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Perdue Yuna (82)

:ouaiyoupi: En voilà une bonne nouvelle !!!!!!

Cette méthode est en général infaillible . Beaucoup de chats sont revenus chez eux au bout de quelques jours :
http://www.mes-abyssins.com/methode-pour-retrouver-son-chat-perdu-a65454107

Marie, puis-je me servir de ton lien ?

Bien sûr Mamiecat :wink: Ne surtout pas oublier de mettre le nom de la personne qui l'a écrit :wink:
par Marie
Dimanche 23 Août 2015 10:39
 
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Mon chat de 7 mois mord depuis tout petit

Le dégriffage est un acte barbare !!!!!!
De plus ce chat ne doit pas sortir . Si il se sent attaqué il ne pourra pas monter à un arbre ou autre pour se défendre et il risque un grave accident .

Ce chaton portera toute sa vie les séquelles de ce dégriffage :( !!!!!
https://fr.wikipedia.org/wiki/Onyxectomie
par Marie
Lundi 24 Août 2015 17:39
 
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Mon chat de 7 mois mord depuis tout petit

Je ne comprends pas qu'il y ait des vétérinaires qui puissent pratiquer cette aberration . Ce n'est pas leur boulot de faire souffrir des animaux !!!!!!
Mais évidemment l'appât du gain est là :evil:
par Marie
Mardi 25 Août 2015 11:08
 
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Éline: Expérience du calicivirus chez le chat

Marine est venue nous faire part de son expérience . Elle sait très bien rechercher sur le forum des conseils si il lui en faut .
par Marie
Dimanche 06 Septembre 2015 12:10
 
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intolérence aux croquettes

Quand je me suis aperçue des dégâts que pouvaient occasionner les croquettes j'ai tout de suite arrêter d'en donner à mes chats si ce n'est 2 ou 3 en gourmandise de temps en temps .
Je ne donne que de l'humide en boite .
par Marie
Dimanche 06 Septembre 2015 11:26
 
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Tribune Libre pour les Chats

Qui a dit que nous nous tenions mal ???? :roll:
par Marie
Lundi 07 Septembre 2015 20:36
 
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Cancer des poumons et chat en pleine forme




Je suis très attristée par votre message. Je crois que je vis exactement la même situation avec mon Tokyo.
Balrog était lui aussi atteint d'un cancer ?
Balrog a-t il du jour au lendemain arrêté d'avoir de l'appétit ?
Combien de jours, de semaines avez-vous pu profiter de votre matou entre l'annonce du diagnostic et le départ de Balrog ?
Comment avez-vous su que c'était le moment de vous dire adieu ?
Pourriez-vous, si cela n'est pas trop douloureux pour vous, m'en dire plus afin que je me prépare à ce que je vais sûrement vivre prochainement ?
Merci pour votre retour Marie

C'est dur d'écrire surtout que c'est la 1ière fois que je reviens sur la maladie de Balrog :(

Effectivement il mangeait de moins en moins, vomissait beaucoup et bien sûr maigrissait . Notre véto a décidé de lui faire un éco du foie et de l'estomac et là stupeur !!!!!! Une masse blanche entourait l'estomac, le foie et commençait à envahir les poumons . Inopérable puisque cette masse entourait les viscères . Elle aurait été à l'intérieur ma véto aurait tenté l'opération mais là impossible sans endommager un viscère .
L'impensable verdict venait de tomber à mon immense désespoir .
Balrog était mon âme-soeur . Nous vivions en osmose . Un regard et nous nous comprenions ....... c'est comme ça que j'ai compris qu'il était à bout et qu'il souffrait :triste: désolée c'est si dur de revenir sur son départ ....... Je n'ai pas compté les jours, les semaines, je vivais au jour le jour ce qu'il me donnait ..... ce que je pouvais lui apporter . Il m'arrivait d'éclater en sanglots en le regardant ..... Il ne pouvait pas partir c'était inconcevable pour moi .
C'est vers la fin qu'il s'est mit à manger tout ce qu'il lui tombait devant son nez sans limite . Ma véto m'a dit que c'était la souffrance qui le rendait boulimique et là il a fallu prendre l'insurmontable décision . Ma véto m'a beaucoup aidé .
Il est parti ses yeux dans mes yeux ....... comme s'il voulait que je l'accompagne .......

Ca va faire un an le 27 octobre et le manque est toujours là :(
par Marie
Mercredi 09 Septembre 2015 18:32
 
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Mes p'tits princes Callis et Balrog

Je trouve que le rouge va très bien à Callis :lover:

Pensée à mon Prince :etoile: :etoile:
par Marie
Samedi 19 Septembre 2015 11:03
 
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Le petit coin de Shana

Hé ben Shana tu ne devrais pas faire de telle frayeur à ta maman .

C'est la même patte ?
par Marie
Lundi 21 Septembre 2015 18:23
 
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Arbre à chat solide

Pour mes 2 sauterelles j'avais commandé sur Zoo+ en 2013 . L'arbre est toujours debout et en bon état :wink: C'est celui-ci et en plus il est en promo en ce moment : http://www.zooplus.fr/shop/chats/arbre_ ... 0cm/281586
par Marie
Mardi 22 Septembre 2015 17:17
 
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Urgence ce matin pour mon chat Banzai!

Super nouvelle du brave p'tit père :lover:
par Marie
Mercredi 23 Septembre 2015 17:46
 
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Calissoune

Tiens il me semble vous avoir déjà rencontré quelque part Calissoune :wink:

En tout cas bienvenue ici en espérant que vous trouverez réponse à vos problèmes .
par Marie
Samedi 03 Octobre 2015 17:02
 
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Le stress chez le chat

Le stress n'est pas l'apanage de l'homme, le chat est également concerné. C'est un grand sensible, souvent ignoré.
Le stress est une réponse biologique ou psychologique à une situation nouvelle ou une agression qui, quelle que soit l'origine, lui demande un effort d'adaptation.

