Malgré la récurrence des orages actuellement, rares sont les animaux qui s’y habituent, et leur peur a même tendance à s’accentuer.

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Les phénomènes orageux continuent de traverser la France et nous nous y sommes presque habitués. Cependant, c'est loin d'être le cas de nos animaux de compagnie, chiens et chats, nombreux à afficher un inconfort voire une peur panique.

Cela se traduit généralement par des tremblements, une agitation, des gémissements, miaulements ou aboiements, un comportement de fuite et il n'est pas rare de retrouver son chien ou son chat prostré sous le lit ou dans la salle de bain.

Malgré la récurrence des orages actuellement, rares sont les animaux qui s'y habituent, et leur peur a même tendance à s'ancrer et à s'accentuer tout au long de leur vie si rien n'est fait.

Pour aider votre animal, il est important d'adopter la bonne attitude.

À éviter

Ne laissez pas votre animal seul dans le jardin. La panique pourrait amener votre chien à fuguer, votre chat à se réfugier dans le garage d'un voisin, sous une voiture ou dans un lieu dangereux pour lui. A la maison, il se sentira plus en sécurité.

Ne vous apitoyez pas sur votre chien ou votre chat et ne cherchez pas à le rassurer de façon exagérée en le câlinant, en le prenant dans votre bras: vous ne feriez ainsi que le conforter dans son comportement, en lui donnant, d'une certaine façon, raison d'avoir peur.

La bonne attitude à adopter

Votre animal doit avoir la possibilité de se soustraire comme il le souhaite aux stimuli de l'orage (éclairs et tonnerre): laissez le se cacher, sous un lit, dans un placard, là où il aura le sentiment d'être en sécurité. Respectez ce besoin.

Avant qu'il ne se cache et que la peur ne le submerge, tentez de distraire votre animal en focalisant son attention sur autre chose: jouez avec votre chien ou entamez une petite séance d'obéissance avec lui, récompenses à la clé. Stimulez l'instinct de chasseur de votre chat avec un pointeur laser ou un plumeau. Bref, détournez son attention et offrez-lui une expérience positive lors d'un orage.

En dehors des phénomènes orageux importants, vous pouvez effectuer un travail de désensibilisation de votre animal à l'orage.

Vous commencerez par un volume très faible de l'enregistrement sonore, tout en occupant en même temps votre animal avec une activité qui lui plaît (jeu, chasse, obéissance) et quelques friandises.

Dès lors qu'un niveau sonore ne génère plus aucune réaction chez votre chien ou votre chat, vous pouvez passer au seuil supérieur. Mais ne cherchez surtout pas à aller trop vite, ce serait contre-productif.

Si vous venez d'acquérir un chiot ou un chaton, ce même travail de désensibilisation est recommandé. Et si ce soir il tonne, faites-en un non-événement et occupez votre chiot ou votre chaton pour détourner son attention.

Les mêmes conseils sont valables pour le 14 juillet!

Les coussinets des chats ont différentes fonctions. Ils les aident à atterrir en douceur, à gagner en stabilité et à mieux appréhender leur environnement.

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Nombreux sont les propriétaires de chats à trouver leurs coussinets particulièrement mignons. Mais l’intérêt de ces petites « pelotes » situées sous leurs pattes va bien au-delà du simple aspect esthétique. Selon Live Science, les coussinets remplissent en effet des fonctions bien spécifiques.

D’après le biologiste américain Jonathan Losos, les coussinets que possèdent la plupart des carnivores sont probablement apparus il y a environ 50 millions d’années. Ils agissent comme un genre d’amortisseur, qui permet d’aider ces animaux à atterrir en douceur.

Absorber les chocs

En effet, l’intérieur des coussinets est constitué de poches de graisse en forme d’ellipse, qui absorbent les ondes de choc générées par un impact. Les coussinets aident aussi les chats à gagner en stabilité et à éviter les glissades.

Une étude réalisée en 2019 avait d’ailleurs révélé que les chats étaient capables de rendre leurs coussinets plus rigides avant un atterrissage, comme s’ils contractaient un muscle. D’après nos confrères, les caractéristiques surprenantes des coussinets des félins sont telles que certains scientifiques s’en sont inspirés pour développer de meilleures chaussures pour les parachutistes. Imprimées en 3D, les semelles imitent la structure remplie de graisse, ce qui facilitait les atterrissages.

