Je me suis fait du mauvais sang pour elle. Elle a passé le plus clair de la journée à dormir, pas de jeux (alors qu'entre 10h et midi elle est assez rock'n'roll), rien bu, rien mangé, pas de miaous

. J'avais déjà calé une option RV chez le véto demain matin...
Fausse alerte je pense, peut-être le contrecoup des vaccins d'hier.
Elle vient de dévorer deux assiettes, et se défonce sur une peluche qui passe un sale quart d'heure.
Bon, ça m'a prouvé que j'y tiens, plus que je ne croyais.
Je la prends souvent dans mes bras, sur mes genoux, où elle vient d'ailleurs toute seule. Le seul truc, c'est quand j'ai un gros élan d'affection, ça me fait penser à Parnelle avec moi et ça c'est un peu douloureux. Je sais que Réglisse ne sera jamais ma "fifille", que je ne peux pas lui dire "viens voir Papa", premier chat, premier amour oblige. Parnelle a été notre chatte des jours heureux, quand elle était libre et ma femme valide, puis notre mamie-minou des années de tristesse. Notre amour pour elle s'est construit dans l'épreuve, y compris les dures épreuves de Parnelle elle-même.
Réglisse va vivre en appartement, elle ne connaitra pas les mauvaises chutes, les blessures et maladies du dehors, et c'est tant mieux. Elle ne connaitra sa maitresse que se déplaçant avec un drôle de truc qui roule... mais, je caresse l'espoir que bien que toute autre, notre amour pour cette Réglisse soit intense.
Parnelle, ma princesse aux yeux verts. Je t'ai tant aimée, je t'aimerai toujours.
Réglisse, mon adorable petit criquet, je t'aime à tout jamais...