Hommage à mon Iggy, mon bb d'amour

[SandyG61]

Mon Iggy, M'Iggy, mon Bb, mon Coquin, mon cœur et "mi vida". Comment te rendre un hommage à la hauteur de ce que tu as été pour moi et pour tes frères et soeurs d'adoption ? Pour moi, c'est impossible, du moins pour l'instant. Celles et ceux qui réussissent à rendre hommage doivent être relativement sereins, et moi, je ne le suis pas di tout. Peut-être un jour...? Je t'ai "abandonné" le 14 octobre, et depuis c'est presque une vie de zombie que je mène. Chaque fois que je pense à toi, les larmes et les regrets et les remords m'envahissent. Je survis en mode automate. Mais je veux tenter de te rendre un hommage digne, que l'on sache que si tu as eu pour "maîtresse" une humaine quelque peu pitoyable, que toi, au contraire, tu as été un exemple en tout point. Tu as été parfait, mon chat. Un jour, je te rendrai cet hommage que je veux aussi parfait que tu l'as été. En serai-je capable? Pour toi, je le tenterai.

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[Chef]

Merci pour cet hommage

Prenez-le temps d'encaisser, vous trouverez plus facilement les mots pour nous faire un bel hommage

[noubette]

oui, les mots vont venir, et les larmes avec ; mais tout cela viendra quand le moment sera venu

courage

[Shammy]

C'est toujours dur, pour Neige qui est partie en août l'année dernière je n'ai toujours pas fait son hommage, j'attends le bon moment.
Ce sera pareil pour toi, bon courage.

[SandyG61]

Tu étais unique, mon bb d'amour... À prendre si bien soin de moi ... Et ces quelques photos uniquement de ces dernières semaines où tu étais bien malade...

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Tu étais le seul à faire ça...

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Et curieusement, c'est là que tu te laissais caresser et ronronnais le plus et sans finir par me "mordiller" la main !! 😅

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[SandyG61]

"Un seul être "me" manque est tout est dépeuplé"...

Comment ai-je pu, mon bb d'amour, mi Iggy, mon vieux coquin coquinou, mon coeur, "mi vida"? Comment ai-je pu ne pas voir que tu étais malade plus tôt? Comment ai-je pu, une fois le verdict tombé, croire que tu vivrais encore quelques années malgré "tout"? Comment ai-je pu ne pas penser à ma vie sans toi ? Parce que ce n'était pas concevable pour moi autrement peut-être... Inconcevable de ne plus faire un lit sans que tu joues à cache-cache entre les draps ou à rattraper les plis des draps; inconcevable d'être réveillée par tes léchouilles ou miaulements ; inconcevable d'aller me coucher sans que tu réclamés une petite place à côté de moi sous le drap, et ce depuis que tu étais tout bébé; inconcevable de nettoyer les plantes sans que tu veuilles en croquer un morceau; inconcevable de changer le bac à litière sans que tu sois dedans au bout de 10 secondes; inconcevable de m'allonger dans le canapé sans que tu viennes patouner sur mon ventre et t'endormes au bout d'un certain temps; inconcevable de rentrer du travail sans que tu sois là à m'accueillir ; inconcevable que je sorte étendre le linge sans que tu ne réclames à sortir; inconcevable que je sois sur la table devant l'ordi ou à faire des bricolages ou des puzzles sans que tu viennes "m'aider"; inconcevable que tu ne viennes pas vérifier si qqch te plaisait de lon repas; inconcevable, finalement, de vivre sans toi.
Je me suis peut-être ou sans doute rendue trop vite, mon chat. Tu as toujours été si plein de vie et si combattant envers les changements que je t'ai imposé de vivre. Tu aurais peut-être pu te battre plus courageusement que moi. Donc je ne suis pas sûre d'avoir bien fait ce 14 octobre dernier. Je ne le saurai jamais. J'aurais beau regarder le ciel, de jour comme de nuit comme je le fais chaque jour et chaque nuit, en pensant à toi, en t'adressant mes excuses, en espérant que tu ne m'en auras pas voulu de t'avoir "délaissé", de ne pas t'avoir compris, je ne le saurais jamais et m'en voudrais certainement toute ma vie. Comme toutes ces fois où j'étais malade, tu me dirais certainement avec tes yeux de me rétablir, que tu n'aimes pas me voir si mal, mais tu n'es plus là et sans toi, ce monde me semble bien dur, bien vide, bien "dépeuplé"... Comment ai-je pu décider que ta vie devait finir ainsi le 14 octobre dernier si la conséquence de cette décision était inconcevable ? Comment ?

