PIF et coronavirus du chat

[Moune14]

Je suis vraiment désolée, mais la PIF est incurable... Les très très rares miracles qu'on connait concernent en fait des chats qui n'avaient pas la PIF : il y a énormément d'erreurs de diagnostiques. J'espère que c'est ton cas, tu peux pour cela aller sur le site du Dr Addie et comparer avec les analyses de ton chat, certaines données permettent d'exclure totalement une possibilité de PIF.

Un chat qui a la PIF peut mourir en 48h comme en un mois au grand maximum, mais la fin est inéluctable. L'interféron ne marche pas non plus.

Concernant ton autre chat, ce qui se transmet ce sont les coronavirus qui ne rendent pas malade. C'est uniquement quand les coronavirus mutent que la PIF se déclenche. Ton autre chatte a sûrement des coronavirus, comme 90% des chats, mais ça ne veut absolument pas dire qu'ils vont muter en PIF, rien ne permet de le prévoir ni de l'empêcher. Aucun problème à les laisser ensemble.

[Beene]

Merci pour ta réponse Moune.

Effectivement l'état de la petite empire d'heure en heure, malgré le diurétique administré ce matin. Je ne sais pas si elle va passer la nuit.

Le plus traumatisant dans cette maladie est que les symptômes sont très discrets, se déclarent très tard dans l'avancée de la maladie, et l'emportement est fulgurant.

La pauvre petite a tout juste 1 an et 4 mois. Je reste près d'elle jusqu'au bout.

[Daeri]

Je ne peux hélas que t'apporter tout mon soutien

Le jour où la cure sera trouvée pour débarrasser les 80% de nos chats qui portent en eux cette bombe à retardement... Ce sera un peu comme la découverte du vaccin contre le thétanos pour nous...

[Titounette]

de tout coeur avec toi ce n'est vraiment pas coll à vivre pour vs deux plein de courage pour cette épreuve

[laurena410]

Bonsoir,

J'ai une question

J'ai un chat que j'ai recueilli il y a maintenant 3 ans. Il s'appel Woody, je l'ai trouvé dans la rue. Il a grandi que des pattes arrières et des dents. Il a une scoliose et la queue en pompon, il est adorable mais ne ressemble pas à grand chose.

Au mois de septembre, en rentrant de vacances, j'ai trouver un petit chat de 7 semaines sous ma voiture, même parents que Woody (ils font des portées tous les ans dans ma rue et je ne peux les attraper pour les stériliser, bref...)

Ce petit chaton, une femelle que j'ai donné à une dame que je connais (et qui l'a nommé Kissy), à déclarer la maladie de la PIF et est décédée lundi.

Je voulais savoir si cela était héréditaire, si Woody avait plus de chance (ou plutôt de malchance) de déclarer la maladie. J'ai lu que les chats à risque présentait souvent des problèmes de croissance et des problèmes gastrique. Lorsque j'ai eu Woody, il a eu une longue période de diarrhée que j'ai eu du mal à résoudre et il lui arrive de vomir jusqu'à 6 fois par jour. Avec une nourriture spécifique, il vomi qu'une fois tous les deux jours environ. Les vétos ne savent pas ce qu'il a mais il est comme ca depuis 3 ans. Coté croissance, on ne peut pas dire qu'il est au top puisqu'il ressemble d'avantage à un lapin avec ses longues pattes arrière.
J'ai également lu que le stress pouvait déclarer la maladie et nous allons déménagé d'ici 3 mois.

Ils n'ont pas été en contact direct mais j'ai pu transmettre la maladie par mes vêtements. Je fais toujours très attention lorsque je trouve un chat et me lave les mains en cas de sida du chat mais je n'avais jamais été confronté à la PIF.

Voilà, je sais qu'on ne peut prévoir la maladie mais j'ai l'impression que Woody est un chat prédisposé. C'est tellement triste ce qui est arrivé à la petite Kissy, je suis inquiète pour Woody et mes deux autres chats de 10 ans du coup.

Quelqu'un pourrait m'éclairer sur le cas de Woody ?

