut bien mieux mettre" la tête dans le sable " et vendre des chatons douteux !!
Mais ,on ne leur peut rien,ils sont en règle avec la loi ,les tests n'étant pas obligatoires !!
C'est tout simplement honteux !!
Je voulais un chaton maine coon,mais quand je lis certaines choses sur le forum,je n'ai plus confiance dans les éleveurs !
Beaucoup ne font ce métier que pour le fric !!
J'espère vraiment que vous pourrez tenter quelque chose contre cette éleveuse peut scrupuleuse !!
J'espère aussi,de tout cœur,que vous pourrez sauver vos petits minous :lover:
Courage :wink:
par zara
Jeudi 06 Octobre 2016 17:00
 
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Tristesse

::bienvenue::
par Daeri
Jeudi 06 Octobre 2016 15:22
 
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Tristesse

::bienvenue:: sur le forum !
par plume377
Jeudi 06 Octobre 2016 16:41
 
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Tristesse

::HELLO:: Tristesse ::bienvenue:: parmi nous ::wink::
par zara
Jeudi 06 Octobre 2016 17:02
 
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Tristesse

::HELLO:: ::bienvenue::
par Nagoya
Jeudi 06 Octobre 2016 19:27
 
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Tristesse

Bonjour Tristesse ! ::oops::
par Denis
Jeudi 06 Octobre 2016 19:36
 
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Comment donner un médicament à son chat

Je dois dire que Gizmo a été un amour et a pris son antibiotique écrasé avec la tranche de poulet sans aucun soucis. Pas besoin de le forcer, il n'attendait que ça le filou ::siffle::
par Roselia
Vendredi 07 Octobre 2016 17:43
 
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Tristesse

::bienvenue:: Tristesse... courage ::lover::
par Mamiecat
Mardi 11 Octobre 2016 12:15
 
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Calicivirose chez un éleveur de chats

Quelle malheureuse histoire... des croisements expérimentaux... pauvres minous... le fric, toujours le fric... que ne vont-ils pas encore inventer ces éleveurs ?

Quand je pense que tant de refuges qu'ils soient de la SPA ou pas sont critiqués parce que de temps en temps un animal malade ou porteur est mis à l'adoption ! Ben, chez les éleveurs, enfin certains, ce n'est pas mieux. Pourtant, ces chats de race devraient être exempts de maladie quand on voit les prix pratiqués.

Il est clair que dans cet élevage, les calicivirus et coronavirus sévissent... et une inspection sanitaire serait la bienvenue.

Je pense qu'il est tout à fait possible de faire une déclaration auprès du service de la répression des fraudes, et eux pourront diligenter une enquête, voire une inspection.

Que ça me déprime !
par Mamiecat
Mardi 11 Octobre 2016 17:32
 
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Calicivirose chez un éleveur de chats

Bien d'accord avec toi Mamiecat !
Mettre 1000€ pour un chaton qui peut être atteint de ces virus !......c'est lamentable !!
Beaucoup de futurs acquéreurs ne sont pas informés et vont tout confiants acheter un chaton !
Tu parles d'une tuile si un malheur comme ça arrive :?
Certains éleveurs font les tests sur leurs reproducteurs(Tyluma en autre ,je crois ),mais ils sont peu nombreux à les faire !
Alors,lorsqu'on parle de passion pour certains éleveurs!......ça me laisse dubitative :roll:
par zara
Mardi 11 Octobre 2016 18:50
 
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Calicivirose chez un éleveur de chats

Je trouve que le test du calicivirus devrait être obligatoire pour tous les chats reproducteurs !
Et,ceux qui en sont atteints,retirés de la reproduction!
Ah ben oui,il y aura un gros manque à gagner,c'est surtout ça !
En tout cas,je trouve malhonnête de vendre des chatons qui seront peut-être porteurs de ce virus, quand on en connaît les conséquences !
Bref,comme tu dis Mamiecat....le fric !...encore .....et toujours !!
Et le sérieux ,il est où ??
par zara
Samedi 09 Avril 2016 18:53
 
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Calicivirose chez un éleveur de chats

Il y a plusieurs choses dans ce que tu dis alors je vais essayer au mieux de te répondre (sans trop rentrer dans le détail) et si ce n'est pas clair c'est pas grave on récapipètera ;)

D'abord la SPA n'a aucun pouvoir de police donc elle n'est absolument pas en mesure d'effectuer la moindre visite d'un élevage privé, qu'elle soit "surprise" ou non. Si tu le signales à la SPA ils pourront à la limite lancer les démarches à ta place mais ils ne pourront pas agir directement.

