Éline: Expérience du calicivirus chez le chat

[marineclementine]

Bonjour à tous ceux qui passeront par là.

Dans ce sujet je vais tenter de partager au mieux l'expérience que je vis avec Éline, atteinte de la calicivirose (conséquence d'un calicivirus). J'espère qu'il va pouvoir aider celles et ceux qui cherchent à se renseigner, à se rassurer aussi.

En quelques mois seulement, il y a eu énormément de peur et d'inquiétude pour moi, et pas mal de crises pour Éline. J'ai tenté plusieurs choses, j'ai couru chez plusieurs vétérinaires (véto habituel + vétos de garde) qui avaient tous leur version. Bref, j'ai pas mal de choses à dire, du coup je vais faire ça en plusieurs parties pour que cela ne soit pas indigeste à la lecture.

Je précise que je ne suis absolument pas spécialiste, cela fait trop peu de temps que j'apprends à connaître le calicivirus d'Éline, je suis donc bien incapable de vous donner des conseils en fonction de votre chat, par contre, je peux vous aiguiller pour raccourcir votre chemin sur la (longue) route de vos recherches.



• Les débuts, ou comment passer à côté du bon diagnostic:

Adoptée fin février 2015, j'avais remarqué que son nez coulait légèrement, c'était translucide et peu important. Les bénévoles ne l'avaient pas spécialement remarqué et n'avait rien de plus à me signaler. Un peu de Respyl pendant quelques jours et puis voilà. Environ 2 semaines plus tard: 1ère visite véto. Éline respirait bruyamment, on m'a parlé du coryza. Pour un chat sorti de refuge, c'est courant, et même si ça peut être chronique, c'est facile à soigner quand c'est pris tôt. Au menu: antibiotique pendant 8 jours et un peu d'anti-inflammatoire en injection (très certainement de la cortisone).

20 jours plus tard, rebelotte, respiration forte. Vétérinaire, une autre cette fois. Même programme: anti-inflammatoire + antibiotique (un autre) pour repousser une inflammation des gencives. Rien de plus, mais je commençais à me douter qu'il ne s'agissait pas que d'un coryza, j'avais juste peur de me l'avouer. Peur des conséquences pour elle, pour mon autre chat et pour mon porte-feuille (eh oui, soyons honnêtes, on y pense).

Il a fallu encore une consultation -pour les mêmes symptômes de base, mais en pire- pour que les premières vraies suspicions de calicivirose sortent de la bouche d'un véto. Elle a été hyper pessimiste, j'ai trouvé son discours dur mais elle a été douce avec Éline. Moralement, j'avais l'impression de me trouver au bord d'un gouffre. C'est comme si elle m'avait dit que le lendemain ou la semaine d'après je devrais sans doute faire euthanasier mon chat.

1ère conclusion: Ne pas hésiter à creuser soi-même, là où les vétos survolent le sujet. Il faut aller vite pour pouvoir réagir le plus tôt possible.

[marineclementine]

• Éline a sans doute un calicivirus. D'accord, mais on fait quoi?:

Lors de cette consultation ultra déprimante, Éline a encore reçu une injection d'anti-inflammatoire -c'est ce qu'on me dit à chaque fois, sans préciser. J'ai dû payer un médicament pour lui déboucher le nez et une armée de compléments alimentaires pour booster son système immunitaire: tonivit, proteostress, et d'autres… Il y en a eu tellement depuis le mois d'avril, je ne me souviens même pas de tout.

À partir de là, toutes les 3 semaines je pouvais être sûre de devoir courir chez la véto, souvent la nuit, en urgence. Éline avait des crises violentes où j'avais l'impression qu'elle s'étouffait. Grosse panique, petite piqûre (encore de la cortisone, mais je ne le savais toujours pas), gros (très gros!) prix. La véto, formée en phytothérapie, décide de tester un mélange pour lutter contre l'inflammation de la gorge et des gencives. C'est un mélange préparé sur place juste pour Éline. Il cible ses symptômes à elle. Dès le lendemain ses gencives sont moins rouges. Ouf! Ça fonctionne! Je me dis que je vais pouvoir souffler un peu et elle aussi.

Eh bien non! Il faut savoir que les injections de cortisone ne font que repousser le problème sans le régler, au contraire, puisque la maladie s'enflamme littéralement. Autant dire que depuis le temps, je ne suis plus au bord du gouffre, je suis en train de tomber dedans à grande vitesse.

