Le chat dans l’histoire et la culture

Le chat a une place importante dans l’histoire et la culture à travers le monde.

Quelques exemples de la place du chat dans l’histoire et la culture

  • Dans l’Égypte antique, les chats vénérés et considérés comme des animaux sacrés. Les chats souvent représentés dans l’art égyptien. La peine de mort punissait leur mort.
  • Dans le Japon médiéval, les chats également vénérés et considérés comme des protecteurs des foyers. Les chats représentés dans l’art japonais, notamment dans les estampes ukiyo-e.
  • Dans la culture populaire occidentale, le chat souvent associé à la sorcellerie et à la magie. Les chats noirs souvent représentés dans les films et les livres d’horreur, et les sorcières souvent décrites comme ayant des chats comme compagnons.
  • Dans la culture chinoise, le chat est un symbole de chance et de prospérité. Les chats de porcelaine chinois, souvent appelés « Maneki Neko », souvent utilisés comme décorations dans les restaurants et les boutiques pour attirer la clientèle.
Le chat dans la culture
  • Dans la culture internet, les chats ont acquis une popularité considérable avec les « mèmes » de chats, des photos et des vidéos humoristiques mettant en scène des chats.

En somme, le chat a une place importante dans l’histoire et la culture à travers le monde, et continue d’être apprécié pour son élégance, sa grâce et sa personnalité unique.

Le chat dans l’histoire et culture

Dans l’Égypte, la Grèce et Rome antique

Le Smilodon (Smilodon californicus) est un ancêtre du chat. Ce félidé préhistorique vivait en Amérique du Nord il y a 15 000 ans. Il avait presque la taille d’un lion, et ses canines de 15 cm en faisaient un prédateur redoutable. En Amérique, on retrouve de nombreux restes de Smilodons. A la même époque, on trouvait le Megantereon en Afrique, Inde et sur les côtes méditerranéennes.

Le chat dans l’Égypte antique

Jusqu’en 2001, on pensait que les Égyptiens, pendant l’Antiquité, chats avaient domestiqué les chats. Mais la découverte des restes d’un chat aux côtés de ceux d’un humain dans une sépulture à Chypre repousse le début de cette relation au VIIe millénaire av. J.-C. (-7 000). La cohabitation des chats et des hommes est probablement arrivée avec le début de l’agriculture: le stockage du grain a attiré les souris et les rats, qui ont attiré les chats, leur prédateur naturel.

Les Égyptiens de l’Antiquité divinisèrent le chat sous les traits de la déesse protectrice Bastet. Il était donc craint et déifié. On a également retrouvé de très nombreuses momies de chats qui montrent à quel point les Égyptiens les vénéraient. Toutefois, ils pratiquaient également des sacrifices rituels.
Voir: le chat dans l’Égypte antique

Le chat dans l'histoire

Le chat dans la Grèce antique

Par contre, la Grèce antique ne connaît longtemps que les mustélidés, furet et belette. Plus tard, le chat sera importé d’Égypte et s’arrogera une place auprès des grecs. D’abord sous le nom de ailouros (« qui remue la queue »), puis à partir du IIe siècle avant notre ère, katoikidios (« domestique »).

Le chat dans la Rome antique

Les Romains, en revanche, vouaient une passion au chat. D’abord réservé aux classes aisées, l’usage de posséder un chat se répandit dans tout l’Empire et dans toutes les couches de la population, assurant la dispersion de l’animal dans toute l’Europe. Par contre, il fut satanisé en Europe durant une partie du Moyen Âge. Il ne connut de retour en grâce qu’à la faveur du romantisme. Le chat est l’animal romantique par excellence, mystérieux et indépendant.
Voir: le chat dans la Grèce et Rome antique.

Le chat dans l'histoire Mosaïque de Pompéi

Depuis le XVIIIième siècle

Le chat depuis le XVIIIième siècle

Dans la symbolique occidentale, le chat est associé à la malchance et au mal, d’autant plus quand il est noir, à la sournoiserie et à la féminité. C’est l’animal du diable et des sorcières. On lui attribue aussi neuf vies. Une première tentative de réhabilitation fut la célèbre Histoire des Chats: dissertation sur la prééminence des chats dans la société, sur les autres animaux d’Égypte, sur les distinctions et privilèges dont ils ont joui personnellement (1727) de François-Augustin de Paradis de Moncrif. L’auteur y prend la défense du chat à travers des références historiques, notamment à l’ancienne Égypte, qui se veulent érudites et constituent en réalité un pastiche de la pédanterie. Un certain nombre de lecteurs et de critiques ne discernèrent pas l’intention satirique. L’ouvrage, obscur et maniéré, rencontra de violentes attaques.

L’origine de cette symbolique réside dans le fait que cet animal est un prédateur crépusculaire d’une félinité souple, qui peut être surprenante de vivacité.

A partir du XIXe siècle, le chat s’est retrouvé symbole du mouvement anarchiste. A travers son image poétique, indépendante et gracieuse.

Le chat dans la culture

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