Le fait que tu sois en Suisse ne change rien ; il faut juste faire les démarche auprès de l'administration française mais comme l'élevage est en France ta nationalité n'est pas un obstacle.

Qu'elle aime ou pas les vétérinaires, le "cheptel" reproducteur doit être visité régulièrement et chaque chaton qui en sort doit être passé par la case véto si elle respecte les règle (et tu dois pouvoir le vérifier sur les papiers d'adoption). En revanche tu as raison le vétérinaire qui fait ces visites sanitaires peut être son véto traitant mais il agit sous la responsabilité de l'état et engage sa responsabilité administrative en plus de sa responsabilité civile professionnelle ce qui n'est pas un bon plan si il veut continuer à vacciner (soit dans les 30% de son chiffre d'affaire).

La démarche est fonction de ta question ; elle a été considérablement changée en 2010 avec la RGPP qui a permis de mélanger selon les départements et les accords locaux les compétences des différentes administrations. En gros :
- soit tu estimes que le problème vient de la vente et du bien vendu et c'est l'affaire de la DGCCRF (les fraudes en résumé). Eux vont chercher les sous.
- soit tu estimes que c'est un problème d'animal, que ce soit de la santé ou de la protection animale dont il s'agisse et dans ce cas ton interlocuteur sera la DDPP ou la DDCSPP selon le département (c'est l'ancienne Direction départementale des Services Vétérinaires). Eux iront chercher les autorisations les certificats de capacité et prononcent des fermetures administratives sous la responsabilité du préfet.
L'une des question n'exclut pas du tout l'autre, et souvent les deux services travaillent de concert pour unir leurs compétences.
Ils mèneront une enquête qui peut être longue et l'affaire suivra son cours.
par Riri2910
Vendredi 14 Octobre 2016 21:04
 
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Calicivirus du chat !

Les caliciviroses félines !

Les calicivirus félins sont l’une des causes du syndrome coryza* du chat, mais peuvent aussi être à l’origine de symptômes très variés.

ETIOLOGIE*

Le calicivirus félin est un petit virus qui présente des particularités significatives.

• Il n’a pas d’enveloppe : il est donc qualifié de nu, ce qui lui confère une résistance de plusieurs jours voire plusieurs semaines dans l’environnement. Il conserve son pouvoir infectieux* plus d’un mois sur des surfaces sèches à température ambiante (plus longtemps à des températures plus froides). Il n’est pas sensible à tous les désinfectants (cf. infra).

• Il mute souvent. En effet, ses outils de multiplication dans les cellules du chat ne sont pas fiables et font de nombreuses erreurs. Cela conduit à l’apparition de calicivirus « variants »* ou « mutants »*, ce qui explique notamment la diversité des formes cliniques observées.

• Il est entouré d’une capside* (coque de surface) qui, du fait de la grande capacité de mutation* du virus, peut être différente d’un variant à l’autre. Cela explique que, dans certains cas, les anticorps* produits suite à une vaccination peuvent ne pas reconnaître un variant infectant si celui-ci est très différent du virus vaccinal. Dans ce cas, le chat n’est pas protégé malgré la vaccination.

EPIDEMIOLOGIE *

Le calicivirus félin est mondialement répandu dans la population féline, en particulier chez les individus vivant dans ou fréquentant une collectivité. Le virus est présent chez 10 % des chats sains et en bonne santé. Sa prévalence* augmente proportionnellement au nombre de chats vivant ensemble : en collectivité ou en refuge, la prévalence est de 25-40 % mais peut aller jusqu’à 90 % dans certains lieux où le virus est endémique. Le virus est principalement présent dans les sécrétions orales et nasales des animaux malades ou porteurs. Après l’infection*, l’excrétion* du virus dure généralement plusieurs semaines à plusieurs mois avant que l’animal ne l’élimine complètement. Une minorité de chats reste cependant porteurs asymptomatiques* pendant plusieurs années voire à vie.