Merci

[Daeri]

Hello,

Durant la petite année que je consulte ce forum, je n'ai jamais entendu dire que la pif était héréditaire (sinon ce serait une maladie génétique non ?) par contre qu'elle était très contagieuse ! Il parait que la majorité des chats portent le virus, que les tests ne servent à rien tant que la maladie n'est pas déclarée... je n'en sais pas plus et ne peut dire dire au sujet de ton petit Woody :/

[laurena410]

Merci pour ta réponse
Si personne n'a entendu que cela pouvait avoir un facteur d'hérédité, je pense que je l'aurais lu également dans les différents documents sur la maladie. J'ai besoin d'être rassuré je crois.
Merci encore

[tyluma]

Voilà ce que j'ai pu trouver sur la PIF et l'hérédité:

La PIF n'affecte-t-elle que les chats à pedigree ?
La PIF affecte les chats de pure race et ceux des populations non sélectionnées, cependant la maladie se déclare généralement chez les jeunes chatons, elle est donc fortement liée à l'élevage félin. Cette maladie est également augmentée par un élevage inadéquat, en particulier à cause de la surpopulation (refuges, grands élevages à forte population). Nous savons également que la susceptibilité héréditaire peut compter pour 50% ou plus du risque de développer une PIF. Bien que la PIF se déclenche dans toutes les races, il n'y a aucun doute que certaines lignées et donc certains mariages, sont plus aptes à produire des chatons qui peuvent mourir de la PIF. Ces facteurs génétiques sont plus probablement le résultat de l'inbreeding qui entre en compte dans le développement de la race. De ce fait, les chatteries présentent le plus haut risque car elles sont sujettes aux trois facteurs de risque (production de chatons, population dense, susceptibilité génétique). La probabilité que toute chatterie souffrira au moins d'un épisode de PIF sur une période de cinq ans est très élevée, et la mortalité dans les chatteries peut être de cinq à dix fois plus élevée que dans la population globale. Les refuges présentent le second risque le plus élevé, et la plus forte incidence chez les chatons adoptés pendant les périodes de surpopulation et de séjours prolongés. La plupart des chatons des refuges proviennent de populations non sélectionnées, nombre d'entre eux étant issus de chats errants. Les chatons des populations non sélectionnées sont généralement génétiquement plus divers, les facteurs liés à leur maintien sont donc plus importants comme cause de la PIF, dans cette population, que les facteurs génétiques. Les facteurs de maintien sont fortement influencés par l'afflux saisonnier de chatons.

Ce n'est pas grand chose et il manque beaucoup d'information. Mais apparemmentil y aurait bien un facteur "hérédité".
Je te laisse le lien vers le site où j'ai trouvé les infos: http://www.cooncept.fr/pop/pif.html
C'est le deuxième paragraphe.

Après, dans ton cas, rien est avéré car la mama peut être tombé malade après la portée Woody ou c'est peut être Kissy qui à ue la mutation.

[Moune14]

Il faut bien lire le texte, ils expliquent bien que c'est plus la faiblesse immunitaire qui est un facteur dans le déclenchement d'une PIF qui est héréditaire.

[laurena410]

Merci infiniment pour toutes ses informations.
Pour le moment, Woody est en pleine forme malgré ses vomis répétitif depuis 3 ans et son aspect un peu tordu.
J'ai un autre de mes chats, Boonty qui à 10 ans qui à quelques épisodes de diarrhée en ce moment et quelques petits vomis mais si jamais cela était la maladie, je pense qu'il serait entrain de la rejetée de son corps. Arf, c'est tellement compliqué et horrible.

Pensez vous que l'environnement ou la petite Kissy ai séjourné soit contagieux ? Elle y était il y a un mois et je pense que la maladie commençais à ce déclarée à ce moment là (sachant que le chat n'est plus contagieux si il développe la PIF).

[katerine666]

Pako je suis d'accord avec toi car moi capu a eu aussi un test pif (prise de sang) Qui était positif,même mon véto quand il a eu les résultats ma tel et pour lui c'était bien la PIF, y avait aucune posibilitée pour la sauver,fallait l'endormir Heureusement le jour là ma capu allait mieux depuis le traitement qu'il m'avait donner(onsior) et j'ai refuser! Et depuis ma capu est toujours là donc pour moi faut plus me parler de test,si je les avait écouter

Il est impossible de réaliser un test "PIF" sur simple prise de sang d'autant plus qu'on ne sait pas distinguer le coronavirus muté de la PIF déclarée.
En général il faut des investigations poussées type biopsie d'un organe atteint et/ou prélèvement de liquide péritonéal ou pleural. Sans compter que le tableau clinique est important. Il y a les PIF dites "humides" (gros ventre) plus facile à détecter car fulgurantes au niveau conséquences et décès et les "PIF" dites sèches et là vous entendrez tout de la part d'un mauvais vétérinaire. Tout peut être de la PIF sèche dès l'instant où le problème ne se résout pas.
Il est toujours temps d'euthanasier un animal malade, sauf que le coût de l'euthanasie c'est toujours ça de gagner plutôt qu'un chat qui décède à la maison.