[LiliDG]

[SandyG61]

La nostalgie, c'est se rendre compte que certains moments insoupçonnés du passé nous ont rendus heureux.

Oui, c'est ça que je ressens aussi aujourd'hui en pensant à toi, mon Iggy.
Le bonheur de ce premier regard, celui de ce premier dodo contre moi, celui de jouer à cache-cache toi et moi dans l'appartement qui était le nôtre, celui de te voir te mettre sur mes cahiers et livres quand j'étudiais puis quand je préparais mes cours... Le bonheur de te voir sur le rebord de la fenêtre à faire ces miaulements bizarres quand tu apercevais un petit zozio dehors, celui de te promener (même si en laisse) dans les parcs et te voir renifler chaque brin d'herbe, d'humer l'air ; celui de te voir préparer ton coup pour te "percher" sur mon épaule ; celui de te voir allongé de tout ton long profitant du soleil. Et j'en oublie certainement, mais non seulement je me rappelle ces moments-là, de bonheur que je crois qui était partagé, mais aussi de ces moments de bonheur pour moi de te voir en pleine séance de toilette mutuelle et de jeux avec tes copains félins, de t'avoir et te voir allongé sur mon ventre à faire un gros dodo avec tes petites pattes sur tes yeux, de te sentir près de moi chaque soir avant de m'endormir, de t'entendre miauler derrière la porte d'entrée quand je tournais la clé pour rentrer, ou de t'entendre descendre les escaliers en courant les fois où tu n'étais pas déjà derrière la porte.

Oui, "à côté" des remords, c'est bien la nostalgie de tous ces moments passés, qui alors me semblaient curieux ou drôles ou naturels, qui aujourd'hui me rappellent ces petits bonheurs que j'ai pu vivre grâce à toi et qui me manquent et que je regrette de ne pas avoir vécus ou estimés à leur juste valeur.

Tu étais mon rayon de soleil, même lorsque tu déperissais. Avec toi sont partis une partie de mon amour, de ma joie, de mes illusions, de mes espoirs. Ton "frère" et tes soeurs sont un peu ce qu'il me reste de toi et je me "bats" du mieux que je peux contre ma tristesse et mes remords et cette nostalgie, et je les aime très fort mais c'est tellement dur, je ne me sens même plus "légitime" à en prendre soin quand je pense que je n'ai pas été à ma hauteur pour toi. Surtout qu'ils ont un certain âge eux aussi, leurs problèmes de santé et je me sens dépassée et tellement seule... Cette confiance en moi que j'avais, je ne l'ai plus, et j'ai du mal à l'obtenir des professionnels à qui je demande de l'aide ... En sortirons-nous un jour...?

Pour finir en chanson: je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai...♥️♥️

[LiliDG]

C'est très beau, cet amour partagé, très précieux !...
Gardez confiance en vous, avec tout cet amour, vous les aiderez énormément, vos chats... Moi non plus, je n'ai plus très confiance dans les professionnels actuels... mais j'essaie de garder confiance en moi : je connais mes chats, leurs forces et leurs faiblesses, et les miennes - et je fais au mieux que je peux. Comme vous ! Ils ne sont pas éternels, n'ont pas le même rythme de vie que nous, mais nous les aimons tellement le temps de leur court passage et nous faisons au mieux...
(et nous culpabilisons, mais c'est une étape normale de tout deuil...)

[SandyG61]

Mon cher bb d'amour, mon cher Iggy! Combien c'est dur encore... Et plus dernièrement où tu apparais dans mes rêves les plus incroyables, si surprenants et improbables... Et ça me réveille, et je les écris, du moins ce qu'il m'en reste. Et le sommeil fait place à chaque fois aux remords, à la tristesse, à cette angoisse de si j'ai fait ce qui convenait de faire il y a 4 mois... Et ensuite je passe mes journées comme je peux... Mais que c'est dur. Je ne parle de toi à personne, et dès que les conversations s'orientent vers mes chats, je les détourne. Je ne peux pas, c'est au-delà de mes forces.

