La chasse au phoque demeure un important volet du patrimoine culturel du Canada.
Les phoques sont chassés à diverses fins, telles que nourriture, combustible, vêtements, abris, etc.
Les collectivités éloignées de pêcheurs disposent de peu de perspectives d’emploi. De nombreux chasseurs seraient contraints à quitter leur foyer s’ils ne pouvaient chasser le phoque.
Les populations de phoques sont gérées selon un cadre de précaution et le gouvernement fixe des quotas annuels fondés sur des rapports scientifiques examinés par des pairs.
Les quotas de phoques sont fixés en fonction d’une approche écosystémique et en tenant compte des conditions de glace, du climat et de l’abondance des troupeaux.
Les phoquiers sont tenus de suivre trois étapes : étourdissement/mise à mort, confirmation de la perte de connaissance et saignée. Ce processus, d’abord recommandé en 2005 par le Groupe de travail des vétérinaires indépendants, est conforme aux recommandations de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).
Ce processus en trois étapes a pour objet d’assurer que les phoques ne sont pas écorchés vivants. Ils ne peuvent être écorchés qu’une fois que la mort est assurée par la saignée.
Les blanchons ne font pas l’objet de chasse commerciale au Canada. Cette chasse est illégale depuis 1987.
La population de phoques du Groenland au Canada est actuellement évaluée à 5,5 millions de bêtes, soit le triple de ce que ce qu’elle était au début des années 1970.
Le Canada mène régulièrement de rigoureux programmes de surveillance et d’évaluation.
Il naît chaque année un million de phoques du Groenland.
Aux niveaux actuels de population, les phoques du Groenland qui vivent au large de la côte Est du Canada consomment environ 6 millions de tonnes de poissons par année, dont 3 millions de tonnes dans la même région où les débarquements de fruits de mer commerciaux s’établissent à 0,9 million de tonnes par année.
Les 600 000 phoques à capuchon et 300 000 phoques gris, phoques annelés, phoques barbus et phoques communs consomment aussi de vastes quantités de poissons.
Il arrive souvent que des phoques remontent les rivières pour s’alimenter, manger les appâts des pièges, et causer d’importants dommages aux engins d’aquaculture et de pêche.
http://www.dfo-mpo.gc.ca/fm-gp/seal-pho ... ue-fra.htm