Jusqu'au mois de juillet 2015, les consultations, de plus en plus en urgence la nuit, se sont multipliées. Jusqu'à ce qu'un test sanguin (PCR) soit fait. Il me le fallait pour confirmer le calicivirus et me lancer dans un traitement de fond en homéopathie. Une des dernières véto de garde pensait carrément à la PIF… Non, mais honnêtement, des fois ils ne savent pas quoi dire. Elle n'aurait JAMAIS été dans un si bon état physique si elle avait eu la PIF.

Ah oui, parce qu'entre son adoption en février et le mois de juillet, Éline a pris du poids, ses poils ont poussé, elle a un superbe pelage noir satiné. C'est un autre chat avec les humains. Elle en avait très peur, maintenant elle réclame les câlins et les bisous. Elle joue bien avec mon autre chat, elle mange bien, etc…
De mon côté, j'avais lancé des recherches personnelles pour en apprendre davantage sur la calicivirose. J'étais tombée sur un site parlant d'homéopathie, sans trop m'y attarder, puisque le calicivirus n'était pas confirmé. J'espérais encore…

[marineclementine]

• Éline a un calicivirus, c'est confirmé par PCR. L'homéopathie? Pourquoi pas. J'entre-aperçois le bout du tunnel.

Après plusieurs mois de différents traitements: antibiotiques, cortisone, médicaments pour le nez, la gorge, l'inflammation, après un essai de phytothérapie, il n'y avait toujours pas de traitement de fond mis en place. Je n'en connaissais pas l'importance jusqu'à ce que j'en apprenne plus par moi-même.

Le diagnostic étant posé depuis fin juillet: calicivirus confirmé par PCR, il ne reste plus qu'à faire ce qu'il faut pour la soulager et pour espacer ENFIN les consultations chez les vétos. Chacune d'elle étant un stress certain pour Éline, cela n'arrange en rien sa maladie. Quand j'ai remarqué que le stress jouait un grand rôle dans ses crises, j'ai commencé à prendre sur moi pour ne plus paniquer. Ça lui fait plus de mal qu'autre chose.

Revenons à l'homéopathie. J'ai découvert le site santé de l'association "les chats de Freya" > leschatsfontlaloi. Tout y est très bien expliqué. Tiphaine a fait des recherches pendant des années. Elle a testé les traitements qu'elle découvrait sur les chats de l'association. Ils ont souvent été satisfaisants mais elle a continué à chercher plus efficace pour le chat et plus simple pour l'humain. Parce que courir après un chat pour lui donner un remède dégoûtant 4 fois par jour, c'est stressant pour les deux!

Je n'ai pas le droit de vous donner les remèdes que j'utilise, allez jeter un œil sur son site. C'est organisé par onglets selon le soucis de santé. Lisez aussi les commentaires, ils sont extrêmement instructifs. Ne soyez pas rebutés par ses messages parfois directs, elle est dans l'efficacité et c'est ce qui compte.

N'hésitez surtout pas à lui écrire en commentaire, elle est d'une aide précieuse.



BILAN:

Ça fait une petite semaine qu'Éline est sous traitement homéopathique. Plus d'un mois qu'elle n'a plus eu d'injection de cortisone. Une semaine, c'est encore un peu court pour juger de l'efficacité de l'homéopathie (mais je sais que ça l'est). Cependant, l'aphte qui était au fond de sa bouche la semaine dernière n'est plus là.

Pour résumer son traitement sans plagier Tiphaine, voilà à quels niveaux j'aide Éline: les symptômes du coryza, les douleurs, la gingivite, le nez (quand il est bouché), les ganglions, les poumons, le système immunitaire (ça, je peux le dire parce que je l'utilisais déjà avant de connaître le site: lysine matin et soir -il en existe en gel, en gélule, en boulettes, et sous différents noms). J'ai du métacam sous la main au cas où. Comme dit Tiphaine, avec ça je suis blindée.

Au niveau de l'organisation, c'est vraiment pas compliqué et en plus l'homéopathie est bien prise. C'est 2 ou 3 fois par jour -selon le remède et le soucis ciblé-, dans la bouche avec une seringue sans aiguille ou directement dans la nourriture. C'est simple, Éline la prend tellement bien qu'elle va se coucher toute seule sur la table où j'ai pris l'habitude de lui servir son homéopathie.

Maintenant il faut de la patience. L'homéopathie c'est très très bien mais ce n'est pas immédiat. Il faut aussi du calme et de la sérénité pour ne pas stresser Éline.

[marineclementine]

• Dimanche 6 septembre 2015:

J'ai beau être "blindée" en remèdes homéopathiques et métacam, ça n'empêche pas la gorge de ma minette d'être encore toute rouge. Ses ganglions sont gonflés et l'inflammation réduit le diamètre de la trachée, provoquant un collapsus trachéal. Elle respire mal et c'est encore pire si cela la fait paniquer. Alors je reste ultra calme, je la câline, je prends soin d'elle.

