Merci marineclementine pour ces liens. On peut bien sûr diffuser la lettre de François Hollande et c'est d'ailleurs une très bonne chose à faire
.
Pour en revenir au maire de Nîmes : se dédouanner en invoquant le principe de la "liberté" et considerer celle des autres comme de la "provocation" GRRRRRRRRRRR !!!
Et "l’on ne doit accepter aucune forme de violence, d’où qu’elle vienne, et que les opposants à la corrida doivent, eux aussi, adapter leur moyen d’expression à cet impératif de respect" : mais il était bourré à la sangrilla ce jour-là où quoi ? Les anti-corrida n'ont même pas répondu aux agressions des aficionados qui auraient portant bien mérité une bonne raclée !
Elisabeth63 a écrit:Quand on ne peut pas changer les hommes, on change les mots... et la torture devient la culture!
C'est tellement vrai
: ils justifient en tant qu'acte culturel leur soif de sang et de domination. Dans l'antiquité, il y avait les gladiateurs et les exécutions publiques ne sont pas de l'histoire si ancienne que ça, il fallait bien trouver une excuse pour perpétuer ces "traditions" morbides...
Elisabeth63 a écrit:Et bien, face à ce constat désolant, on ne parle plus, on choisit son camp.
J'ai remarqué qu'une bonne majorité des gens ne se sentent pas concernés : ils n'aiment pas la corrida, mais quelques bêtes tuées par an, qu'est-ce que c'est ? Tellement j'étais bouleversée après l'inscription de la corrida au patrimoine culturel, j'ai eu le malheur d'en parler avec mon collègue de bureau qui s'est énervé et m'a dit un truc du genre : "Mais P***n, vous (sous entendu ceux concernés par la protection animale) faites ch***, d'employer des mots comme "torture" c'est pas du tout adapté comparé à ce que subissent certaines personnes humaines, elles ! Vous n'avez vraiment rien d'autre à foutre!"...