Le chat de mes parents est insupportable avec mon chat

[PriscilliaTrocoli]

Bonjour à tous,

Je rencontre des problèmes de comportements concernant le chat de mes parents, Sihanouk, 1 an, mâle castré, siamois coupé Bengal ;
Envers mon chat, Sweety, 12 ans, mâle castré, type européen.
Nous vivons tous ensemble.

Sweety avait disparu au mois d'avril et nous l'avons retrouvé début juillet.
Alors que la cohabitation se passait plutôt bien avant, Sihanouk imitant et suivant Sweety partout, dans un esprit de jeux. Pas d'agressivité, ni de rejet entre eux.
Depuis que Sweety est revenu, je ressens une forme de jalousie et de dominance de la part de Sihanouk.
Il ne le lâche pas mais surtout par instinct de dominance, il lui court après et l'attaque.
Sweety reste étonnement calme, ne se soumet pas vraiment, mais n'est pas intéressé.
L'insistance de Sihanouk l'agace forcément et du coup, il lui crache dessus et se défend comme il peut.
Mais la plupart du temps il tente de s'éloigner de Sihanouk.
J'aimerais qu'il le remette à sa place mais je crois que son âge avancé fait qu'il n'a plus vraiment envie de se fatiguer pour ça.
Sihanouk étant croisé siamois, on perçoit clairement le caractère tyran de cette race en lui.
Il est très pato, docile avec les humains mais pour le coup je redoute le fait qu'avec son jeune âge, cette situation ne s'aggrave avec Sweety.
Je précise qu'ils ont chacun leurs gamelles.
Ils ont droit à leur pâté tous les matins au même moment.
La journée chacun fait sa vie, Sweety a repris sa routine. Il rentre et sort quand bon lui semble mais quand il est a l'intérieur, il est dans ma chambre. Et la nuit je ne le laisse plus sortir donc il reste avec moi.
Sihanouk lui est plus fréquemment dehors. Il a accès à la cuisine où il y a un arbre à chat avec une maisonnette et sa gamelle. Mais malheureusement il ne peut pas circuler comme je le voudrais dans la maison.
Je rappelle que je vis chez mes parents et mon père ne laisse pas Sihanouk accéder au salon sereinement. Il n'a pas la possibilité de se poser pendant un temps indéterminé. Au bout d'un moment, il le met dehors de crainte qu'il fasse des bêtises à l'intérieur.
Quand je peux je le fais venir dans ma chambre.
Il faut quand même ajouter que Sihanouk ne tient pas forcément en place non plus. Il n'a pas était sevré et n'a pas forcément eu la bonne éducation les premiers mois avec son ancien propriétaire.

Comment réagir face à son comportement ?
J'ai du intervenir à deux reprises aujourd'hui. Ce qui n'était jamais arrivé auparavant.

J'espère que vous aurez des suggestions utiles à me donner...
Merci d'avance ☺️

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[Chef]

Lors du retour de Sweety, il avait peut-être des odeurs que ne connaissait pas Sihanouk.

C'est un peu le même problème quand un chat reste par exemple longtemps chez le vétérinaire et qu'il rejoint des congénères. Il y a souvent des frictions, il(s) le voi(en)t comme un chat étranger.

Je pense qu'il faut reprendre le processus de cohabitation du départ comme s'ils ne se connaissaient pas du tout.

Vous trouverez un guide et des astuces sur cette page: https://www.chat-et-cie.fr/cohabitation-entre-chats/

Avec de la patience et en suivant ces règles, l'ambiance entre les 2 congénères devraient s'améliorer.

Je laisse les collègues du forum vous donner des astuces auxquelles je n'ai peut-être pas pensé

[Lestes]

J'ajouterai à ça que le plus jeune a un an. C'est un âge où les dynamiques changent, parce que l'animal devient adulte psychologiquement parlant et il a besoin de trouver sa place dans le groupe en tant qu'adulte - c'est un peu une crise d'ado.

Ce n'est pas tant une question de dominance que de contrôle. Un animal dominant n'a pas besoin d'être dans l'hypercontrôle de son environnement, parce qu'il a confiance en lui-même et en ses capacités. Un animal jeune, qui cherche à faire son expérience et/ou stressé, en revanche, à plus de risque de chercher à contrôler les autres.

Un vrai dominant, en réalité, c'est celui qui ne perd pas la maîtrise de lui-même et ne devient pas violent tant que l'autre ne lui a pas donné une bonne de raison de le faire Le plus âgé a donc la bonne attitude. Le petit jeune l'embête, il ne répond pas à sa provocation et tente juste de s'éloigner. C'est aussi un moyen d'éviter d'empirer la situation et de préserver autant que possible la cohésion du groupe.

Le mieux à faire, ça serait de donner au plus âgé la possibilité d'avoir une pièce à lui, où l'autre ne peut pas aller l'embêter. Le plus jeune finira par se calmer avec le temps, une fois qu'il aura fini sa crise d'ado.