[katerine666]

Je suis éleveuse de chats siamois et je porte une attention particulière au coronavirus et calicivirus. Tous les reproducteurs chatons que j'ai acquis pour démarrer mon élevage était porteurs, malgré moi, de coronavirus (je fais tous les tests sur chacun). J'en ai refusé au départ certains puis je me suis résolue, il n'y a plus de chatons de race sans coronavirus.

J'ai démarré cet élevage après avoir perdu mes deux vieux siamois de race âgés de 14 ans ayant eu le regret de n'avoir pas eu de descendance. J'ai vécu 14 ans dans une bulle sans savoir que désormais les chatons étaient pollués de toute sorte de virus, bactéries et autre protozoaires.
Mes précédents siamois n'ont pas eu une seule diarrhée de leur vie, même avant de mourir et ni un éternuement, jamais d'histoire de coryza ou de PIF n'avait franchit mon pas de porte.
Quelle fut ma surprise de découvrir en 2012 des chatons au minimum coronavirus positif, je dis bien au minimum hein, quand ça n'est pas du giardia ou du tri trichomonase foetus (un protozoaire nouvelle génération pour lequel il n'existe qu'une seul traitement qui n'a pas l'agrément en France).
C'est de la folie, qu'avons nous fait de notre gent féline, je considère éleveurs et vétérinaires complices !!!

Le coronavirus était au départ ma bête noire, j'ai donc tenté de l'éradiquer aussitôt et je fais des tests quantitatifs de dosage d'anticorps car le corona n'est dangereux que lorsque la population féline va et vient en grand nombre en mélangeant ceux qui vont redevenir négatif de ceux qui sont positifs.
Car à priori le coronavirus pourrait redevenir négatif. Puis de toute façon, un chaton porteur qui bout de deux ans n'a pas déclaré de PIF, ni même au bout d'un an, ne pourra pas subir de mutation de corona en PIF. Par contre si vous introduisez en sa présence un autre chaton, il peut être recontaminé et avoir des soucis.

[Moune14]

Ton combat est voué à l'échec, il doit y avoir à peine 1 ou 2% de chats négatifs au coronavirus en France. Et ce sont eux les plus à risques, car étant totalement négatifs, en cas de contact avec le virus, ils déclencheront aussitôt une PIF.

[katerine666]

Toutafé, je ne souhaite pas produire des chatons corona négatif car en face ils rencontreraient la claque de leur vie. Pour l'instant j'essaie de mieux cerner ce virus. J'ai trouvé des éleveurs corona négatif et qui souhaitaient le rester en refusant certains reproducteurs, qui placent leur chaton à bon escient.
Mais la galère pour en arriver là dépasse la prise de risque réelle.
Je pense surtout qu'il faut éviter des gestations nombreuses en même temps pour empêcher une montée virale importante sur le terrain et éviter le 5% de risque de PIF annuel que les statistiques nous donnent.

C'est clair qu'en avançant dans l'élevage, j'ai découvert bien pire que le coronavirus... et là franchement j'ignorais qu'il n'y avait quasiment plus un chat de race indemne de certains virus/bactéries.
C'est dur car j'avais une image du chat en pleine santé dès l'instant où il est bien entretenu.

Mes précédents siamois (type moderne pourtant) sur 14 ans n'ont jamais eu à faire au véto pour cause de "maladie". Ils n'ont jamais même été vaccinés durant 12 ans.

[Moune14]

Tout simplement car la concentration de chats dans un espace réduit (élevage, refuge, pension...) est générateur de pathologies.
Et tous les éleveurs qui mettent leurs chats sous bulle n'aident pas non plus, en faisant naître des chats immunodéprimés qui chopent ensuite tout ce qui passe.

Si tu avais eu 10 chats de gouttière en même temps chez toi, ils auraient très certainement eu des maladies.