Ce genre de "crise" se déclenchait en l'espace de 2 heures avec une violence incroyable. Mais ça, c'était avant l'homéopathie. Là, ça a mis un jour et demi. Je m'en suis rendue compte dans la nuit de jeudi à vendredi où Éline a eu une quinte de toux. Le vendredi, j'appelle la véto > RDV samedi matin. Dans la nuit de vendredi à samedi, ça a commencé à la gêner de plus en plus mais elle le gère bien, et moi aussi (pas de panique).

Pas de cortisone pendant la consultation, la véto, qui est la collègue de l'habituelle d'Éline, m'explique que c'est contre-productif. C'est un faux répit puisque la maladie redouble d'intensité quand la cortisone n'agit plus. Donc on évitera dorénavant. Sauf en cas de très forte crise non gérable par métacam et remèdes puissants.

J'ai donc augmenté la dose et la fréquence de certains remèdes, et je soutiens avec du métacam pendant quelques jours. Éline n'est pas contre, elle vient carrément sur la serviette pour que je lui donne l'homéopathie et le reste. Elle doit sentir que ça lui fait du bien. Je le redis, il faut de la patience, ça va finir par agir. L'inflammation est présente depuis longtemps et elle a été renforcée par les injections de cortisone, donc on attend que le désinfectant et l'anti-douleur homéopathiques s'activent.

Ce matin, ce n'est pas encore parfait mais ça va déjà mieux, il ne faut rien lâcher. Et on n'oublie pas les oligo-éléments et la lysine. C'est important.

[plume377]

Merci pour ce magnifique partage Marine ! Je ne connaissais pas du tout cette maladie avant d'en entendre parler sur le forum.
Que de stress !
Je souhaite de tout coeur, pour Eline et pour toi, que ce traitement de fond en homéo. porte ses fruits. Oui, parfois les traitements de fond prennent du temps et demande de la patience et de la ténacité.

Plein de caresses à Eline qui a de la chance d'être près d'une maman comme toi

[Mamiecat]

Merci Marine, d'avoir ouvert ce sujet, une expérience que tu vis avec ta petite chatte Eline et qui va permettre à beaucoup de relativiser sur la calicivirose, un mal qui se rencontre souvent chez nos minous.

Qu’est ce que la calicivirose ?

La calicivirose est une maladie virale causée par différentes souches de Calicivirus. L’infection a lieu par contact direct avec un chat infecté (pas forcément symptomatique) ou par le biais de l’environnement. Le virus est éliminé principalement par les sécrétions nasales, orales et oculaires. La fréquence de ce virus varie énormément selon le nombre de chats vivant ensemble et selon leur mode de vie. Les chats qui sortent à l’extérieur sont plus facilement atteints. La forme classique (respiratoire et orale) de calicivirose est souvent plus grave chez les jeunes chats non vaccinés et plus atténuée chez les chats adultes immunisés.

Quels sont les signes cliniques d’une calicivirose ?



Le tableau clinique classique assez caractéristique est la présence d’ulcères buccaux accompagnés de fièvre, signes respiratoires et conjonctivaux modérés (écoulements oculaires, jetage nasale, éternuements). Les ulcérations se situent en général au niveau de la langue, mais peuvent apparaître à d’autres localisations (autres parties de la bouche, les lèvres, le nez ou rarement la peau). Il existe certaines présentations moins fréquentes comme les maladies chroniques de la cavité orale (stomatite et faucite) ou les boiteries aiguës accompagnées de fièvres transitoires.
Ces dernières peuvent apparaître quelques jours ou semaines après la manifestation des signes classiques d’une infection naturelle, mais également après une vaccination, surtout lors d’utilisation de vaccin vivant modifié.

Plus récemment, une forme virulente de calicivirose féline, plus fréquente chez les chats adultes vaccinés a été décrite. Les signes cliniques varient, mais les plus caractéristiques sont de la fièvre, des œdèmes périphériques principalement au niveau de la tête et des extrémités ainsi que des lésions ulcératives de la peau et des coussinets. Certains chats développent des signes respiratoires graves, de l’ictère ou des troubles graves de la coagulation (Coagulation Intravasculaire Disséminée) se manifestant par des pétéchies, des ecchymoses ou des hémorragies.

Est-ce qu’il existe un traitement ?