La transmission du calicivirus peut être :

• directe*: lors d’un contact avec un animal malade ou porteur,

• indirecte* : locaux, matériel (gamelles, matériel de nettoyage…), mains, vêtements…

NB : Etant donné la contagiosité des calicivirus, tout chat présentant des signes cliniques évocateurs doit impérativement être isolé. Le risque de transmission indirecte doit aussi être pris en compte.

CLINIQUE

L’infection peut passer inaperçue ou induire divers symptômes d’évolution aiguë* ou chronique*. La maladie est en général plus grave chez les chatons.

• Syndrome coryza

Le coryza est une maladie complexe, dans laquelle peuvent intervenir plusieurs agents, que ce soit des virus (herpèsvirus, calicivirus, réovirus…) et des bactéries (Chlamydophila felis, Pasteurella multocida, Bordetella bronchiseptica…). Le coryza se manifeste principalement par une atteinte oculaire, nasale et buccale. Les signes cliniques sont plus ou moins graves en fonction du ou des agents pathogènes impliqués. Le calicivirus félin est incriminé dans au moins 40 % des cas de coryza. La forme aiguë concerne surtout le chaton et se manifeste principalement par des ulcérations au niveau de la langue, une anorexie, une importante salivation, des écoulements au niveau du nez et des yeux, des éternuements et de la fièvre. Une conjonctivite peut être présente. Si les symptômes ne sont pas trop sévères, la guérison naturelle intervient en deux à trois semaines.

• Complexe gingivo-stomatite chronique

Ce complexe regroupe l’ensemble des affections inflammatoires chroniques de la bouche du chat. Cette maladie est très difficile à soigner et son mécanisme mal connu. On pense néanmoins que le calicivirus pourrait être impliqué, car il est très fréquemment isolé chez les animaux malades.

• Syndrome systémique* sévère (ou calicivirose hypervirulente)

Le calicivirus classiquement connu sévit généralement dans la bouche du chat, alors que dans cette forme particulière il atteint tout l’organisme : c’est une forme virulente systémique.

D’évolution aiguë, l’affection se caractérise par :

• une fièvre importante,
• un œdème* de la face et des membres,
• des ulcères et des croutes sur le nez, les lèvres, les oreilles, autour des yeux, sur les coussinets…
• une jaunisse due à l’atteinte hépatique,
• une difficulté respiratoire,
• une atteinte rénale,
• des hémorragies.

Le taux de mortalité est variable, et peut aller jusqu’à 67 % des cas. L’affection pouvant être très contagieuse, l’isolement et une hygiène draconienne sont indispensables pour éviter les risques de transmission. Des cas sont décrits à ce jour en France.

Cette forme fait actuellement l’objet d’études approfondies.

• Pneumonie

Dans certaines infections sévères, les chatons peuvent présenter des difficultés respiratoires, de la toux et de la fièvre.

• Boiterie

Le calicivirus peut induire une boiterie fréquemment accompagnée d’abattement et d’anorexie. Ceci se rencontre principalement chez le chaton.

Les signes durent quelques jours et disparaissent spontanément sans laisser de séquelles.

DIAGNOSTIC

Le diagnostic repose avant tout sur les éléments épidémiologiques et les constatations cliniques réalisées par un vétérinaire. Ce dernier peut confirmer l’infection par le calicivirus par différentes techniques de laboratoire dont la PCR (cf fiche « Tests de laboratoire : la sérologie et la PCR »).

PREVENTION

Mesures sanitaires

La prévention passe d’abord, et de manière incontournable, par la mise en place de mesures sanitaires (cf. fiche technique dédiée).

Idéalement, il faudrait éviter les contacts entre le chat et le virus, mais la fréquence de l’infection dans la population féline rend difficile une telle mesure.

Néanmoins, afin de minimiser le risque, en particulier en collectivités (élevage, locaux d’infirmerie, refuge…) plusieurs mesures sont applicables :

• la transmission pouvant être directe, la sectorisation est essentielle. Elle permet de séparer les individus potentiellement porteurs (adultes, animaux malades, animaux provenant de l’extérieur) des animaux les plus sensibles (chatons). Le respect de la marche en avant qui en découle est toute aussi important,

• le risque de transmission indirecte étant élevé, les mesures de nettoyage / désinfection des locaux, du matériel (gamelles, jeux, balais…) et du personnel (mains, chaussures, vêtements…) sont essentielles. Tous les désinfectants ne sont pas efficaces contre le calcicivirus. En cas de problème de calicivirose, il est conseillé de vérifier avec le fabricant que le désinfectant souhaité est efficace contre ce virus. L’eau de javel, si elle est bien utilisée (voir conditions d’utilisation mentionnées dans la fiche panleucopénie féline) est efficace,

• la limitation du nombre de chats dans la même zone permet de réduire le stress (favorable à l’expression de l’affection) mais aussi l’extension de la maladie.

