Disparition de mon chat.
Posté: Samedi 18 Février 2023 17:50
Bonjour à tous,
Dans mon message de présentation, j’ai dit être le propriétaire de quatre chats mais j’aurais dû dire : j’étais propriétaire de cinq chats.
En effet, j’avais recueilli en septembre 2017, dans ce même jardin, Gaston, un matou à longs poils noirs auquel j’étais très attaché.
Gaston avait été très certainement abandonné car quand j'ai vu pour la première fois une petite boule à grands poils noirs cavaler dans mon jardin, j’ai vite constaté qu’elle n’était pas du tout sauvage. Très vite, il a été apprivoisé et est rentré à la maison.
Tout récemment, Gaston a subi un sort douloureux et c'est un peu ce qui motive ma présence sur ce forum.
Je voulais vous en faire part, si vous voulez bien me lire, car cet évènement pour moi catastrophique est, en plus de la douleur que je ressens, la source de nombreuses interrogations.
Peut-être, pourrez-vous répondre à ces questions.
Alors, voilà :
Samedi matin, comme à son habitude, Gaston trépigne devant la porte pour sortir au jardin. Vers dix huit heures trente, je vois Gaston près du portail et je pars faire une course en disant qu’il faudra que je le fasse rentrer.
A mon retour, vers 19h00, je suis surpris de ne pas le voir/02 ) j'ai été surpris de ne pas le voir. Je l’appelle mais personne ne vient. Je répète mes appels tout au long de la soirée et ce, jusqu’à 23h30 mais rien à faire, il ne se montre pas.
Je vais finalement me coucher car ce n’est pas la première fois qu’il passe une nuit dehors. Je me dis que je le verrai demain matin. Donc, dimanche matin, j'ouvre les volets en espérant bien le trouver devant la porte. Mais personne n'est là, je suis vraiment inquiet. La maison se trouve au bord de la rue principale et je commence craindre qu'il se soit fait écrasé. J'inspecte le long de la rue, les trottoirs, je ne trouve aucune trace, j'inspecte les jardins alentours, je ne vois personne.
Je l'appelle tout au long de la journée mais personne ne répond. La soirée du dimanche approche et Gaston qui d'habitude répond toujours à mes appels, reste silencieux. Je passe une partie de la nuit à l'appeler sans résultat. Je me résous à aller me coucher car le lendemain, le travail m'attend. Je suis d’autant plus inquiet que ce week-end, les nuits sont froides.
Le lundi matin, je me rends donc au travail, mais à midi je retourne chez moi et, bien que je n'y crois pas vraiment, je décide de sonner à la porte de ma voisine qui s'occupe elle aussi de chats et chez qui Gaston se rend de temps en temps.
La voisine en question m'ouvre sa porte et me montre Gaston qui est prostré sur la pelouse de son jardin. Elle était sur le point de venir sonner à ma porte pour m'annoncer qu'elle l'avait trouvé le matin même.
Quel soulagement de retrouver Mon Gaston. Je l'ai ramené chez moi bien affaibli.
Je suis retourné au travail avec soulagement et le soir même, je conduis Gaston chez le vétérinaire.
Le vétérinaire examine Gaston et constate qu'il souffre d'une insuffisance rénale aiguë, ces reins étant très anormaux. Il me dit tout de suite que son pronostic est très réservé sur le sort de Gaston. Il luis fait une injection de stéroïde/antibiotique et me remet un traitement par cachet. Il me précise qu'il est indispensable de le faire boire et manger ( de la viande de volaille.
Je retourne chez moi avec Gaston, je suis catastrophé et surpris. Je parviens tant bien que mal à le faire boire mais impossible de le faire manger et de lui faire prendre son traitement.
Le lendemain ( mardi ), je retourne donc au cabinet vétérinaire où je demande à un vétérinaire s'il serait possible de perfuser Gaston et de lui faire subir des examens échographiques car il s’affaiblit très rapidement.
J'obtiens donc un rendez-vous et dès le lendemain ( mercredi ), je dépose mon chat déjà bien mal en point, dès le lendemain matin ( ce mercredi ) au cabinet vétérinaire. Dans la matinée, le vétérinaire me téléphone pour m'informer que Gaston a un test positif au VIF et que ses reins ne sont plus en état de fonctionner. Il n'a plus d'autre choix que de l'euthanasier. Je me libère de mon travail et demande au vétérinaire d'attendre mon arrivée avant de procéder à l'euthanasie. Je dit adieu à mon Gaston puis le vétérinaire procède à l’euthanasie. Il ne me reste plus qu’a repartir chez moi avec le corps de Gaston.
