Très honnêtement, je ne pense pas que gouttière / de race change grand chose, sauf dans le cas de races où la fragilité est déjà connue (Persan, Maine Coon, etc.).
Il y a des éleveurs qui font très attention à la génétique de leurs chats et à la santé générale des lignées qu'ils croisent. Les lignées, c'est une chose importante à vérifier quand on achète un chat de race. On peut aller en expo demander les avis des éleveurs les uns par rapport aux autres (très intéressants, les commérages entre éleveurs

), ou faire des recherches sur internet (mais ça ne fait pas longtemps que les lignées sont documentées et que les élevages ont des sites web à jour, et en général on n'arrive plus à trouver d'infos une fois qu'on dépasse les arrière-grands-parents).
J'ai pu croiser une éleveuse de persans qui, à force d'efforts de sélection, avait réussi à baisser de 10% le taux de mortalité de ses chatons (très élevé chez les persans) en quelques années. Donc oui, l'élevage d'où vient l'animal joue beaucoup.
Concernant les vaccins, je pense que c'est plus une question de loterie génétique que d'effet dû au vaccin en lui-même. La génétique va être le facteur influençant la réponse immunitaire du chat, et de là oui, il y a la possibilité de déclencher des cancers. Mais pour moi, si le chat est suffisamment sensible pour avoir eu une réaction au vaccin, c'est qu'il aurait fini par avoir ce cancer un jour ou l'autre.
Comme à chaque fois dans le domaine de la santé, il faut évaluer le ratio bénéfice/risque...
J'ai eu une gouttière soupçonnée d'être croisée Maine Coon, qui est morte à l'âge de 10 ans d'un cancer des reins foudroyant. Je n'avais que 7 ans quand on l'a eu, tout l'aspect "administratif / technique", c'était mes parents qui géraient. Le chat avait été stérilisé par les vétos qui l'avaient sauvée, mais elle n'a jamais eu ses rappels de vaccins, elle n'a jamais eu de suivis véto, elle mangeait les croquettes les moins chères de Leader Price et avait souvent droit aux restes de repas.
Je ne referais pas ces bêtises-là avec Oboe, parce qu'il est certain que la façon dont on s'en est occupé n'a pas aidé à ralentir son cancer.