par Mamiecat » Dimanche 17 Janvier 2016 11:31
Moi aussi, je suis en admiration devant Béa qui sauve tant de minous, et qui a ensuite ce courage, cet abnégation de les placer en adoption ! C'est d'abord aux minous, à leur bonheur qu'elle pense. Que ça doit être difficile à la longue de se séparer de ces petites victimes de la vie avec qui elle a partagé tant de temps, de peur, de soutien... des minous qui sans elle ne seraient plus !
Perso, en FA, j'accueillais des estropiés, des malades, et j'étais incapable ensuite de m'en séparer... chaque fois, je me faisais piégée par mes sentiments sans écouter la voix de la raison. On ne peut pas tous les recueillir, c'est vrai, faut faire des choix, et quand au bout d'un moment il n'y a pas d'adoptant, on se dit... ouf, super, je vais te garder toi dont personne ne veut parce qu'il te manque une patte, parce que tu es aveugle, parce que tu es sourd, parce que tu as une maladie très contagieuse... ! Car c'est un véritable déchirement quand l'un d'eux est tout de même adopté. Même s'il ne sont pas à soi, il le deviennent très rapidement, très vite, de les rassurer, de les sociabiliser, de les soigner... on s'y attache, ils sont nos petits, nos tous petits.
Et pourtant, si on veut en sauver d'autres, comme Béa, il faut pourtant les mettre à l'adoption quand ils sont tirés d'affaires, car la maison et surtout les moyens financiers et humains ne sont pas extensibles... il faut faire de la place, se débrouiller pour assumer au mieux, ne pas se laisser déborder... Dieu que c'est dur de penser d'abord à l'intérêt de ces boules de poils recueillies plutôt qu'à son propre "moi" !
Sauver/Protéger/Aimer