Notre petit jack nous a quitté
Posté: Jeudi 09 Mai 2013 8:04Jack était un petit chat de 5 ans depuis le 2 avril dernier. Nous l'avions recueilli à la spa.
Depuis plusieurs mois et à priori plusieurs années selon les vétérinaires, comportementalistes et autres que nous avons consulté, Jack souffrait d'une dépression aiguë qui s'est transformée avec le temps et malgré les traitements entrepris en dépression chronique sévère.
Jack vivait avec un mal-être qui se traduisait par une anxiété généralisée, des pipis quotidiens en dehors de sa caisse et depuis plusieurs mois de l'auto-mutilation, une perte de poids considérable, l'arrêt du jeu et des insomnies. Nous avons tenté plusieurs traitements à base de psychotropes, après consultation d'un comportementaliste nous avons réaménagé notre intérieur mais rien n'y faisait.
Des examens n'ont pas révélé de désordre thyroïdien. La piste de la tumeur cérébrale a été évoqué mais sans résultat. Entre temps l'état de notre loulou se dégradait. Il se cachait, ne jouait plus et finalement à force de se les arracher n'avait plus de poils sur les côtés et le ventre.
Nous le regardions diminuer semaine après semaine en étant impuissants. Il ne s'intéressait plus aux jeux que nous avons essayé de mettre en place avec lui et alternait les phases d'agacement, d'apathie et d'agressivité envers notre autre compagnon, son copain un petit bouledogue.
Après une ultime visite chez le vétérinaire, elle nous a indiqué que toutes les ressources avaient été utilisé sur le plan médical et la situation ne pourrait que s'aggraver. La moindre chose était devenue source d'angoisse et d'anxiété pour lui (un geste un peu trop rapide, un couvercle qui tombe...). C'est la mort dans l'âme que nous avons suivi les conseils des vétérinaires que nous avons consulté et que nous nous sommes résolus à stopper les souffrances de notre loulou. Il n'était pas heureux et tentait de survivre plutôt que de vivre dans un monde qui l'angoissait à chaque instant. On connaît moins les caractéristiques de la dépression du chat par rapport à celle des humains, mais c'est horrible à constater au quotidien et quand il s'agit de votre animal adoré. Sa souffrance émotionnelle était bien là mais nous étions totalement impuissants...
Cela c'est passé lundi 6 mai, quelle horrible date, nous sommes allés mon mari et moi chez notre vétérinaire qui connaissait bien Jack. Pour moi j'étais dans le déni je crois, c'était une simple visite où nous allions faire le point sur la santé de Jack mais c'est tout....une fois que l'on a eu fini de parler de lui, la vétérinaire nous a dit que nous n'avions pas d'autres solutions...
Nous n'avons pas pu rester pour la piqûre, c'était au-dessus de mes forces. Je l'ai câliné, je lui ai dit une dernière fois tout mon amour et nous sommes sortis. Et depuis cette culpabilité nous hante....j'ai tellement honte de l'avoir laissé seul, lui qui ne me laissait jamais seule quand je pleurais ou que je vivais une situation difficile. Mais mon émotion de l'instant m'a dit de sortir...je crois que si nous étions restés je n'aurai jamais pu le laisser, je l'aurai ramené avec nous et cela n'aurait été que repousser l'échéance.
Il nous manque terriblement, nous l'aimions tellement...trop pour le laisser souffrir et le voir diminuer.
Je voulais par ce post rendre hommage à Jack, notre petit chat roux aux yeux d'or qui nous a accompagné dans les peines et les joies pendant 5 années...je t'aimerai toujours, tu seras toujours vivant avec nous et dans notre cœur.
Depuis plusieurs mois et à priori plusieurs années selon les vétérinaires, comportementalistes et autres que nous avons consulté, Jack souffrait d'une dépression aiguë qui s'est transformée avec le temps et malgré les traitements entrepris en dépression chronique sévère.
Jack vivait avec un mal-être qui se traduisait par une anxiété généralisée, des pipis quotidiens en dehors de sa caisse et depuis plusieurs mois de l'auto-mutilation, une perte de poids considérable, l'arrêt du jeu et des insomnies. Nous avons tenté plusieurs traitements à base de psychotropes, après consultation d'un comportementaliste nous avons réaménagé notre intérieur mais rien n'y faisait.
Des examens n'ont pas révélé de désordre thyroïdien. La piste de la tumeur cérébrale a été évoqué mais sans résultat. Entre temps l'état de notre loulou se dégradait. Il se cachait, ne jouait plus et finalement à force de se les arracher n'avait plus de poils sur les côtés et le ventre.
Nous le regardions diminuer semaine après semaine en étant impuissants. Il ne s'intéressait plus aux jeux que nous avons essayé de mettre en place avec lui et alternait les phases d'agacement, d'apathie et d'agressivité envers notre autre compagnon, son copain un petit bouledogue.
Après une ultime visite chez le vétérinaire, elle nous a indiqué que toutes les ressources avaient été utilisé sur le plan médical et la situation ne pourrait que s'aggraver. La moindre chose était devenue source d'angoisse et d'anxiété pour lui (un geste un peu trop rapide, un couvercle qui tombe...). C'est la mort dans l'âme que nous avons suivi les conseils des vétérinaires que nous avons consulté et que nous nous sommes résolus à stopper les souffrances de notre loulou. Il n'était pas heureux et tentait de survivre plutôt que de vivre dans un monde qui l'angoissait à chaque instant. On connaît moins les caractéristiques de la dépression du chat par rapport à celle des humains, mais c'est horrible à constater au quotidien et quand il s'agit de votre animal adoré. Sa souffrance émotionnelle était bien là mais nous étions totalement impuissants...
Cela c'est passé lundi 6 mai, quelle horrible date, nous sommes allés mon mari et moi chez notre vétérinaire qui connaissait bien Jack. Pour moi j'étais dans le déni je crois, c'était une simple visite où nous allions faire le point sur la santé de Jack mais c'est tout....une fois que l'on a eu fini de parler de lui, la vétérinaire nous a dit que nous n'avions pas d'autres solutions...
Nous n'avons pas pu rester pour la piqûre, c'était au-dessus de mes forces. Je l'ai câliné, je lui ai dit une dernière fois tout mon amour et nous sommes sortis. Et depuis cette culpabilité nous hante....j'ai tellement honte de l'avoir laissé seul, lui qui ne me laissait jamais seule quand je pleurais ou que je vivais une situation difficile. Mais mon émotion de l'instant m'a dit de sortir...je crois que si nous étions restés je n'aurai jamais pu le laisser, je l'aurai ramené avec nous et cela n'aurait été que repousser l'échéance.
Il nous manque terriblement, nous l'aimions tellement...trop pour le laisser souffrir et le voir diminuer.
Je voulais par ce post rendre hommage à Jack, notre petit chat roux aux yeux d'or qui nous a accompagné dans les peines et les joies pendant 5 années...je t'aimerai toujours, tu seras toujours vivant avec nous et dans notre cœur.