Les origines du stress :

Vivre avec 3 ou 4 compagnons même félins et de bonne compagnie est source majeure de stress pour un chat.
S'adapter à l'arrivée d'un nouveau venu dans la maison (bébé, chien, chat, ami) ne lui est pas toujours facile.
Casanier, le chat aime ses habitudes, la nouvelle décoration du salon, le récent déménagement, le voyage pour les vacances, le changement de nourriture, tout peut l'angoisser fortement.
Très sensible, il ressent le stress de ses maîtres maison, ou de ses congénères chez le vétérinaire.
Lors d'une hospitalisation, le chat est particulièrement exposé au stress, ce qui peut ralentir sa guérison. De même, lors de la convalescence, le chat ressent une angoisse liée à son état de santé.

Les principaux facteurs de stress :

Les difficultés d'adaptation aux changements dans son environnement : phase d'adoption, déménagement, pension, maison de vacances, hospitalisation, odeurs, bruits (aspirateur, machine à laver...), absence de liberté et de mouvements, solitude.
Les difficultés d'adaptation liées aux personnes et à ses congénères : nouveau membre au foyer (personne ou animal), visiteurs inconnus, disparition d'un membre du foyer (personne ou animal), gestuelle des personnes (enfants, adultes), la surpopulation (avec d'autres animaux)
Les difficultés d'adaptation liées à ses habitudes : changement de bac ou de litière, modifications alimentaires et convalescence, accessibilité au coin repas, bac à litière ou lieux de repos.

Les manifestations du stress chez le chat :

Malpropreté urinaire, griffades, vie cachée ou nocturne, absence ou excès de léchage, feulements ou crachements, refus du contact, troubles de l'alimentation.
Selon sa race, son éducation, son expérience, le chat exprime son stress par des manifestations d'intensité variable, des plus légères aux plus graves pour sa santé.
Un chat qui a peur a les coussinets moites et laisse des traces de pattes sur le carrelage ou la table de consultation chez le vétérinaire.
Lorsque son environnement est bouleversé, le chat exprime sa frustration et son angoisse par des griffades sur le mobilier ou par de la malpropreté urinaire.
Mal à l'aise dans les transports, il urine dans sa cage et miaule désespérément, ou tente de s'échapper.
En situation de stress le chat se toilette avec excès et peut présenter de la boulimie.
Pour aider votre chat aménager et garder un environnement stable est la meilleure garantie du bien-être de votre chat.
Si votre chat a du mal à faire face aux situations nouvelles ou aux contraintes quotidiennes il ne faut pas hésiter à en parler à votre vétérinaire car ce n'est pas une fatalité des solutions adaptées existent et la vie de votre compagnons tout comme la votre en tirera bénéfice.
Le stress est une réponse biologique ou psychologique à une situation nouvelle ou une agression qui, quelle que soit l'origine, lui demande un effort d'adaptation.

Si votre chat a du mal à faire face aux situations nouvelles ou aux contraintes quotidiennes il ne faut pas hésiter à en parler à votre vétérinaire car ce n'est pas une fatalité des solutions adaptées existent et la vie de votre compagnons tout comme la votre en tirera bénéfice.
par Marie
Mardi 12 Juin 2012 12:25
 
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LES HUILES ESSENTIELLES CHEZ LE CHAT

Par le Dr Joëlle Robyns vétérinaire :

Le chat possède des particularités bien surprenantes !

¸ Il est extrêmement sensible aux odeurs et même si sa surface olfactive est petite, il

comptabilise pas moins de 70 millions de cellules réceptrices et 20 cm2

olfactive contre 5 millions et 4 cm2 développé!!!

¸ Il possède un organe particulier, situé entre le palais et le nez, l’organe voméronasal ou

organe de Jacobson qui lui permet ce comportement bizarre qu’on appelle le Flehmen :

il fait rentrer l’air dans ce passage afin de détecter les phéromones. Surcharger cet

organe en HE peut déstabiliser le chat et le rendre agressif ou au contraire apathique.

¸ Il lui manque une enzyme hépatique, la glucuronyl-transférase des phénols, enzyme

hépatique qui permet chez les autres espèces la transformation et l’élimination

des substances phénolées (paracetamol, aspirine...) via la bile ou les urines. Ainsi

l’élimination des HE contenant des phénols est lente , ce qui veut dire qu’il va mettre, par

exemple, 3 jours à éliminer une certaine quantité d’HE où les autres espèces mettront 6

heures. Si la dose est forte et/ou la durée d’administration longue et sans pause, il risque

d’y avoir surcharge et hépatite toxique. Le chat n'est en revanche pas déficitaire en

glucuronyl-transférases des alcools, des acides, des amines.

¸Le chat se lèche pour faire sa toilette, donc tout produit pulvérisé sur le poil va en

partie être ingéré. Si la dose administrée est importante, non seulement il risque

de baver ou de vomir, mais encore une fois, son foie risque d’en pâtir! Il faut tenir

compte de la composition des HE que l’on désire appliquer en évitant les HE

contenant des phénols (carvacrol, thymol, eugenol...), en limitant celles contenant des

cétones (verbenone, menthone, piperitone thujone...) ou des aldehydes aromatiques

(cinnamaldehyde) mais en privilégiant celles contenant des alcools (linalol, thujanol,

menthol, terpinene 1 ol 4...) ou des oxydes (1,8 cineole).

Les voies d’administration possible :

Voie atmosphérique:

C’est le meilleur moyen de l’initier aux HE, il faut l’habituer régulièrement et

commencer par de faibles doses et avec des HE douces. Surtout ne pas bruler les

HE avec des brule parfum ou autres techniques de chauffage car elles perdent toute

efficacité et leur résidu peut devenir toxique. L’idéal est la dispersion à froid des

HE : système à ultrason, à effet venturi, nébulisateur pneumique ou la bonne vieille

inhalation de nos grands-mères en laissant le chat inhaler les vapeurs d’eau chargées

en HE. Pensez à essuyer le chat au sortir de la cage pour le débarrasser des résidus

d’HE qui se sont posés sur son poil.

Pour en savoir plus, consultez les articles «administration des huiles

essentielles par voie atmosphérique» et «l’aérosolthérapie» sur le site:

http://www.aromatherapieveterinaire.com

Voie cutanée:

le chat n’aime pas qu’on lui pulvérise des produits, à moins d’un chat très conciliant, il

est préférable de les appliquer sur ses mains et ensuite de le caresser pour les

appliquer sur le poil. Une autre technique serait d’imbiber avec quelques gouttes d’HE

diluées son collier ou un petit bandana enroulé autour de son cou.