Comme je l’ai dit, la mort de Gaston a été pour moi une catastrophe mais également une grande surprise. Je m'en veux énormément d'avoir été si ignorant car je n'ai pas vu les signes annonciateurs de cette catastrophe.En effet, un mois plus tôt, le 8 janvier au soir, je trouve mon chat prostré dans l'herbe. Dès le lendemain matin, je fonce chez le vétérinaire qui l'examine. Lors de cet examen, il constate que Gaston a une douleur dans le bas du dos. Il me dit que le chat a du être mordu lors d'une bagarre. Il me donne un traitement antibiotique ( clindaseptin ) et lui fait une injection.
Les jours suivants, le traitement semble fonctionner car Gaston se rétablit peu à peu et récupère son agilité. Cependant, durant cette période, je constate qu'il s'est amaigri et qu'il demande à boire plus souvent qu'à l'habitude mais je met ça sur le compte de son infection. Mais au fil du temps, je constate que les symptômes persistent mais restent discrets. Je ne mesure pas la gravité de la situation qui se révélera juste après.
Depuis la disparition de Gaston, je m'interroge :
Pourquoi m'a-t-il faussé compagnie le week-end où il est tombé gravement malade ?
Le vétérinaire n'aurait-il pas pu détecter l'insuffisance rénale ?
Aurais-je dû garder Gaston à la maison ?
En tous cas, je ressens une grande culpabilité pour n'avoir pas fait ce qu'il fallait pour sauver mon chat.
On dit parfois des animaux qui nous accompagnent qu'ils sont des '' bêtes à chagrin '', la période que je traverse en ce moment me permet de le confirmer mais je penserai toujours que cela a été une grande chance d'avoir trouvé Gaston dans mon jardin.
Je suis conscient que mon message est beaucoup trop long, je vous prie de m'excuser. Je l'ai écrit sans trop réfléchir. Par ailleurs, j'espère ne pas être trop ridicule d'exprimer la douleur de cette perte.
Dans mon message de présentation, j’ai dit être le propriétaire de quatre chats mais j’aurais dû dire : j’étais propriétaire de cinq chats.
En effet, j’avais recueilli en septembre 2017, dans ce même jardin, Gaston, un matou à longs poils noirs auquel j’étais très attaché.
Gaston avait été très certainement abandonné car quand j'ai vu pour la première fois une petite boule à grands poils noirs cavaler dans mon jardin, j’ai vite constaté qu’elle n’était pas du tout sauvage. Très vite, il a été apprivoisé et est rentré à la maison.
Tout récemment, Gaston a subi un sort douloureux et c'est un peu ce qui motive ma présence sur ce forum.
Je voulais vous en faire part, si vous voulez bien me lire, car cet évènement pour moi catastrophique est, en plus de la douleur que je ressens, la source de nombreuses interrogations.
Peut-être, pourrez-vous répondre à ces questions.
Alors, voilà :
Samedi matin, comme à son habitude, Gaston trépigne devant la porte pour sortir au jardin. Vers dix huit heures trente, je vois Gaston près du portail et je pars faire une course en disant qu’il faudra que je le fasse rentrer.
A mon retour, vers 19h00, je suis surpris de ne pas le voir/02 ) j'ai été surpris de ne pas le voir. Je l’appelle mais personne ne vient. Je répète mes appels tout au long de la soirée et ce, jusqu’à 23h30 mais rien à faire, il ne se montre pas.
Je vais finalement me coucher car ce n’est pas la première fois qu’il passe une nuit dehors. Je me dis que je le verrai demain matin. Donc, dimanche matin, j'ouvre les volets en espérant bien le trouver devant la porte. Mais personne n'est là, je suis vraiment inquiet. La maison se trouve au bord de la rue principale et je commence craindre qu'il se soit fait écrasé. J'inspecte le long de la rue, les trottoirs, je ne trouve aucune trace, j'inspecte les jardins alentours, je ne vois personne.
