En effet cette expérience "positive" est super encourageante. Dormir en présence l'un de l'autre !
Pour ce qui est d'intervenir, je dirais aussi de ne pas le faire si cela ne dégénère pas. Ce n'est pas facile, je sais bien d'autant qu'on a envie de protéger la "victime"... qui risque de comprendre la manip et ainsi de se trouver "victimisée" encore plus, au lieu de chercher à s'affirmer et à poser ses propres limites.
Quand à "gronder" l'autre, même si c'est "gronder mou" comme j'appelle ça, ce n'est pas bon non plus.
Ce que j'ai testé ici par contre, c'est de les laisser physiquement de débrouiller tout leur parlant d'une voix apaisante, en s'adressant aux deux en même temps sans distinction, leur demandant "d'être gentils, etc..." Ils voient ainsi qu'il n'y a pas lieu de s'affoler et d'en venir aux mains, pardon, aux pattes
Autre chose que j'ai essayé, mais c'est avec le dernier qui n'a qu'un an, et donc encore joueur comme un chaton. Avec un adulte, c'est peut-être différent. Il voulait prendre le dessus sur un de mes autres mâles, je les laissais tenter de s'impressionner, tête contre tête comme des béliers ! Avec l'un qui feulait et l'autre qui avait peur... et à quelques dizaines de cm d'eux, je jouais toute seule avec la baguette à ficelle. Ca marchait à chaque coup, le petit (l'agresseur) ne pouvait pas résister et lâchait l'affaire pour venir jouer, et le grand voyait ainsi qu'il n'avait pas tant que cela à craindre du microbe, qui finalement ne faisait que de l’esbroufe.
Les semaines ont passé, il a finit par s'imposer, et maintenant que chacun respecte l'autre et ses limites, ils sont devenus même super copains, dorment côte à côte et jouent ensemble... poursuites et bagarres, mais là c'est du jeu