Pour des blessures ou des lésions localisées, l’application d’HE diluées à l’aide d’un

coton tige est très pratique. Les HE sont très volatiles et s'évaporent rapidement. Elles

sont aussi vite absorbées par la peau. Le risque d’ingestion est donc minime si on

empêche le chat de se lécher pendant 10 minutes après application.

L’endroit à privilégier pour déposer des gouttes d’HE sur la peau est en arrière des

oreilles sur le cou comme les spot-on antiparasitaires pour éviter le léchage. Les HE

pénètrent très rapidement la peau pour se retrouver dans les tissus sous cutanés et

même la circulation sanguine. Appliquées pures, les HE risquent d’irriter la peau, il est

préférable de les diluer avec de l’alcool (ou de l’huile mais le poil va devenir poisseux),

mais d’autres substrats sont possibles et vont définir la profondeur de pénétration de

l’HE sous la peau.

Pour en savoir plus sur la galénique, consulter l’article sur les «supports et dilutions

des huiles essentielles» sur le site: http://www.aromatherapieveterinaire.com

Il est fortement conseillé de faire des pauses c-à-d de ne pas appliquer les HE sur la

peau tous les jours mais plutôt 3 à 5 jours sur 7 par exemple, pour éviter la saturation

du foie ou l’irritation de la peau.

Voie orale:

C’est la voie la plus délicate, tout d’abord parce que le chat n'ingère pas n’importe quoi

mais aussi parce que la métabolisation des HE est plus lente. La prise orale d’HE doit

être réservée aux affections virales ou aux cas pour lesquels la médecine vétérinaire

traditionnelle est impuissante.

La prise orale d’HE doit aussi respecter des «fenêtres thérapeutiques» c-a-d laisser

l’organisme au repos 2 à 4 jours par semaine et donc donner les HE 3 à 5 jours par

semaine. Enfin, cette voie d’absorption doit être réservée à des maladies graves afin de

juger de l’effet «bénéfice/risque».

Quelles huiles essentielles utiliser ?

il serait bien présomptueux de vouloir faire une liste exhaustive de toutes les HE et de

toutes les formulations possibles car c’est un livre qu’il faudrait alors écrire! Mais

ci-dessous, vous trouverez quelques «recettes» faciles à réaliser et utiles!

• voie atmosphérique:

spray répulsif insectes:

Une préparation vétérinaire existe: le Repulsifvet® en flacon de 30ml disponible chez

le vétérinaire mais mieux vaut la réserver aux chiens ou bien la diluer à 50% car son

pourcentage en HE est trop élevé pour l’odorat du chat.

Diluer dans 98ml d’alcool à 70° ou mieux à 90°, 2ml d’HE répulsives: 0,5ml d’HE de

géranium d’Egypte, 1ml d’HE de lavande vraie et 0,5 ml d’HE de lemongrass. Appliquer

1X/jour en commençant par 1 à 2 gouttes pour l’habituer à l’odeur puis augmenter la

dose à 8 gouttes maximum par jour. Il est possible de remplacer la lavande vraie par du

lavandin et le lemongrass par de la citronnelle ou de la litsée citronnée mais je

conseille de garder le géranium d’Egypte qui est le répulsif le plus efficace.

Appliquer sur le poil ou sur son collier ou un bandana, 2 coups de pompe d’un petit

spray une fois par jour, 5 jours sur 7.

spray assainissant:

Diluer dans 97 ml d’alcool, 3 ml des HE suivantes: tea tree 1ml, lavande ou lavandin

1ml, eucalyptus radié 1ml. Pulvériser 2 à 3 fois par jour dans la pièce à assainir.

spray d’ambiance:

Pour une l’ambiance décontractée et apaisante tout en l’habituant aux huiles

essentielles, utiliser un diffuseur ou un spray contenant: 97,5 ml d’alcool et 1 ml d’HE

d’orange, 0,5ml d’ylang-ylang et 1 ml de lavande vraie.

solution pour inhalation:

pour les rhumes, coryza, bronchite et autre affection respiratoire, il faut mélanger des

huiles essentielles antivirales, antibacteriennes, expectorantes, mucolytiques et

stimulantes immunitaire.

L’association d’HE d’eucalyptus radié ou de niaouli, de ravintsara ou de saro , de myrte

verte à cinéole ou d’eucalyptus mentholé en proportion respectivement 2/5, 2/5 et 1/

5, le tout éventuellement dilué à 50% dans de l’alcool ou un solubilisant (cf «supports et

dilutions des huiles essentielles»).

Une préparation vétérinaire existe, l’inhalvet®, en flacon pipette de 10ml, pratique en

diffusion atmosphérique, en inhalation ou nébulisation, et en application cutanée.

Dans un bol d’eau chaude placé devant la cage contenant le chat, additionner 5 à 10

gouttes du mélange. Laisser agir 15mn puis libérer le chat! 1 à 2 fois par jour.

• voie cutanée:

teigne localisée:

diluer dans 48ml d’alcool à 70° ou 90° 2ml de l’une ou d’un mélange des huiles

essentielles suivantes, toutes efficaces contre les affections fongiques: HE de tea tree

ou de laurier noble ou de palmarosa. De nombreuses HE sont antifongiques mais n’oubliez

pas de proscrire celles contenant des phénols, des aldehydes aromatiques(cannelle

écorce) et les cétones.

Appliquer une fois par jour pendant 1 mois en évitant le léchage dans les 10 min

suivant l’application.

Une préparation vétérinaire existe: le Mycovet® en flacon de 30ml disponible chez le

vétérinaire. C’est une préparation aux huiles essentielles puissantes, il est conseillé de

faire un test au préalable sur une petite surface de peau et attendre 48h pour contrôler

l’absence de réaction locale.

affection auriculaire:

Pour une otite, qu’elle soit bactérienne, fongique ou parasitaire, une préparation

vétérinaire très douce (Otiderm®) à base d’aloé véra bio, d’huile de jojoba bio, d’HE de

lavande vraie et de tea tree est très efficace pour apaiser le conduit auditif et

neutraliser les germes responsables. Elle sera très utile aussi en relais des traitements

antibiotiques.

il est possible aussi de diluer les huiles essentielles suivantes dans 49 ou 49,5ml

d’huile ou de gel au carbopol à 2%(en pharmacie): 1 ml=35 gouttes d’un mélange

d’huiles essentielles de lavande aspic(10 gtes), de tea tree(15 gtes), et de litsée

citronnée(10 gtes). Appliquer une fois par jour en massant doucement et en

récupérant l'excédent pour empêcher le chat de l’avaler.