Et la semaine dernière, une éthologue est venue voir "ton frère et tes soeurs de coeur", et elle m'a donné des conseils pour qu'ils ne s'ennuient pas trop. Et je me suis souvenue de jouets que nous avions achetés pour toi... Et j'ai ressorti ton sac... Ce sac où étaient ton biberon, ton 1er petit lit, ton collier avec ton médaillon gravé... Et combien de souvenirs sont remontés !! Et de larmes ont coulé...
Et dans ce sac se trouvaient aussi les harnais, les colliers et les laisses que nous avions achetés pour toi, puis pour tes copains. Car nous pensions qu'ils seraient comme toi, à vouloir être promenés comme des chiens... Mais non, eux, c'était placage au sol et on ne bouge plus... Non, tu étais le seul à miauler d'impatience quand tu me voyais prendre ton harnais et ta laisse. Et ce, jusqu'au dernier moment pratiquement... C'est peut-être ce dernier plaisir que j'aurais pu te donner le 14 octobre 2023. Une dernière promenade. Si tu n'étais pas aussi faible physiquement, j'y aurais peut-être pensé, mais chaque pas t'étant difficile, j'avoue que ça ne m'est même pas venu à l'esprit, alors qu'aujourd'hui je suis presque sûre que tu aurais adoré et trouvé la force pour ...

Donc, encore une fois, en plus des remords, ce sont des moments de bonheur passés et retrouvés par ces objets qui me sont tellement douloureux aujourd'hui... Je suis si désolée, je m'en veux tellement, si tu savais... Et je ne trouve presque rien dans cette vie qu'est la mienne aujourd'hui qui m'aide à retrouver la force ou l'espoir que toi, tu me donnais. Je fais ce qui m'est possible -psychologiquement, physiquement, financièrement et matériellement - pour tes copains. Mais c'est très dur ça aussi. Eux ne sont pas toi, mais ils me rappellent tellement toi, et eux sans toi, c'est comme moi sans toi, nous ne sommes plus les mêmes... Du moins, c'est mon impression...

[LiliDG]

[SandyG61]

" quand on vit trop beau, trop fort, on en oublie le temps qui passe
Comme on perd un peu le nord au milieu de trop vastes espaces
À peine le temps de s'y faire, à peine on doit laisser la place
Oh si je pouvais...

Encore un soir, encore une heure
Encore une larme de bonheur
Une faveur, comme une fleur
Un souffle, une erreur

Un peu de nous, un rien de tout
Pour tout se dire encore ou bien se taire en regards
Juste un report, à peine encore, même s'il est tard"

De très belles paroles qui ressemblent tellement à ce que je pense depuis le 14 octobre... J'aimerais tellement revenir en arrière, mais le temps ne défile que dans un seul sens... Et je dois apprendre à vivre avec ce poids énorme de la culpabilité et des regrets, et d'avoir vécu, un peu comme toi, sans penser au lendemain, à ce lendemain sans toi, mon Iggy. Et je suis si fatiguée, inconsolable. Je me sens si "usée", vieillie, sans force... Le peu qu'il m'en reste, c'est surtout pour gagner l'argent qui me permet de prendre soin du mieux que je peux de tes copains. Tu étais apparemment ce qui me donnait cette force et cette envie, tu étais et resteras mon amour avec un grand A et "mi vida".

[LiliDG]

Beau poème de Jean-Jacques Goldman... les poésies, les chansons, nous aident parfois quand on se sent triste et qu'on ne peut le dire à personne...
Comment va ta petite troupe ? - je ne me souviens plus s'ils peuvent sortir, le printemps arrive, s'ils sont comme les miens ils vont aimer le retour du soleil !

En relisant, je réalise que j'avais "oublié" que tu avais rêvé de lui, ton Iggy... Je n'ai rêvé qu'une seule fois de ma Vanille (partie fin 2018) et ça m'avait rendue tellement heureuse ! J'avais même retrouvé son odeur, dans mon rêve... j'aimerais rêver plus souvent de mes disparus...

[noubette]

Sandy, je lis, je lis tes différents textes, ceux sur Iggy, ceux sur la vie qui continue cahin caha avec les autres chats. Je lis mais ne réponds rien. Je n'ai rien à en dire. Ils se lisent, ils s'écoutent, et puis ... respect.
Écris tant que tu voudras. Tu as une lectrice.