Mesure médicale : la vaccination

La valence calicivirus fait partie des 3 valences « essentielles » (dites aussi « core » en anglais), recommandée dans les protocoles de vaccination féline, quelle que soit le risque épidémiologique : calicivirose, herpèsvirose et panleucopénie (typhus). La vaccination en matière de calicivirose féline a pour but de réduire voire d’annuler les signes cliniques, ainsi que, pour certains vaccins, de réduire l’excrétion virale. Aucun vaccin n’empêche cependant l’infection : un animal vacciné et protégé (c'est-à-dire qui n’aura jamais de signe clinique de calicivirose) pourra donc être porteur du virus. En France, la vaccination contre la calicivirose féline est réalisable à l’aide de vaccins à virus inactivés ou à virus atténués.

NOTIONS CLEFS

• La population de calicivirus est constituée d’une multitude de mutants (ou variants), ce qui explique la diversité des signes cliniques et l’échappement possible à la protection vaccinale.

• Le calicivirus est l’un des agents du syndrome coryza du chat. Il provoque dans sa forme classique des ulcères dans la bouche, et un écoulement du nez et des yeux.

• Le virus est résistant dans le milieu extérieur et n’est pas sensible à tous les désinfectants.

• La prévention passe par des mesures sanitaires et la vaccination.

LEXIQUE

• Anticorps : élément du système immunitaire, qui se lie de manière spécifique à un antigène et empêche ainsi l’agent pathogène qui le porte d’agir. Les anticorps sont produits par des cellules spécialisées dérivées des lymphocytes B.

• Capside (d’un virus): coque protectrice qui renferme le matériel génétique.

• Coryza (syndrome coryza) : maladie de l’appareil respiratoire supérieur potentiellement due à plusieurs virus (notamment l’herpèsvirus et le calicivirus) et à de multiples bactéries (Chlamydophila felis, Bordetella bronchiseptica, Pasteurella multocida…).

• Epidémiologie : étude des différents facteurs participant au déclenchement et à l’évolution d’une maladie.

• Etiologie : étude des causes d’une maladie.

• Excrétion (d’un agent pathogène) : rejet à l’extérieur de l’organisme. Ce phénomène est à l’origine de la transmission d’agents infectieux d’un animal à l’autre ou de l’animal à l’Homme, lorsqu’il s’agit d’une zoonose.

• Forme aigüe : manifestation d’évolution rapide d’une maladie, qui aboutit rapidement à la mort ou à la guérison.

• Forme chronique : manifestation d’évolution lente d’une maladie, qui aboutit, dans des délais plus ou moins importants, à la mort ou à la guérison.

• Infection : pénétration et multiplication d’un agent pathogène dans l’organisme.

• Mutant (virus) : qui a subi une modification vis-à-vis du virus originel.

• Mutation : modification localisée du matériel génétique dans une cellule ou un virus. Cela conduit par exemple, à l’apparition de nouvelles souches virales. Les mutations sont imprévisibles et source d’évolution.

• Œdème : gonflement d’un tissu ou d’un organe dû à une accumulation de liquide.

• Porteur asymptomatique : animal sans symptôme, chez lequel un agent pathogène est présent. Cette notion regroupe deux catégories d’animaux: « les porteurs mécaniques », chez lesquels l’agent pathogène ne se multiplie pas ; et « les infectés asymptomatiques », chez lesquels l’agent pathogène se multiplie.

• Pouvoir infectieux : capacité à infecter un hôte.

• Prévalence : nombre ou pourcentage d’animaux atteints par une maladie.

• Souche (virale) = variant : représentant d’un virus donné (par exemple il existe dans la nature plusieurs souches du calicivirus félin).

• Systémique : qui concerne l’ensemble de l’organisme.

• Transmission directe : passage d’un agent pathogène par contact plus ou moins rapproché entre deux individus. Ce type de transmission est majoritaire pour les agents pathogènes fragiles dans le milieu extérieur comme le FeLV.