Plaie de morsure ou autre plaie infectée:

Des préparations vétérinaires existent:

cicavet® à base de lavande vraie, tea tree, clou de girofle et ciste ladanifère ainsi que

les teintures mères de calendula officinalis et centella asiatica

Septivet® composée de 100% des HE de lavande vraie,lavande aspic, tea tree et de

myrrhe

cothivet® est composé d’HE de lavande officinale, de romarin officinal, de thym

officinal et de cyprès officinal et de 3 teintures mères alcoolisées.

pour une préparation à faire soi-même, il ne faut pas utiliser d’alcool (ça pique!) mais

un gel au carbopol à 2% ou une solution aqueuse avec un solubilisant des HE (solubol

par exemple). Dans 49ml de substrat qu’on aura choisi, mélanger les HE suivantes: Teatree 10=gouttes, laurier noble=10 gouttes, ciste ladanifère ou géranium=7 gouttes,

Palmarosa=8 gouttes. Appliquer en petite quantité et en évitant le léchage, 3 à 6 x/jour,

maximum 7 jours.

affection articulaire, musculaire ou tendineuse:

diluer 98 ml d’un gel au carbopol à 2% ou d’alcool à 70 ou 90°, 2 ml des HE suivantes:

hélichryse italienne 0,5ml, lavandin 0,5ml, gaultherie 0,5ml, eucalyptus citronné 0,5ml.

Appliquer en massage doux sur les zones douloureuses mais pas sur des plaies!

Une préparation vétérinaire existe aussi: le contuvet® en flacon spray de 30ml mais

l’odeur puissante risque d’incommoder le chat à moins de le diluer à 50%.

• voie orale:

une préparation sous forme de capsules molles (stimunvet®) est disponible chez le

vétérinaire ce qui est préférable pour éviter des accidents.

elle est formulée avec les huiles essentielles de tea tree, de thym satureoïde, de

ravintsara, d'eucalyptus radié et de clou de girofle. Ce sont des huiles essentielles

antivirales, antibacteriennes, antifongiques, antiparasitaires, stimulantes immunitaires

et tonifiantes.

Aucune «recette» ne sera présentée ici car il est plus prudent d’avoir les conseils de

votre vétérinaire.

intoxications par les HE:

Origine:

Les circonstances d’apparition d’une intoxication sont volontaires , c’est la main de

l’homme qui applique un excès d’ HE sur la peau ou le poil, le léchage de l’animal

aggravant le phénomène.

Heureusement l’absorption d’HE par ingestion accidentelle est limitée: elles ont très

mauvais gout et donc le chat va immédiatement saliver et parfois vomir ce qui limite

fortement la quantité ingérée.

Symptômes:

Il s’agit généralement de lésions cutanées: rougeur jusqu’à brulure au 1er degré, en

cause toutes les HE phénolées et les aldehydes aromatiques surtout si elles sont

appliquées non diluées. On peut constater ensuite une perte de poil temporaire ou

définitive. Par précaution, il faut toujours faire un test sur une petite partie du

corps.

Selon le CNITV(centre national d’information toxicologique vétérinaire) il y a eu

environ 80 appels concernant des chats intoxiqués aux HE en 2012. Les propriétaires

relataient surtout des phénomènes locaux avec érythème et perte de poils mais aussi

des troubles neurologiques comme l’ataxie ou des tremblements. Les symptômes

observés étaient en majorité modérés et réversibles. Quelques rares cas présentaient

des troubles digestif avec vomissements et diarrhée. En 2012, un cas s’est révélé

mortel.

soins:

En cas d’intoxication externe, le rinçage à l’eau est inutile car les HE ne se dissolvent

pas dans l’eau, il faut laver le chat avec un shampoing mais le plus efficace est

d’appliquer d’abord de l’huile végétale généreusement puis de le laver.

Pour une intoxication orale, faire avaler de l’huile végétale pour diluer l’HE (tournesol,

olive ou mieux de paraffine qui n’est pas digérée et ressort telle quelle dans les selles).

En conclusion ?

Surtout, pas d’automédication!!!

Les HE ne sont pas interdites chez le chat mais des précautions sont à prendre: choix

de l’HE et de sa dilution, méthode et voie d’application, nombre d’application

journalière, durée d’administration en n’oubliant pas de respecter des pauses et de

contrôler le bon fonctionnement de son organisme.

Les HE ne devraient pas être en vente libre mais délivrées sur ordonnance car les

accidents peuvent vite arriver avec des conséquences plus ou moins graves.

Heureusement, rassurez-vous, les HE toxiques ne sont pas en vente libre mais

réservées aux professions médicales, les plus dangereuses étant interdites en France.

La prise d’HE pour renforcer les défenses immunitaires et lutter contre le virus

responsable du sida du chat (FIV) est une excellente indication de prescription d’ HE

par voie orale avec des résultats vraiment bluffants!!!

L’efficacité des soins aux HE dépend de la qualité des HE, pour bien choisir n’hésitez

pas à consulter: «Comment choisir une HE et être sur de sa qualité ?» sur le site

http://www.aromatherapieveterinaire.com

Nom latin des HE présentées ci-dessus (afin d’éviter toute erreur lors de leur achat)

HE de géranium d’Egypte = pelargonium asperum CV Egypte

HE de lavande vraie = lavandula angustifolia

HE de lemongrass = cymbopogon flexuosus

HE de tea tree = melaleuca alternifolia

HE de niaouli = melaleuca quinquenervia CT cineole

HE de ravintsara = cinnamomum camphora CT cinéole

HE d'eucalyptus radié = eucalyptus radiata

HE d’hélichryse italienne = hélichrysum italicum

HE de lavandin = lavandula x burnatii

HE de gaultherie couchée = gaultheria procumbens

HE d’eucalyptus citronné = eucalyptus citriodora

HE de citronnelle = cymbopogon winterianus

HE de litsée citronnée = litsea citrata

HE de lavande aspic = lavandula latifolia spica

HE de laurier noble = laurus nobilis

HE de palmarosa = cymbopogon martini var. motia

HE de saro = cinnamosma fragrans

HE de myrte verte = myrthus communis CT cinéole

HE de ciste ladanifère= cistus ladaniferus

http://arnaudveto.blogspot.fr/
par Marie
Mercredi 08 Janvier 2014 12:16
 
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Re: Mélusine et sa passion, les fils électriques

