Les temps sont durs, j'ai dû laissé mes petits en région parisienne pour préserver la santé de mes grands-parents, et rejoindre mes parents dans le Sud, mais j'ai quand même eu le temps de tenter une première sortie en laisse pour Iris. La miss a beuglé (il n'y a pas d'autre mots
) entre le moment où elle est entrée dans la caisse et la sortie de l'immeuble, avant de tomber dans un état de perplexité avancé
J'arrive pas à savoir si l'expérience lui a plu, on est restée une demi-heure dehors, j'étais pas tranquille parce-que mine de rien il y a pas mal de chiens dans la résidence, pas toujours tenus en laisse. A retenter une fois la menace du coronavirus passée !
Autre progrès, la brosse: Iris la tolère de mieux en mieux, et je crois qu'elle apprécie même
Et toujours en parlant d'Iris, cette dernière m'a scotché sur place il y a quelques temps. Ma grand-mère, une vraie mamie gâteau, a pris la fâcheuse habitude de donner à manger aux minous quand ils réclament: résultat ils ont droit à un petit déjeuner, parfois au déjeuner, au goûter (très important !), l'apéro dînatoire (à savoir pâté ProPlan à 19h) le dîner (cabillaud à 20 h00). Bref, toutes les bonnes habitudes ont sautées, mais j'essaye de rester un minimum ferme.
Le fait est qu'un midi, je suis dans ma chambre à bosser, Iris arrive, se plante devant moi, et me fait savoir par des miaulements insistants qu'elle prendrait bien un déjeuner. Pour ma part, je suis occupée, je lui dis non. Elle recommence, je l'ignore. Elle le fait encore deux-trois fois, je ne craque pas. Je la vois partir, je me dis "c'est bon elle a compris". Et bien je l'entend refaire son petit numéro auprès de ma grand-mère qu'elle est allée chercher dans le salon et que j'entends encore dire "qu'est que tu as ma chatte ? Tu as faim ? Viens ma fille". Pire qu'un gosse cette chatte