Des coussinets à surveiller

Selon plusieurs experts, les coussinets permettent également aux chats de détecter de légères différences de température, ce qui les aide à mieux appréhender leur environnement. C’est d’ailleurs l’une des seules partie du corps des chats à posséder des glandes sudoripares. En suant, ils peuvent réguler leur température corporelle.

Mieux vaut donc garder un œil sur les coussinets de nos animaux de compagnie, car ceux-ci remplissent des fonctions vitales. En cas de changement de couleur, d’enflure ou de sécheresse extrême, il est recommandé de consulter un vétérinaire dans les plus brefs délais.

Très présents pendant l'été, les épillets s'incrustent dans la peau des animaux et peuvent gravement les blesser.

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Quand on le prend dans sa main, il paraît anodin, voire inoffensif. Un fragment d’épi que l’on trouve au gré des balades avec son chien, ou que l’on attrape dans son jardin. Pourtant, derrière son aspect presque bucolique, l’épillet peut représenter un vrai danger pour votre animal de compagnie.

Ce petit corps végétal, d’un à deux centimètres de longueur en moyenne, est une inflorescence qui pousse à l’extrémité de graminées sauvages. Il ressemble à un petit grain de blé.

Une fois sec et dur, il se détache et forme un harpon qui s’accroche à la peau du chien ou du chat et perce l’épiderme. Ce qui va provoquer une douleur aiguë à l’animal. Si l’épillet n’est pas retiré à temps, il peut entraîner de graves complications.

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Et il est difficile d’y échapper. Présents du printemps jusqu’au début de l’automne, ces petits épis essaiment les pelouses, les champs, les dunes, les bords de plage ou encore en montagne.

« En ce moment, nous avons plusieurs cas par semaine, voire par jour, de blessures avec des épillets. Cela touche surtout les chiens », note le Dr Charles de Langlois, vétérinaire et directeur des cliniques Vetovie, à Rennes et Cesson-Sévigné (Ille-et-Vilaine).

Douleur vive

Il faut dire que les épillets s’incrustent partout : dans les oreilles de l’animal (surtout si elles sont pendantes), les pattes, les parties intimes (la vulve ou le fourreau, selon que c’est une femelle ou un mâle), les yeux ou encore les narines. Et plus les poils sont longs, plus ils vont s’implanter.

Dans un premier temps, le petit épi reste attaché aux poils du chien ou du chat, et c’est lorsque ce dernier se lèche, qu’il l’accroche et le fait entrer dans la peau.

« Cela va créer une douleur très vive chez l’animal. Souvent, il va boiter après une balade. Il peut également avoir la tête penchée ou secouer sa tête, si un épillet est entré dans son oreille », détaille le Dr Charles de Langlois.

Inspecter son animal

Les plaies ne sont pas toujours visibles à l’œil nu. C’est pourquoi il faut inspecter minutieusement son compagnon après chaque promenade : passer les doigts entre les plis et les doigts des pattes, inspecter les oreilles, bien le rincer s’il était au bord de la mer et vérifier ses parties intimes.

Si vous détectez un épillet, il faut le retirer. S’il est peu ancré, il faut utiliser une pince à épiler ou une pince à écharde, après l’avoir désinfectée. Si un morceau reste ou si la plaie est plus profonde, il faut se rendre directement chez le vétérinaire.

Il y a un risque de migration : cela peut provoquer des trajets fistuleux sous la peau ou encore créer des otites très profondes, avec des tympans percés par les épillets. Dans les cas les plus graves, qui sont rares, l'épillet peut aller jusque dans le thorax ou l'abdomen et créer une infection ou une insuffisance cardiaque. Il faut alors opérer.
Dr Charles de Langlois
Vétérinaire

Vigilance également si des lésions sont déjà présentes sur l’animal. « Il peut avoir une plaie cutanée qui ne cicatrise pas, malgré le fait qu’on l’ait désinfectée et nettoyée. C’est souvent parce qu’il y a un épillet sous la peau. Il faut alors inciser pour retirer le corps étranger », poursuit le vétérinaire.

Faire des soins réguliers

Pendant la haute saison des épillets, il vaut donc mieux éviter de se balader dans des prairies non fauchées ou les zones non tondues des jardins. Il est également recommandé d’acheter des bandeaux pour protéger les oreilles pendantes. De quoi donner un style singulier à votre chien.

« Par ailleurs, il faut faire des soins réguliers de toilettage, des shampoings, mais aussi inspecter les oreilles et les doigts entre les pattes », conclut Dr Charles de Langlois. Bref, bichonner davantage votre compagnon, pour qu’il passe un été au poil.