Il existe dans tous les magasins de bricolage des gaines pour enfermer tous les fils qui traînent :langue: :siffle:
par Marie
Mardi 25 Octobre 2011 20:20
 
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Re: Adaptation, un complément

Je ne suis pas d'accord au fait que ce soit l'ancien chat qui doit rester prioritaire ..... c'est ainsi que l'on créé justement un climat de " jalousie " entre eux .
Je vous livre mon expérience : Je n'ai jamais privilégié un de mes 2 chats par rapport à l'autre . Ils dorment tous les 2 dans la chambre, ont les mêmes câlins et caresses, si je parle à l'un, je parle à l'autre aussitôt ( oui je parle beaucoup avec mes chats et ils adorent ça !!!!! ) , etc .... ils passent tous les 2 en même temps et non l'un aprés l'autre et tout se passe merveilleuement bien :lover:
par Marie
Mercredi 08 Avril 2009 10:52
 
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Re: a quand la première visite chez le véto?

Pourtant quand j'ai été le chercher on m'a dit qu'il ne tétais plus depuis un bon moment, et c'était le dernier chaton: ses frères et soeurs sont déjà tous partis...

pffffffffffffffff .... encore des gens qui voulaient s'en débarrasser au plus vite !!!!!!
Est-ce qu'il mange et que lui donnes-tu :idea:

Il va te falloir beaucoup de patience et d'amour pour l'éducation de ce petitou .
par Marie
Mardi 02 Novembre 2010 16:20
 
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L'EXOTIC SHORTHAIR :

Origines :

L'exotic est un Persan à poil court. Il est né du travail de sélection des éleveurs américains qui cherchaient à améliorer leurs chats à poils courts. Le croisement avec des Persans a produit des chatons bien étranges, au look plus proche du Persan mais doté d'une fourrure bien plus facile d'entretien ! Croisé ensuite exclusivement avec des Persans, l'Exotic est devenu à 99% un Persan, le pourcentage restant, c'est la fourrure.

Look :

Le corps de l'Exotic est compact, ferme, bien en rondeur. Le chat doit être massif mais ses courbes ne doivent connaître qu'une seule forme : la rondeur. Son corps entre dans un carré, sa tête est ronde sous tous les angles, ses petites oreilles sont arrondies, ses pieds le sont également, tout chez l'exotic shorthair doit suggérer la rondeur qui règne en maître sur son physique. Le persan répond à la même exigence mais la fourrure courte de l'Exotic laisse plus encore éclater le spectacle de ses rondeurs. Pour tous les goûts, l'Exotic se décline dans une centaine de variétés différentes (couleurs et motifs). D'une seule couleur, de deux ou trois couleurs, avec ou sans rayures, fumé ou non fumé, les pointes colorés ou non, la garde robe de l'Exotic paraît infinie. Et chaque année de nouvelles couleurs sont en reconnaissance.

Tempérament :

Le caractère de l'Exotic se révèle sensiblement différent de celui du Persan. Il est certes calme et nonchalant mais pas du tout placide pour autant. Il démontre plus de vivacité et de vitalité que son frère à poil long. Les éleveurs racontent qu'ils peuvent faire la différence entre un Persan et un Exotic dès les premières semaines de vie des chatons. Les bébés exotics se révélant plus précoces dans tous les domaines. l'Exotic n'en reste pas moins un chat calme, sociable et affectueux quand il est correctement socialisé. Ce chat réclame de l'attention, bien sur, il est totalement dépendant de son maître.

Repères :

* les Américains surnomment ce chat le " teddy bear " cat, soit littéralement le chat " nounours ". Il affiche une telle rondeur sous toutes ses formes que la comparaison s'impose. D'autant que sa fourrure elle-même est définie par le standard comme " pelucheuse ".

* S'il est moins astreignant que le Persan, l'entretien de l'Exotic n'en est pas moins très suivi. C'est un chat que l'on doit toiletter régulièrement. Un shampoing est conseillé toutes les deux ou trois semaines. Sa fourrure est très dense, et un coup de peigne tous les deux ou trois jours fait partie du quotidien de cet ourson de chat. L'entretien des yeux doit se faire tous les jours.

http://img247.imageshack.us/img247/8296/exoticzt4.jpg

http://img247.imageshack.us/img247/9278/exotic1vb0.jpg
par Marie
Vendredi 23 Février 2007 15:15
 
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Faire degriffer son chat?

Il y a toujours des solutions :goood:
par Marie
Samedi 26 Septembre 2015 17:09
 
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Les bases de la nutrition féline:

Marie , tu donnes en gros 40 g par chat par jour (une boite de 85g pour deux chats par jour) mais c'est tout?
Les croquettes plutôt le soir et la nourriture humide le matin? (ou inversement)
Je travaille à la maison je peux également leur donner de la nourriture en journée.

Merci ^^

Je leur divise une boite de 200g en 4/5 fois dans la journée . Ils ont 5 et 6 ans et ne sortent pas donc il faut qu'ils gardent leur poids de forme . Aprés ça ne m'empêche pas de leur donner des friandises (Thrive) , fonds de yaourt, etc ..... ou sauter une repas boite pour de la viande blanche (ou poisson) avec carottes ou courgettes .
Et non les miens ne mangent plus de croquettes .
Si tu es à la maison tu peux leur faire de la nourriture maison quand tu veux : Ils adorent :wink:
par Marie
Samedi 17 Août 2013 21:29
 
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Les bases de la nutrition féline:

N'hésites pas si tu as des questions il y aura toujours quelqu'un pour te répondre :wink:
par Marie
Dimanche 18 Août 2013 11:28
 
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Les bases de la nutrition féline:

Tu leur donne quoi comme boite ?
Que pense-tu des Applaws ?