• Transmission indirecte : passage d’un agent pathogène entre deux individus par l’intermédiaire d’éléments du milieu extérieur (sol, gamelle, mains d’une personne manipulant l’animal…). Ce type de transmission est important pour les agents pathogènes résistant dans le milieu extérieur, comme le parvovirus.

• Ulcère : plaie ouverte (par exemple de la peau, des muqueuses, de la cornée…). Elle est propice aux surinfections bactériennes.

• Valence vaccinale : part du vaccin qui protège contre un agent déterminé. Un vaccin peut être monovalent (protéger contre une seule maladie) ou multivalent (protéger contre plusieurs maladies).

• Variant : voir souche virale

SOURCE : MERIAL

http://eleveursfelins.merial.com/pdf/2-Calicivirose.pdf

Fiche technique réalisée à l’occasion de la rencontre Eleveurs félins / Merial 2011, mise à jour pour la rencontre 2013.
Retrouvez toutes les nouvelles fiches techniques et les mises à jour des éditions précédentes sur le site :

http://eleveursfelins.merial.com

… onglet « bibliothèque ».

Voir aussi la bibliographie :

Pierre GANIERE et Marianne FONTAINE - Professeur Pathologie Infectieuse, Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes - Docteur vétérinaire, Service Technique Merial

Anderson JG. Diagnostic et prise en charge du complexe gingivo-stomatite félin. Waltham fucus (2003) 13(3) 410.

Hurley KF, Pesavento PA, Pedersen NC, Poland AM, Wilson E, Foley JE. An outbreak of virulent systemic féline calicivirus disease. J. Am. Vet. Med. Assoc. (2004) 224(2) 241-249.

Poulet H, Brunet S, Leroy V, Chappuis G. Immunisation with a combination of two complementary féline calicivirus strains induces a broad cross-protection against heterologous challenges. Ver. Microbiol. (2005) 106 17-31.

Radford AD, Sommerville L, Ryvar R, Cox MB, Johnson ... Dawson S, Gaskell RM. Endemic infection of a car colony with a féline calicivirus closely related tu an isolate used in live attenuated vaccines. Vaccine (2001) 19:4358-4362.

Radford AD, Turner PC, Bennett M, McArdle F, Dawson S, Glenn MA, Williams RA, Gaskell RM. Quasispecies evolution of a hypervariable region of thé féline calicivirus capsid atténués, les deux types disposant d'AMM.

Gene in cell culture and in persistently infected cats. 1. Gen. Virol. (1998) 79: 1-10)
par Mamiecat
Dimanche 20 Novembre 2016 12:36
 
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Calicivirus !

Comme conseillé par notre gentil modérateur Daeri, j’ai ouvert ce sujet parce que la santé des chats m’intéresse.

Quoi de plus normal pour une infirmière… même à la retraite ?

Et surtout, parce que j’ai toujours adoré les chats, et que je veux leur venir en aide… même âgée et de santé précaire.

Pour agir au mieux, dans le domaine de la santé vétérinaire, et surtout dans l’intérêt des chats, il faut apprendre à bien connaître son ennemi, ses ennemis… en l’occurrence ici, le calicivirus et tous ses mutants… Dieu, quelle cochonnerie !

Quand j’habitais dans une maison, à la campagne, j’ai été longtemps FA… d’abord seule, en famille avec l’appui d’un ami véto qui venait régulièrement à la maison boire l’apéro... Mais, j’ai vite été débordée par les sauvetages… cette souffrance animale due à l’errance, les abandons… Et, même avec la meilleure volonté, des moyens matériels et financiers confortables… on ne s’improvise pas FA du jour au lendemain, même si on croit bien connaître les chats et que l'on a une bonne formation médicale. Après pas mal d’erreurs, j’ai pris conscience des problèmes et je me suis tournée vers une asso sérieuse et réputée du coin, pour apprendre et surtout être accompagnée dans mes démarches, profiter de la compétence et du travail bénévole des vétos partenaires de cette époque… des bénévoles, personnes dévouées… qui sont devenues de véritables amis en me permettant d’apprendre sur le tas, d’enrichir mes connaissances.

Mon rêve aurait été de devenir véto… un métier fabuleux au service des animaux… mais très difficile, au niveau des études et aussi hélas devant la mort… pire, l’euthanasie ! Après bien des années, j’ai acquis une certaine expérience grâce aux personnes qui m’ont encadrée. Je leur dois beaucoup ! Merci !