Actuellement, il n’existe pas de traitement antiviral qui soit réellement efficace contre le virus responsable de la calicivirose féline. Le traitement vise donc principalement à soutenir l’organisme le temps nécessaire pour que le système immunitaire en vienne à bout. Il est important d’assurer une hydratation et un équilibre électrolytique adéquats par le biais de perfusion quand cela est nécessaire. L’hygiène des voies respiratoires est également nécessaire (nettoyage au soluté physiologique des sécrétions nasales, oculaires et buccales. Certains chats arrêtent de s’alimenter à cause de la fièvre ou de la douleur (ulcères), mais aussi suite à la perte de l’odorat. Il est très important d’alimenter ces animaux au plus vite, soit en administrant certains stimulants de l’appétit ou en plaçant une sonde d’alimentation selon la gravité des cas.



Un traitement anti-inflammatoire, afin de soulager la douleur et antibiotique avec une bonne pénétration dans la cavité et muqueuse orales sont essentiels. Des anesthésiques locaux peuvent être utilisés sur les ulcères buccaux pour réduire la douleur.

Faut-il vacciner son chat ?

Compte tenu de la fréquence élevée de la calicivirose dans la population féline, il est fortement recommandé de vacciner systématiquement tous les chats, y compris ceux qui ne sortent pas. La primo-vaccination chez le chaton est possible à partir de 8 semaines, suivi d’un rappel 2 à 4 semaines plus tard. Les anticorps maternels pouvant interférer avec le vaccin, une troisième vaccination à 16 semaines peut être recommandée dans les collectivités à risque. Chez le cas des chats adultes dont le statut vaccinal est inconnu, la prudence incite à recommander la réalisation de 2 injections à 2-4 semaines d’intervalle.
La fréquence des vaccins de rappel varie ensuite en fonction de la situation de chaque animal. Une vaccination tous les 2 à 3 ans peut être suffisante pour les chats d’intérieurs, sans contact avec d’autres chats. Pour les chats d’extérieur et/ou qui ont un contact répété avec d’autres chats, la vaccination annuelle est recommandée.
Il est important de noter que la majorité des vaccins ne protège pas contre toutes les souches vaccinales. Certains chats vaccinés peuvent donc avoir une calicivirose.

En conclusion :

La calivirose est une maladie virale, causée par un Calicivirus, extrêmement contagieuse et qui se transmet par contact direct entre chats.
Les signes cliniques sont très variés et incluent des signes respiratoires, oraux et articulaires. Leur intensité varie en fonction de chaque individu et de la souche virale impliquée. Une forme virulente de calicivirose a été décrite récemment.
Il n’existe pas de traitement ciblé contre la calicivirose mais un traitement de soutien est vital : réhydratation, antibiothérapie, analgésie et réalimentation.
La vaccination contre le calicivirus est incluse dans les vaccinations annuelles recommandées.

Source :
Par Juan Hernandez, vétérinaire au CHV Frégis
Spécialiste en Médecine Interne, Diplomé de l'ACVIM et de l'ECVIM

[Mamiecat]

Il règne une certaine confusion au regard du coryza du chat. Il existe 3 formes de coryza !

Par ordre de gravité et surtout de séquelles (identification par PCR par le véto pour mieux cibler) coryza à :
-herpès virus
-calicivirus
-réovirus (moins pathogène, il entraîne essentiellement une rhinite et des signes oculaires discrets)

Perso, je ne suis pas véto, mais je connais bien cette forme de coryza au calicivirus, pour avoir soigner plusieurs petits patients en FA, et pendant plusieurs années. Tous les chats ne se ressemblent pas, chaque patient est un cas particulier, et il ne faut surtout pas généraliser. Certains minous sont gravement atteints, car bien souvent abandonnés et non soignés, d'autres le sont moins car pris la plupart du temps très tôt.

Une donnée dont il faut tenir compte : la calicivirose est très contagieuse, un chat atteint doit être isolé. Certains vétos pensent que la contagion ne se ferait qu'en période de crise. D'autres sont plus prudents et préfèrent adopter un principe de précaution : l'isolement ! Pourquoi risquer de transmettre cette maladie contagieuse à un chat sain quand on en connaît les ravages ? Perso, mon véto m'a toujours conseillé l'isolement des chats atteints, ils étaient regroupés et avaient leur pièce avec un enclos juxtaposé à côté. La calicivirose se transmet entre autre par la salive.

[Marie]

Merci Marine de nous communiquer ton expérience . Je souhaite qu'elle puisse servir à celles et ceux qui sont confrontés à cette maladie . Il ne faut pas faire de généralités sur cette maladie : chaque chat est un cas . On ne peut malheureusement pas te donner de conseils .