Les miens aiment les Granatapet, les Feringa, Les CatzFineFood, les Grau (en aliment complet) sinon je leur donne de temps en temps des Shézir et Animonda .

Les Applaws ne sont pas des aliments complets . Elles ne contiennent pas tous les nutriments dont a besoin un chat comme de la taurine, des fibres, etc .....
par Marie
Lundi 02 Septembre 2013 11:39
 
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Quel type de boites donner ?

Je n'ai pas su voir si c'était un aliment complet avec de la taurine, huile de saumon, etc .......

Par contre je donne en gourmandise http://www.zooplus.fr/shop/chats/friand ... sson/63008 de cette même marque :wink: Ils adorent !!!!!!!
par Marie
Lundi 08 Juillet 2013 11:05
 
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Quel type de boites donner ?

Je varie les variétés : Catz Fine food, Granatapet, Feringa, Ropocat, et bien d'autres marques sur ce site : http://www.floyds-pfotenshop.de/Katzenf ... 5aa8d3de8e
par Marie
Mardi 22 Octobre 2013 18:15
 
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Quel type de boites donner ?

Marie, tu commandes sur un site allemand ? ils ont tout sur Zooplus France et vendent en lot un peu moins cher.
Je vais prendre :
- Granatapet : ils utilisent souvent la dinde alors que le poulet est meilleur
- Grau : la quantité d'abas utilisés est importante (50%) donc en complément, comme c'est indiqué pour la nourriture premium.En revanche, c'est bien le menu complet ? y a au minimum 4% de riz, un bon taux de viande mais la volaille on ne sait pas ce que c'est...
-Feringa : c'est pas mal une boite de temps en temps (cœur, larynx)
- Terra Félis : ça me semble être les meilleurs et les plus chers aussi.

Marie, les friandises Thrive semblent être très bien mais incroyablement chères aussi, 24 € les 100g en promo !
Mes 2 matoues aiment bien les Lily's Kitchen, 10 fois moins chères, livrées :
http://www.medicanimal.com/produit/~lilys-kitchen-crunchy-nibbles-chat/~product_id=108052/~category_id=MACTGR-CATS_TREATS
Qu'en penses-tu ?
Merci pour tous les bons conseils

Z+ se met enfin à la qualité dans les boites mais le choix est plus vaste sur http://www.floyds-pfotenshop.de/Katzenfutter-und-mehr/Nassfutter:::144_4.html?XTCsid=4e08e2c16b9bd1faa77f325aa8d3de8e :wink: .
Tu as par exemple les MAC's, les Ropocat ou les Power of Nature et bien d'autres encore :wink:
Sur Z+ tu as aussi les Catz Finefood .

Les gourmandises Lily ..... ne sont pas 100% naturelles c'est pour ça qu'elles sont moins chères . Les Thrive sont 100% viande . A toi de voir :wink:
par Marie
Lundi 04 Novembre 2013 19:18
 
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Quel type de boites donner ?



Ah oui, aussi, que penses-tu du foie de morue en boite avec son huile (destiné aux humains),
je veux dire donné aux chats ?

Pour l'huile de foie de morue http://blog.cuisine-a-crocs.com/2013/09/27/puis-je-donner-de-lhuile-de-foie-de-morue-a-mon-chien-mon-chat/ Cela dit je connais des personnes qui en donnent régulièrement . Perso je ne leur en donne pas . Certaines boites en contiennent donc ....... :wink:
par Marie
Mardi 05 Novembre 2013 12:33
 
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Quel type de boites donner à mon chat ?

Merci surtout à Candydoudou qui est à la base de ces infos :wink:
par Marie
Dimanche 20 Juillet 2014 20:40
 
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croquettes et boites

:good: Elles sont super tes minettes :wink:

Tu as effectivement la traduction de toutes les boites sur Z+ .

Voici la traduction de quelques mots en allemand pour les ingrédients :

Ei : œuf
Fisch : poisson (Seefisch : poisson de mer)
Fleisch : viande (peut se combiner avec le nom d'un animal devant pour désigner une viande précise)
Gemüse : légumes
Getreide : céréales
Herz : cœur
Kartoffel : pomme de terre
Käse : fromage
Leber : foie
Meeresfrüchte : fruits de mer
Reis : riz (Vollkornreis : riz complet)
Schinken : jambon

LA VIANDE

Büffel : buffle
Elch : élan
Ente : canard
Fasan : faisan
Gans : oie
Geflügel : volaille
Hase : lièvre
Hirsch : cerf
Huhn / Hühnchen : poulet
Kalb : veau
Känguru : kangourou
Kaninchen : lapin (Wildkaninchen : lapin de garenne)
Kuh : vache
Lamm : agneau
Pferd : cheval
Pute / Truthahn : dinde
Reh : chevreuil
Schaf : mouton
Schwein : porc
Strauss : autruche
Rind : bœuf
Truthahn / Pute : dinde
Wachtel : caille
Wild : gibier
Wildschwein : sanglier
Ziege : chèvre

LE POISSON ET LES FRUITS DE MER

Flussbarsch : perche
Forelle : truite
Garnele : crevette
Goldbrasse : daurade
Hering : hareng
Kabeljau : morue
Krabbe : crabe
Lachs : saumon (Seelachs : saumon de mer)
Makrele : maquereau
Miesmuschel : moule
Sardine : sardine
Seehecht : colin
Thunfish : thon
Tintenfisch : calamar
par Marie
Jeudi 08 Août 2013 11:00
 
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croquettes et boites

Je donne en 2 fois pour que rien ne traîne dans les gamelles : c'est plus hygiénique . L'été, la chaleur, les mouches, :beurk:
par Marie
Samedi 10 Août 2013 11:01
 
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La vaccination

Un article très intéressant sur la vaccination :

La vaccination des animaux :
Par Charles Danten

La vaccination, "cet acte médical privilégié, raisonné et toujours délicat (1), inventée par Jenner en 1796 et mise au point par Pasteur (1885), Salke (1954) et de nombreux autres, sert à induire la protection d'un individu ou d'une population contre une ou plusieurs maladies.
Son principe est bien connu; il consiste à administrer à un être vivant la forme atténuée d'un microbe ou d'une toxine dans le but de provoquer la formation d'anticorps et d'une mémoire immunologique qui lui permettra de réagir et de résister à une maladie.L'utilisation, même judicieuse, des vaccins comporte toujours certains risques, mais en général on pense qu'ils sont largement compensés par les avantages. Il semblerait toutefois qu'en médecine vétérinaire la vaccination soit devenue depuis quelques décennies un acte risqué, dans certains cas dangereux et souvent sans aucune justification médicale. Ainsi, plusieurs sont d'avis que certains vaccins sur le marché sont inefficaces et que les animaux sont souvent vaccinés inutilement .