En FA, je m’occupais surtout des chats refoulés de l’adoption, des chats malades, estropiés, handicapés… des laissés-pour-compte. Bien des adoptants veulent des chatons, et en bonne santé… c’est la dure réalité du terrain !

Parmi mes petits patients, j’ai eu des chats atteints du calicivirus à différents niveaux, différentes formes… certains s’en sont plus ou moins bien sortis sur le long terme même s’ils restaient porteurs à vie, d’autres y sont restés. J’en profite pour envoyer de tendres pensées à ces petits minous partis là-haut dans les étoiles, des petits patients que la science n’a pas pu sauver. Car, oui, le calicivirus est une véritable cochonnerie qui fait souffrir le chat, le traumatise… le mutile… qu’il est dur de voir ces chats recroquevillés sur eux-mêmes, se cacher pour souffrir en silence dans leur coin… ! Tous les vétos le disent, le calicivirus est très contagieux… il ne faut surtout pas sous-estimer cet ennemi !

C’est pourquoi, à partir de cette expérience acquise au fil du temps, je me suis tournée vers la prévention. Ne dit-on pas qu’il vaut mieux prévenir que guérir ? Il y a des solutions pour contenir ce fléau : des mesures sanitaires à respecter et aussi la vaccination.

Il y a quelques mois, j’ai rencontré un couple de braves gens qui ont adopté un chaton à la SPA, atteint du calicivirus depuis sa naissance. Ce chat a aujourd’hui plus de 3 ans, et de temps en temps, je le garde bénévolement chez ses propriétaires quand ceux-ci s’absentent. Ben oui, il est difficile de placer un chat contagieux dans un refuge même payant… le calicivirus n’a pas bonne réputation. Ce chat a un suivi véto exemplaire depuis ses 3 mois. Il a fait de très grosses crises quand il était chaton et ensuite junior… Sa langue était une grande plaie sanguinolente, ses gencives enflammées… Il a reçu plusieurs cures d’interféron, des mois de dopage de son systèmes immunitaire. Ses maîtres ont dépensé sans compter en suivi véto dès qu’il y avait une inflammation récidivente, en médocs, en alimentation adaptée… et ses crises se sont espacées, ses dents ont été sauvées… jusqu’à présent. Ne crions pas victoire trop vite ! Il n’aurait pas fait d’autres crises depuis 1 an… mais est toujours sous surveillance/suivi véto. Sa langue est cicatrisée, mais est restée déformée, ses gencives sont parfois un peu rouges, un liseré… mais il a la pêche ! Et dernièrement, ce couple envisageait d’adopter un autre chat… sain, car les soins du 1er chat sont bien sûr à prendre en considération pour leur budget. Mais voilà, le véto leur a déconseillé cette seconde adoption sous peine de contaminer le nouveau venu… ils sont bien déçus ! Bien sûr, ils pourraient adopter un 2ème chat porteur lui aussi du calicivirus… mais, d’après le véto, leur âge, leurs problèmes de motricité… ça ne serait pas raisonnable. Perso, je suis les consignes du véto quand je vais m’occuper du petit rescapé, afin de ne pas prendre le risque de contaminer mes minettes.

Heureusement qu’il y a des gens comme eux qui adoptent des chats porteurs du calicivirus… dans les assos/refuges, d’autres attendent leur tour.
par Mamiecat
Dimanche 20 Novembre 2016 17:00
 
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Calicivirus du chat !

J'espère que tu pourras faire des photos pour l'après opération, pour voir l'évolution favorable d'Olive ::lover::

Montrer avant/après... c'est encourageant pour les propriétaires de chats atteints... et surtout pour de futurs adoptants !
par Mamiecat
Mercredi 23 Novembre 2016 23:28
 
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Calicivirus du chat !

Une raison de plus de faire vacciner ses chats, même s'ils ne sortent pas, pour les personnes qui hésitent :(

http://www.24heures.ch/suisse/virus-tres-contagieux-attaque-chats/story/14547712

Un dangereux virus hautement contagieux touchant les chats a été détecté à la clinique vétérinaire de Zurich. Celle-ci n'acceptera plus de nouveaux félidés ces deux prochaines semaines. Le virus ne se transmet ni à l'homme, ni à d'autres animaux.

