par SandyG61 » Jeudi 19 Septembre 2024 22:31
Comme c'est dur encore... Cette nuit passée, m'Iggy est apparu dans mes rêves... Ce n'était pas un "bon rêve", et les bribes qu'il m'en restait au réveil m'ont poursuivi toute la journée... Et ce soir, où pour une autre raison, j'ai fouillé dans mes souvenirs, tout m'est revenu...
Mais pour reprendre un peu le fil de cette conversation, j'en reviens où j'en étais. Cela m'apaisera aussi peut-être...
Donc, mon Iggy a grandi peu à peu dans cet appartement de 90m2. Il s'est très vite approprié les lieux; comme tout chat, il faisait preuve de grande curiosité et d'esprit d'aventure, à se battre contre des plantes d'intérieur, à escalader des étagères, à se poster sur les rebords des fenêtres pour guetter oiseaux, chats errants et chien en laisse qui passaient dans la rue, à chasser tout insecte qui osait s'introduire dans ton espace.
Je t'ai habitué très vite à portee un collier, nous avions fait graver exprès un petit médaillon pour toi, avec ton prénom et nos coordonnées, médaillon que je garde bien précieusement encore aujourd'hui... pour ensuite tester le harnais dans l'appartement d'abord, puis dans l'immeuble (sous le regard ahuri des voisins 😅) et finalement dans les rues et le parc qui était près de la maison...
Je ne voulais pas d'un chien, que je considérais trop dépendant de l'être humain, mais en même temps, je voulais maîtriser ton instinct de félin, trop explorateur, trop téméraire et inconscient des dangers de l'extérieur... Dans mes souvenirs, tu adorais les promenades; dès que tu me voyais prendre le harnais, tu miaulais fou d'impatience de sortir... Je ne sais plus comment nous avons pu faire ça sans qu'aucun chien ou autre chat en liberté ne t'agresse... C'était, pour nous, je crois, un vrai plaisir partagé... Jusqu'au jour où nous t'avons emmené en laisse chez le vétérinaire, qui n'a pas du tout "apprécié" notre initiative et nous a fait tellement peur quant aux dangers que tu pouvais courir que nous avons fortement diminué les promenades pour, au fil du temps, arrêter... Je ne sais pas si ça a été une bonne décision... Tu aimais tellement, jusqu'à quelques jours avant ton "départ", tu as eu cette réaction d'impatience quand je voulais te redonner envie de bouger, de vivre, de retrouver un intérêt à la vie et que je prenais le harnais. Tu as été avide de sentir et vivre le monde extérieur même très affaibli. Je m'en veux. Mais je jure que j'ai dépassé plusieurs fois cette peur d'un possible danger extérieur pour toi pour continuer à te promener (quand nous étions en vacances dans un endroit calme, en campagne ou la nuit quand tout le monde dormait...). Mais, bien qu'habitant dans une grande ville pendant des années où il y a de la circulation et de la vie 24h/24, j'aurais peut-être dû tenter de vaincre ma hantise que tu finisses comme ces 2 chats morts renversés la nuit dans le fin fond de la campagne que j'avais eu étant petite... C'était au-delà de mes forces, toi, je t'avais adopté bébé et avais promis de te donner une belle et longue vie... Elle n'a pas été aussi longue que je l'espérais et peut-être pas aussi belle que tu le méritais, et pour cela, je ne me pardonnerai sans doute jamais.