par bruno1131 » Jeudi 20 Juin 2013 18:59
Bonjour à tous.
Je viens d'être confronté au décès de mon chat persan qui avait 11ans 1/2. Je culpabilise beaucoup, car il est décédé quelques semaines après avoir déménagé et je me demande si se changement ne l'a pas stressé (il s'était pourtant le jour-même habitué à son nouveau logement) et déclenché la maladie.
Je vais reprendre l'historique pour mieux présenter. Mon chat vivait en appartement, en pleine santé. En février je constate une tâche dans un oeil, consulte le véto qui diagnostique un ulcère d'origine virale et prescrit traitement ; 3 semaines plus tard l'ulcère s'est résorbé, tout va donc pour le mieux. Mi-avril je déménage et pars habiter avec mon chat en maison dans laquelle il prend immédiatement ses aises sans manifester d'inquiétude (le jour-même il s'alimente, boit et fait ses selles). Fin avril, forte diarrhée, consultation véto qui prescrit traitement ; la diarrhée se passe en qq jours mais mon chat ne se ré-alimente pas, semble apathique, retour chez véto qui lui injecte un antibiotique car constation fièvre ; retour à la maison, légère amélioration d'une journée, le temps d'effet de l'injection, puis de nouveau apathie et le chat se cache derrière canapé, re-véto (la fièvre a disparu) qui l'hospitalise alors sous perfusion et effectue une analyse de sang. Le lendemain le diagnostic tombe : invasion des globules blancs et présence de pus dans les poumons. Deux choix me sont proposés : intervention chirurgicale pour ponctionner le pus avec obligation de refaire cela ensuite chaque jour sous anesthésie avec très peu de chance de succès, ou euthanasie pour abréger les souffrances. J'ai donc choisi l'euthanasie et j'ai assisté à l'endormissement définitif de mon chat qui est parti en ronronnant sous mes dernières caresses.
Depuis je ne parviens pas à trouver la quiétude, fais des cauchemards et culpabilise d'avoir déménagé alors que rien ne m'y obligeait.
Bien qu'il n'y ait pas eu d'autopsie, je me demande si ce n'est pas la pif (mon chat pouvait être porteur du coronavirus qui a muté suite au stress provoqué par le déménagement : en effet pensant limiter le stress, mais ai-je bien fait, je n'ai amené mon chat dans le nouveau logement que le lendemain une fois tous les meubles ré-installés, le laissant seul une nuit dans l'ancien appartement, certes vide de meubles, mais en prenant soin de laisser sa gamelle d'eau et croquettes, sa litière, sa couverture du canapé.
Ou alors un irréversible processus infectieux était-il déjà engagé lors de ce déclenchement d'ulcère à l'oeil ?
Merci d'avance de votre lecture et de vos réponses.