Très rare, la forme agressive du calicivirus félin se révèle mortelle dans près de 60% des cas, précise mercredi l'Université de Zurich. Le virus a déjà touché ces dernières années des cliniques vétérinaires aux Etats-Unis et dans d'autres pays européens.

Plusieurs chats sont morts

Les chats atteints du calcivirus félin présentent un état fiévreux et léthargique ainsi qu'un écoulement des yeux et du nez, une ulcération de la bouche, un oedème (gonflement) des pattes et du visage et une jaunisse. Les propriétaires de chats infectés doivent s'adresser à l'unité des animaux de compagnie de la clinique vétérinaire de Zurich ou au numéro de téléphone 044 635 91 29.

Pour l'heure, douze chats atteints par l'infection ont été annoncés à la clinique vétérinaire, des soupçons pesant sur sept autres félins. Quatre animaux ont péri, alors que le diagnostic final concernant quatre autres cas mortels n'a pas encore été déterminé.

Pas de médicament

Il n'existe aucun médicament contre l'infection, les soins prodigués se limitant à un soutien thérapeutique. L'origine de la maladie fait encore l'objet d'investigations.

Afin d'éviter toute contagion, la clinique a ordonné une mesure de quarantaine pour les chats. Celle-ci renonce pour l'heure à en accepter de nouveaux, à moins que ces derniers aient fait l'objet d'un traitement dans ses murs au cours des trois dernières semaines. Elle ne pourra pas non plus recevoir de chiens. La clinique informera de la levée de la quarantaine sur son site internet. (ats/nxp)

(Créé: 07.12.2016, 12h26)

Merci pour cette information très intéressante... ça fait peur, quand une clinique en arrive à devoir fermer son accueil... à devoir imposer une telle quarantaine !

Quand je pense qu'il y a encore des personnes qui ne protègent pas leurs chats par la vaccination... et plus grave, qui ne sont pas conscientes des dangers de la contagion directe et indirecte... cette maladie, est une véritable cochonnerie. A plus forte raison cette souche très virulente.
par Mamiecat
Mercredi 07 Décembre 2016 20:31
 
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Calicivirus du chat !

C'est super si l’antibiothérapie fonctionne aussi vite... perso, les vétos avec lesquels j'ai discuté du sujet, m'ont souvent dit que c'était les infections opportunistes qu'il fallait éradiquer, les surinfections au niveau des muqueuses enflammées, irritées...

Dans le cas de tes minous, c'est sans doute aussi ce qui s'est passé.

Il faut intervenir dès les premiers signes... ne pas attendre pour consulter le véto. C'est pour cela qu'un bon suivi véto est important... c'est vraiment indispensable si on veut limiter les dégâts.
par Mamiecat
Mercredi 07 Décembre 2016 21:27
 
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Calicivirus du chat !

j'ai vu le sujet sur cet incendie au telejournal. ça doit être hyper stressant, et pour les humains et pour les chats ! heureusement que tu as pu réintegré ton appartement car pas de deagts.
courage à vous.
par dominos
Jeudi 05 Janvier 2017 8:01
 
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Calicivirus du chat !

oui c'est une des differences entre l'humain et l'animal. nous on peut se raisonner (enfin dans la limite du possible). l'animal lui subit et reste traumatisé...
oui je comprends, pour le coryza il ne faut pas de stress, cela reactive la maladie...j'espère que ça va aller pour tes deux boules de poils. je suis de tout cœur avec toi.
par dominos
Vendredi 06 Janvier 2017 7:27
 
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Calicivirus du chat !

Qu'est-ce que je suis contente pour les minous, et pour toi ::lover::
par zara
Samedi 14 Janvier 2017 23:32
 
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Le toyger : le tigre miniature

Bien sûr que si, puisque la race a hérité de gènes issus du chat-léopard du Bengale. La race ne serait pas hybride uniquement si elle n'avait aucun gène provenant d'une espèce étrangère. Même un chat de gouttière qui a un arrière-grand-parent bengal est de ce fait un hybride.
Il est malheureux de voir que la race a de la publicité mensongère comme argument de vente, tout comme toutes ces races créées artificiellement par vanité humaine et je crois aussi beaucoup de cupidité !
par Candydoudou
Mardi 10 Mars 2015 15:36
 
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