Je l'appelle tout au long de la journée mais personne ne répond. La soirée du dimanche approche et Gaston qui d'habitude répond toujours à mes appels, reste silencieux. Je passe une partie de la nuit à l'appeler sans résultat. Je me résous à aller me coucher car le lendemain, le travail m'attend. Je suis d’autant plus inquiet que ce week-end, les nuits sont froides.
Le lundi matin, je me rends donc au travail, mais à midi je retourne chez moi et, bien que je n'y crois pas vraiment, je décide de sonner à la porte de ma voisine qui s'occupe elle aussi de chats et chez qui Gaston se rend de temps en temps.
La voisine en question m'ouvre sa porte et me montre Gaston qui est prostré sur la pelouse de son jardin. Elle était sur le point de venir sonner à ma porte pour m'annoncer qu'elle l'avait trouvé le matin même.
Quel soulagement de retrouver Mon Gaston. Je l'ai ramené chez moi bien affaibli.
Je suis retourné au travail avec soulagement et le soir même, je conduis Gaston chez le vétérinaire.
Le vétérinaire examine Gaston et constate qu'il souffre d'une insuffisance rénale aiguë, ces reins étant très anormaux. Il me dit tout de suite que son pronostic est très réservé sur le sort de Gaston. Il luis fait une injection de stéroïde/antibiotique et me remet un traitement par cachet. Il me précise qu'il est indispensable de le faire boire et manger ( de la viande de volaille.
Je retourne chez moi avec Gaston, je suis catastrophé et surpris. Je parviens tant bien que mal à le faire boire mais impossible de le faire manger et de lui faire prendre son traitement.
Le lendemain ( mardi ), je retourne donc au cabinet vétérinaire où je demande à un vétérinaire s'il serait possible de perfuser Gaston et de lui faire subir des examens échographiques car il s’affaiblit très rapidement.
J'obtiens donc un rendez-vous et dès le lendemain ( mercredi ), je dépose mon chat déjà bien mal en point, dès le lendemain matin ( ce mercredi ) au cabinet vétérinaire. Dans la matinée, le vétérinaire me téléphone pour m'informer que Gaston a un test positif au VIF et que ses reins ne sont plus en état de fonctionner. Il n'a plus d'autre choix que de l'euthanasier. Je me libère de mon travail et demande au vétérinaire d'attendre mon arrivée avant de procéder à l'euthanasie. Je dit adieu à mon Gaston puis le vétérinaire procède à l’euthanasie. Il ne me reste plus qu’a repartir chez moi avec le corps de Gaston.
Comme je l’ai dit, la mort de Gaston a été pour moi une catastrophe mais également une grande surprise. Je m'en veux énormément d'avoir été si ignorant car je n'ai pas vu les signes annonciateurs de cette catastrophe.En effet, un mois plus tôt, le 8 janvier au soir, je trouve mon chat prostré dans l'herbe. Dès le lendemain matin, je fonce chez le vétérinaire qui l'examine. Lors de cet examen, il constate que Gaston a une douleur dans le bas du dos. Il me dit que le chat a du être mordu lors d'une bagarre. Il me donne un traitement antibiotique ( clindaseptin ) et lui fait une injection.
Les jours suivants, le traitement semble fonctionner car Gaston se rétablit peu à peu et récupère son agilité. Cependant, durant cette période, je constate qu'il s'est amaigri et qu'il demande à boire plus souvent qu'à l'habitude mais je met ça sur le compte de son infection. Mais au fil du temps, je constate que les symptômes persistent mais restent discrets. Je ne mesure pas la gravité de la situation qui se révélera juste après.
Depuis la disparition de Gaston, je m'interroge :
Pourquoi m'a-t-il faussé compagnie le week-end où il est tombé gravement malade ?
Le vétérinaire n'aurait-il pas pu détecter l'insuffisance rénale ?
Aurais-je dû garder Gaston à la maison ?
En tous cas, je ressens une grande culpabilité pour n'avoir pas fait ce qu'il fallait pour sauver mon chat.
On dit parfois des animaux qui nous accompagnent qu'ils sont des '' bêtes à chagrin '', la période que je traverse en ce moment me permet de le confirmer mais je penserai toujours que cela a été une grande chance d'avoir trouvé Gaston dans mon jardin.
Je suis conscient que mon message est beaucoup trop long, je vous prie de m'excuser. Je l'ai écrit sans trop réfléchir. Par ailleurs, j'espère ne pas être trop ridicule d'exprimer la douleur de cette perte.