• La vaccination annuelle
Depuis environ vingt-cinq ans, les fabricants pharmaceutiques recommandent, sans justification scientifique, la vaccination annuelle des carnivores domestiques (chat, chien, furet). Or les principes de l'immunologie garantissent qu'une proportion statistiquement significative d'individus seront protégés pour une longue période, voire à vie, par une vaccination bien menée. C'est particulièrement vrai pour les vaccins contre les maladies virales aiguës comme la maladie de Caré (distemper) du chien et du furet, l'hépatite et la parvovirose du chien, la panleucopénie du chat. Déjà en 1978, une étude chez le chat avait démontré qu'il était suffisant de vacciner tous les trois ans et récemment les Dr Fred W. Scott et le Dr Cordell M. Geissinger, deux vétérinaires, chercheurs Américains de l'Université de Cornell, ont démontré de façon convaincante que des chats correctement vaccinés étaient encore protégés… plusieurs années plus tard .
Les Drs Schultz et Phillips, deux spécialistes américains, écrivaient en 1996 ce qui suit dans ce qui est considéré comme la bible en médecine thérapeutique vétérinaire (Kirk's Current Veterinary Therapy):
"Une pratique commencée il y a de nombreuses années et qui manque de validité et de vérification scientifique est la vaccination annuelle. Presque sans exception, il n'est nullement besoin, du point de vue immunologique, de vacciner annuellement. L'immunité par rapport aux virus persiste pendant des années, voire durant toute la vie de l'animal. Une vaccination réussie produit une mémoire immunologique qui dure des années et qui permet à un animal de réagir adéquatement lorsqu'il est exposé à un organisme virulent. La pratique de la vaccination annuelle, à moins d'être utilisée comme un moyen pour faire faire un examen annuel ou d'être requise par la loi, comme c'est le cas dans certaines régions pour la vaccination contre la rage, devrait être considérée, à notre avis, comme peu efficace.
Le Dr Niels C. Pedersen, du département de médecine et d'épidémiologie de l'École de médecine vétérinaire de l'Université de Californie, a corroboré cette opinion au cours d'une conférence organisée en mars 1997 par l'une des associations vétérinaires les plus importantes au monde, l'American Animal Hospital Association (AAHA):
"De nombreux vétérinaires et un nombre encore plus grand de clients en sont venus à remettre en question le fondement médical de la vaccination annuelle, de routine, de leurs animaux, et avec raison ! Cette pratique n'est pas défendable, alors pourquoi continuer à débattre et à ignorer la question? Nous ne nous faisons pas inoculer cinq ou six vaccins différents chaque année de notre vie, alors pourquoi en serait-il autrement pour nos animaux? On inocule plusieurs vaccins aux humains pendant l'enfance et ils assurent une protection à vie pour une proportion significative des sujets vaccinés. Il y a vingt ans, les vaccins étaient injectés seulement aux chiots et aux chatons. La seule exception était la rage, contre laquelle on préconisait un rappel à deux ou à trois ans, plus pour des raisons d'hygiène publique que pour protéger la santé de l'animal. Pourquoi, alors, persistons-nous à donner des injections de rappel annuellement, alors que cette pratique n'est pas justifiée d'un point de vue médical ? Les justifications originales de cette pratique s'appuyaient sans doute sur des rapports anecdotiques de la déclaration d'une maladie chez des animaux âgés et vaccinés et sur la nécessité de faire revenir un animal chaque année pour un examen physique complet. Malheureusement, la première de ces justifications n'est pas fondée et la deuxième était probablement donnée pour mieux faire avaler la nécessité d'une inoculation annuelle. Les vaccins de rappel sont perçus par beaucoup de gens comme un moyen pour le vétérinaire de faire de l'argent."

• Les vaccins à la recherche d'une maladie
Alors que le nombre de vaccins pour les humains est relativement restreint, les vaccins pour les animaux sont nombreux et leur nombre augmente presque chaque année. Depuis 1975, le nombre de vaccins sur le marché a plus que doublé et cette prolifération répond plus aux impératifs du commerce qu'à la nécessité d'enrayer une épidémie ou certaines maladies infectieuses endémiques (maladie permanente dans une région) graves8. Selon le Dr Pedersen, les normes de licence nécessaires pour mettre un produit sur le marché sont beaucoup moins rigoureuses que pour les humains et le laxisme encourage cette prolifération.
Présentement, 28 nouveaux vaccins cherchent à se tailler une place sur le marché. Ces vaccins sont tellement inutiles qu'on les appellent "les vaccins à la recherche d'une maladie ».
Les fabricants s'adressent directement aux sentiments du public et même du vétérinaire pour promouvoir leurs produits. Les campagnes de promotion de certains fabricants mettent en avant de fausses allégations pour créer une demande et stimuler la vente. Par exemple, la gravité de la maladie de Lyme chez les humains a été faussement étendue aux chiens qui n'en présentent pourtant qu'une forme bénigne. La publicité a même laissé entendre qu'en vaccinant son chien, on protège ses enfants contre cette maladie ??? Cette campagne de peur a fait vendre des millions de doses de ce vaccin, même dans des régions où cette maladie n'a jamais été rapportée. Des millions de chiens se voient aussi inoculer un vaccin inefficace contre la maladie due au virus corona, une maladie gastro-intestinale relativement rare et limitée aux élevages surpeuplés et malpropres. Il en va de même pour d'autres maladies, [notamment la péritonite infectieuse, la chlamydiose et la leucémie du chat..