Courage à toi et à Eline

[Mamiecat]

A savoir aussi c'est que le calicivirus est un virus "mutant", ce qui en fait un adversaire redoutable !

Perso, mon véto conseillait :

Le traitement classique , c'est à dire les antibios pour éviter/soigner les surinfections, et les antiinflammatoires (cortisone). Certains vétos pensent que la cortisone peut affaiblir les défenses immunitaires du chat, et donc rapprocher les crises. Mais, il faut savoir que le chat souffre et qu'il est indispensable de lui donner cette cortisone pour le soulager, pour diminuer cette inflammation douloureuse.

Pour mon véto, l'important est donc d'espacer les crises en dopant le système immunitaire. On peut utiliser différentes solutions, mais il faut avant tout cibler le ou les produits (médocs classiques ou homéopathiques) en fonction de l'attaque du virus. Attention à l'automédication qui peut s'avérer dangereuse.

Exemples de mon véto pour doper un chat atteint de coryza :

Lysine cible Herpès Virus : la lysine est un acide aminé faisant partie naturellement du régime alimentaire du chat. Mais une supplémentation alimentaire quotidienne en Lysine est préconisée lors de périodes critiques liées à une infection à l'Herpès Virus Félin, responsable de la maladie du coryza chez le chat. En effet la Lysine entre en compétition avec un autre acide aminé, l'arginine, élément indispensable au développement de l'Herpès Virus Félin.

EPP cible calicivirose : extrait de pépins de pamplemousse, antiviral et antibactérien et calmant la douleur.
Aussi Arum maculatum (contre l’inflammation) et Baptisia Tinctoria (bave, aphtes, ulcérations, mauvaise haleine).
Oligo-éléments cuivre-or-argent

Tonivit est général et peut être donné dans les 3 cas de coryza, pour doper les défenses immunitaires.

[Marie]

Mamiecat tu généralises trop . Comme je le souligne plus haut chaque chat est un cas . A chacun son savoir mais surtout son approche .

[Mamiecat]

Sur le forum, tu as Béa qui comme bien d'autres, a eu à traiter des minous atteints de calicivirose, dont le cas particulier du petit Yéti, un chat très malade au départ :

sante-feline/mon-yeti-calcivirus-felin-t37773-90.html



Le cas de Mystère également :



Béa peut te donner aussi d'autres méthodes de soins, de confort... dont l'argent colloïdal... des conseils pour t'aider à soigner Eline dans le présent et futur. Sa véto est d'excellent conseil !

[Marie]

Marine est venue nous faire part de son expérience . Elle sait très bien rechercher sur le forum des conseils si il lui en faut .

[Daeri]

Merci pour ce retour Marine. Ce n'est pas une expérience facile à vivre.

[Mamiecat]

Mamiecat tu généralises trop . Comme je le souligne plus haut chaque chat est un cas . A chacun son savoir mais surtout son approche .

C'est également ce que j'ai écrit moi aussi plus haut :
"Perso, je ne suis pas véto, mais je connais bien cette forme de coryza au calicivirus, pour avoir soigner plusieurs petits patients en FA, et pendant plusieurs années. Tous les chats ne se ressemblent pas, chaque patient est un cas particulier, et il ne faut surtout pas généraliser. Certains minous sont gravement atteints, car bien souvent abandonnés et non soignés, d'autres le sont moins car pris la plupart du temps très tôt. "

Sur ce forum, je parle en fonction de mon expérience, de mon vécu, en FA et en asso comme bénévole ce qui est très, très formateur à la SPA. J'ai bien précisé que je n'étais pas véto. Des cas de calicivirose, j'en ai vu tellement, à tous les stades... pas soignés, mal soignés, et d'autres très tôt pris en charge ! Des tas d'impératifs entrent en ligne de compte, la découverte précoce et son identification, la prise en charge/isolement, les soins appropriés, et surtout l'accent sur les défenses immunitaires par médocs classiques ou homéopathiques...

Une bonne prise en charge peut faire qu'une calicivirose (il en existe de différentes variétés/virus mutant) peut s'estomper dans le temps, pas se guérir certes, mais donner des temps de rémission de plus en plus longs et serein pour le chat et son humain. C'est une maladie à prendre très au sérieux dès le départ.

[Mamiecat]

Oups, désolée Marine pour mon implication.

Je pensais que tu avais ouvert ce sujet pour faire part de ton expérience, certes, mais aussi pour accepter l'aide de ceux qui sont passés par là également. J'ai dû mal interpréter ton récit, encore vraiment désolée.

C'est avec curiosité et intéressement que je suivrais la maladie d'Eline. Bon courage