Lulido a écrit:Hehe, je me disais bien vu ton phrasé que tu devais être québécois - sans offense ^^ un de mes chats se nomme Montréal, tu imagines comme j'aime cet endroit.
Quel joli nom. Du coup tu me donne envie de rebaptiser mon chaton Paris

Lulido a écrit:Personnellement si tu es prêt du Mont Royal, je ne la laisserais pas se promener en totale liberté. Si mes souvenirs sont bons, il y a pas mal de rues passantes autour, et surtout le parc est rempli de racoons...
Mes souvenirs et connaissances des chats datent de ma tendre enfance surtout. Je me demande si ce que je vivais alors est pratique courante de nos jours. Mais nos chats dormaient et mangaient chez nous, à la maison, pour ensuite vivre leur vie à l'extérieur. Ils demandaient la porte pour sortir, et miaulaient pour entrer, tout simplement. Je garde un souvenir indélébile de l'un d'entre eux, un tout gris. Lui il nous suivait lorsqu'on allait glisser (déballer les pentes) en hiver. Ce n'était pas de la marche au pas bien sûr, mais invariablement, inévitablement, il suivait de loin. Un peu comme si il nous espionnait. Et lorsqu'on se retournait pour le regarder, là il se cachait. Dès qu'on se remettait à marcher, il recommançait à suivre.
C'était il y a un peu plus de 35 ans.
Honnêtement, je ne sais pas trop. Ça peut être dur la vie à l'extérieur avec les luttes de territoires. Peut-être qu'un chat est plus heureux si on peut lui éviter ça.
Pour les ratons à Montréal, et les mouffettes aussi, l'administration municipale les nourrit à très grande échelle, avec de la nourriture qui traite en même temps contre la plupart des infections. Je crois qu'il n'y a que des rats dont on doivent craindres, et je crois qu'on ne les retrouve pas en grand nombre dans la nature.
Sérieusement, je ne sais pas. Je suis un peu perdu, un disque vierge. Car il y a environ un mois, j'ai commencé à partager mon objectif d'acheter un chat à mon chien, sur un forum de discussion Français à propos du Shiba Inu. Des passionnés de chats ont fait mon éducation.
Je percevais ces êtres comme des entitées entièrement autonomes, desquelles on ne peut à peu près rien tirer. Ils sont comme ils sont, ils ont pas besoin de nous, on a pas besoin d'eux, mals la cohabitation est tout de même agréable pour les 2 parties. Je percevais le chat comme une peluche vivante, avec laquelle mon chien pourrait s'amuser.
Oh. Certaines n'étaient pas du tout d'accord. Dont une qui enseignent un tas de trucs à son chat. Il y a quelques jours, j'ai découvert qu'il y existe des concours d'agilité féline. Je sais pas trop. Possible que ça prenne un temps fou, du temps dont je ne dispose pas.
Mais bref, le plus important. Ma perception a clairement évolué, et tant mieux. Je passe beaucoup de temps avec mon chaton, à au moins lui enseigner à être un chat. Elle est insécure aussi. Le traumatisme de la séparation trop précoce l'a rendue très insécure. Donc je passe un temps considérable à coller mon visage au sien. Je l'appelle, avec un petit code entre nous (je fais des bisous un peu comme un poisson, des tout petits bisous très rapides, bon bref), elle s'approche de mon visage. Elle semble adorer le redécouvrir, elle s'approche et me donne des coups de pattes sur les lèvres, joue avec mon nez, en ronronnant. Elle tente de se frayer un chemin entre mon épaule et mon mentons, pour se blottir, et je la laisse faire. Je lui enseigne ainsi que sa confiance ne sera jamais trahie. Qu'il est bon de vaincre sa crainte, qu'il ressort toujours du bonheur, de venir s'approcher de moi, que sa vie est ainsi plus belle.
Je la socialise aussi à l'occasion. Je la sors avec moi, elle passe entre différentes mains.
Je tente d'aiguiser son instinct de prédateur justement. À date, elle ne joue qu'avec mes doigts. Même une toute petite bou-boule pour chaton, minuscule légère et touffue, l'effraie. Je m'amuse donc à tirer la bou-boule avec un fil de soie, pour que chaton réagisse à quelque chose qui tente de fuir, etc etc.
Bref, j'ai réalisé que surtout à 1 mois environ, un chaton est bien plus qu'une peluche vivante autonome.
C'est un chat de Sibérie. Il devrait bien vivre avec l'hiver qui approche. Donc je crois que ce que je vais faire, c'est laisser passer 2 bons mois, débuter le cycle de vaccination, et marcher dehors au moins dans la ruelle, pour voir si naturellement il me suit de près. C'est vraiment difficile à anticiper pour le moment. Si c'est comme pour le chien, lorsqu'on débute à l'enfance c'est plus facile, car ils sont pot-de-colle à cet âge. Sana est libre quand on va à la montagne.
Il faut dire que je travaille très fort avec mon chien, pour obtenir une marche au pas, libre, même dans la rue. 4 mois et demie, dans un bon jour, elle peut marcher 200m environ sur le trottoir, de façon très sécuritaire. Je laisse trainer une laisse par terre, je peux la rattraper d'urgence en cas de besoin. Je suis entraîneur sportif. Une bonne partie du bonheur que je peux offrir à ces animaux arrive l'été, alors qu'on se déplace pour aller compétitionner. Pour sûr, j'apporterai autant le chat que le chien. Pour sur, à chaque fois, j'en profite pour passer un moment en nature avec le chien. Laisser le chat à l'hotel n'est pas un problème. Mais est-ce envisageable de passer de brefs moments "en famille" et en liberté? Avec un guguss de géolocalistion en temps réel au cou de chacun peut-être. Je sais pas. Ça va aller selon le tempérament et les aptitudes des 2 bêtes.
Ton idée d'un harnais n'est pas vilaine non plus.