Eh bien voilà, je recommence... J'avais déjà tout écris et posté les photos il y a une heure, mais un orage brutal m'a tout éteint... Donc je suis bonne pour tout refaire...
Donc je vous présente tout d'abord mon petit James.
J'allais souvent à la clinique vétérinaire de mon "tonton de coeur" Guy, quand j'étais adolescente. Une cliente nous a un jour amené un chaton sauvage qui s'était pris dans un piège de chasseur. Le pauvre petit bonhomme s'était arraché la patte pour se libérer. Se débattant comme une furie, il ne nous facilitait pas la tâche pour qu'on le soigne.
Squelettique, mauvais comme la peste, laid comme un poux et handicapé... On ne lui prévoyait pas un avenir florissant. Sauf que...
Un jour, je suis arrivée dans le chenil de la clinique, et au lieu des feulements agressifs que je récoltais habituellement de sa part, j'ai eu une petite patte caressante à travers les barreaux, avec un amour de petit chat ronronnant...
A partir de ce jour-là, on décida de le lâcher dans la clinique, et il devint la mascotte. On le nomma James, pour son côté très fier, très "Lord".
Noël approchant, ma mère, innocente me demande "Tu as une idée de ce que tu veux comme cadeau?". Moi : "James". "Pas question!!"
Une semaine après il était pourtant là.
Comme vous le voyez, c'est devenu un très beau chat, adorable, et heureux de vivre. Son handicap ne l'empêche pas de monter aux arbres, de courir, ni encore moins de se faire respecter des deux molosses de la maison!!
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Voici ensuite mon petit Shanghaï :
Regardez la photo qui suit. Eh non, ce n'est pas une chatte avec ses petits... C'est un mâle castré avec des orphelins...
Mon histoire avec Shanghaï démarre à mon travail, en septembre 2005. En arrivant le matin, nous avons trouvé un chat que quelqu'un nous avait déposé devant le portail, sur un chiffon. Le chat était inconscient, en état de choc, ensanglanté de partout, squelettique. En le prenant nous nous rendons compte qu'il a de multiples blessures : 5 fractures au bassin, une à la patte avant gauche, coussinets arrachés, énormes hernie inguinale, brûlures de pneu sur less pattes arrières... Coussin chauffant, perfusion, radio... Nous avons peur de devoir l'euthanasier, tant ses blessures sont importantes.
C'était sans compter la volonté de notre petit chat des rues, qui reprends des forces de jour en jour. Ayant la mâchoire en mauvaise état, je dois le nourrir à la seringue pendant 15 jours. Au bout d'un mois, il réussit à re-marcher, seulement si je suis là pour l'encourager. Lorsque j'arrive le matin, il se lève, attends que j'ouvre sa cage, et monte se blottir dans mes bras. C'est le coup de foudre !! Seulement la question se pose : qu'allons-nous faire de ce chat, maintenant qu'il peut remarcher? La SPA? Le remettre dans la rue?? Hors de question! Je parle à mon copain de ce chat, le persuade (non sans mal) de le prendre à la maison en rééducation, le temps de lui trouver un bon foyer.
Le premier soir de son arrivée à la maison, surprise, on le retrouve blottit contre notre chien Ugo... et il est resté!!
Nouvelle surprise, le jour où on lui a présenté des chatons orphelins : sans complexe, dès la première seconde, il les a pris sous son aile, les élevant comme une mère, acceptant que les petits le tétent, s'endorment contre son ventre. Toilette, apprentissage de la propreté, surveillance sans relâche, c'est un vrai papa-poule.
Notre Shanghaï, malgré ses soins quotidiens (à cause de son bassin qui s'est ressoudé trop étroit et de sa hernie qui l'empêchent de faire ses besoins sans médicaments) est une vraie perle, un animal exceptionnel. Merci mon chat pour tout ce bonheur que tu nous offre.
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Et enfin, Zina, la petite dernière de la famille... Un des 4 chatons de la dernière portée que nous avions récupérés (jettée dans la salle d'attente de la clinique avec ses frères et soeurs, alors qu'ils n'avaient que quelques heures) et nourris au bibi. Placée 2 fois, rendue 2 fois traumatisée, elle est restée...
Ici avec ses frères et soeurs, à 4 semaines. C'est la troisième en partant de la gauche.
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Et là avec son papa adoptif, en plein moment de tendresse...
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Je vous présente aussi les 3 loups de la maison, qui veillent sur les chats avec amour.
De gauche à droite :
Ugo, Rottweiler de 6 ans et demi, sorti de la SPA à 18 mois. Il était prévu pour l'euthanasie. C'est le "tonton" des chatons orphelins, qui seconde Shanghaï dans sa tâche !
Au milieu Ridjie, bientôt 9 ans. Maltraitée pendant 5 longues années, elle garde des traces de son lourd passé mais est d'une gentillesse sans bornes.
Et puis le petit Gali, Springer Spaniel de 4 ans, abandonné sur l'autoroute cet été.
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Voilà toute ma petite famille ! Désolée pour ce roman, mais avec l'histoire difficile de chacun, pas évident de faire plus court !
A bientôt !