Geneviève, Aron, Vache qui rit… toute une (belle !) histoire...
Aron est arrivé un peu par hasard chez Geneviève, le chaton était d’abord destiné à sa fille Elodie, dont le fiancé n’aimait pas les chats, il en avait peur. Geneviève a donc gardé le chaton, petite boule noire aux yeux jaunes, parce que sa fille et son « chum » comme on dit au Québec bossaient dans la journée.
Puis, histoire classique, Geneviève est en déprime, elle s’attache vite à l’animal qui lui tient compagnie, qui vient se blottir contre elle... La chaleur du chaton lui faisait grand bien et Geneviève pensait qu’il ressentait la sienne et que cela devait le rassurer, il était si petit dans ce nouveau foyer sans repère.
De plus Geneviève était heureuse de cette présence qui était si précieuse et si bénéfique pour son moral.
L’essentiel était que les deux héros de notre histoire soient parfaitement heureux ensemble...
Puis bien sûr, Aron passe par un stade de dérangement intestinal, classique aussi, le vétérinaire le met aux brisures de riz, à la viande hachée très cuite et à la Vache qui rit.
Aron est d’ailleurs vite accro à ce fromage célèbre dans le monde entier ! Fromage qui permet aussi de filer des comprimés aux chats ! Et donc, il guérit.
Arrivent les vacances, Elodie et son fiancé partent et laissent Aron là où il est, il grandit, au retour des congés, le fiancé anti-chat n’en revient pas de la taille que le chaton a pris en quelques semaines, du coup il en a encore plus peur...
Et arrive ce qui devait arriver, Aron s’installe définitivement chez Geneviève, qui dit que dans sa jeunesse, à la campagne, elle essayait d’apprivoiser les chats errants du voisinage.
Elle a cette phrase toute simple : « Le ronron c’est fabuleux ! ».
Bref la belle histoire continue...
Depuis onze ans, Aron vit avec Geneviève, dont le mari a parfois des ennuis de santé et doit aller à l’hôpital, le chat prend alors sa place sur son oreiller et se glisse dans ses bras, et quand le mari revient, il se couche entre eux. Pendant la nuit, il s’installe au pied du lit et lorsque Geneviève se réveille, il accourt toujours pour se coucher sur sa poitrine.
Aron pèse sept kilos, il est accro à la sieste, et Geneviève finit son récit avec cette découverte : « Je suis sa maîtresse, mais des fois je me demande si ce n'est pas lui le maître, allez savoir, les chats aiment choisir ! ».
Et oui, Geneviève sait maintenant, ou se doute fortement, que nous sommes choisis par nos chats et non le contraire...
C’est la force de cette belle histoire. Mais mine de rien dans ce récit tout simple, il y a tellement de jolis moments.
Et puis la Vache qui rit, c’est aussi toute notre enfance.
Miam, l’histoire est savoureuse ! Source : Micetto/Geneviève