• L'efficacité et la sécurité des vaccins
Le Dr Schultz, un chercheur indépendant américain, spécialisé dans les maladies infectieuses des animaux, a trouvé que sur six vaccins contre la parvovirose du chien, une maladie gastro-intestinale des chiots très grave et souvent fatale, seulement deux étaient efficaces. Une autre étude, hollandaise celle-là, a démontré que sur six vaccins contre la rage, deux étaient totalement inefficaces et deux autres n'étaient que marginalement efficaces. Selon d'autres études indépendantes, certains vaccins contre la leucémie du chat seraient comparables à de l'eau distillée et les meilleurs auraient au plus une efficacité de 25 % à 50 % et non de 90 % à 100 % comme l'affirment les fabricants19. Plusieurs autres vaccins sur le marché ne sont pas efficaces pour des raisons qui ont été bien démontrées (péritonite infectieuse du chat, coronavirus du chien, leptospirose du chien, chlamydia du chat20). La grande majorité des études sur l'efficacité sont réalisées par les fabricants et elles sont souvent difficiles à interpréter et à comparer, car il n'y a aucune standardisation des protocoles expérimentaux.
Sur le plan de la sécurité, certains produits sont peu sécuritaires et le nombre de vaccins à usage vétérinaire qui restent sur le marché malgré le fait qu'ils entraînent des conséquences graves est assez élevé. Par exemple, un vaccin contre la maladie du virus corona, une maladie gastro-intestinale du chien, a tué des centaines de chiens, avant d'être retiré du marché et, depuis six ans, des vaccins responsables du cancer de la peau chez le chat tuent des centaines de milliers de ces animaux. Bien que seulement 10 % des chats de plus de quatre mois soient susceptibles de souffrir de la leucémie du chat, une maladie qui apparaît dans des conditions bien précises, on continue de leur inoculer un vaccin contre cette affection, dont l'utilité et l'efficacité restent douteuses. En fait, le taux de réactions adverses serait aussi élevé que l'incidence de cette maladie. Seulement sept des 22 écoles vétérinaires aux États-Unis utilisent ce vaccin, et seulement sur demande dans des situations bien précises.

• Les protocoles de vaccination
Contrairement à la médecine des humains, la médecine des animaux n'a pas de protocoles d'immunisation standardisés.
L'emploi des vaccins, leur type, le nombre de vaccins à inoculer et la dose sont établis par les fabricants . Les stratégies de mise en marché employées par le vétérinaire, la compétition, et pas nécessairement les principes d'immunologie, déterminent la fréquence de vaccination, les intervalles entre les vaccins et parfois même les doses à injecter.
Les animaux peuvent être vaccinés inutilement, sans qu'on tienne compte des risques possibles d'exposition. Même ceux qui ne vont jamais dehors et qui n'ont aucun contact avec d'autres animaux sont vaccinés tous les ans systématiquement. Un chat qui vit seul dans un appartement au 12e étage d'un immeuble au centre-ville peut recevoir en même temps, à chaque année de sa vie, un vaccin contre la rage, la péritonite infectieuse, la leucémie, la panleucopénie, les virus respiratoires herpès et calicivirus, la chlamydiose. Les chiens qui ne vont que d'un coin de rue à l'autre ou des bras de leur maîtresse au divan peuvent recevoir chaque année pour le reste de leur vie un vaccin contre la maladie de Lyme, la rage, la maladie de Caré, l'hépatite virale, le parvovirus, le parinfluenza, le corona virus, la leptospirose et un vaccin intranasal contre la grippe du chien. Il sera bientôt possible de vacciner également contre le rotavirus qui cause une maladie rare et peu étudiée.
Il arrive souvent qu'on vaccine un animal la veille ou le jour d'une chirurgie de routine, alors que son système immunitaire, qui sera déjà affaibli par le stress de l'opération, n'est pas en mesure, au moins pour les deux semaines suivantes, de réagir avec efficacité.
Aux États-Unis 20 % du marché de la vaccination repose sur la vente au public. Les éleveurs et les propriétaires achètent par catalogue les vaccins qu'ils veulent donner à leurs animaux. Il est même possible de commander des seringues et des aiguilles pour les injecter, ainsi que des médicaments comme l'épinéphrine pour traiter une éventuelle réaction allergique au vaccin. Les protocoles de vaccination recommandés par les fabricants préconisent, à l'encontre de tous les principes de l'immunologie, de vacciner les jeunes animaux dans certains cas toutes les semaines pendant six ou sept semaines, alors qu'une ou deux fois à deux semaines d'intervalle, selon l'âge et le type de vaccin, est suffisant.
Les animaux qui ne vont jamais dans les régions où une maladie est présente sont vaccinés quand même. Il s'est vendu aux États-Unis et au Canada des millions de doses d'un vaccin contre la maladie de Lyme qui n'a été signalée que dans deux États du nord-est des États-Unis32.

• Les réactions adverses

Le cancer de la peau
C'est un peu grâce au chat et à la nature particulière de sa physiologie que la vaccination des animaux de compagnie est devenue depuis quelque temps un sujet si controversé. En effet, cet animal est très sensible aux médicaments qui provoquent souvent chez lui des réactions indésirables. Depuis quelques décennies, les vaccins en ont tué des milliers .

Certains vaccins contiennent des substances irritantes (adjuvants) qui servent à déclencher sur le site d'inoculation une réaction inflammatoire qui favorise la réponse immunitaire.
Chez le chat, cette réaction, pour des raisons inconnues, se transforme en tumeur cancéreuse. Le nombre de ces tumeurs augmente avec le nombre de vaccins administrés simultanément et avec le nombre de répétitions. L'inoculation toujours au même endroit augmenterait les risques. Les vaccins contre la rage et la leucémie seraient plus particulièrement en cause, mais ce ne sont pas les seuls. L'incidence de ces cancers serait de 100 à 1000 cas par million .

À une conférence sur la vaccination tenue à Montréal en mars 1998, le Dr Ford, un spécialiste américain de la vaccination, a même cité le chiffre de 2.000 cas sur un million .
Même si ces réactions semblent peu nombreuses, leur nombre, mis en perspective, est significatif. Selon les calculs des Drs Denis W. Macy et Mattie J. Hendrick, on vaccine aux États-Unis 22 millions de chats par année (environ 25 millions pour l'Amérique du Nord. Il y aurait donc en Amérique du Nord de 2 500 à 50 000 cas par année. Comment réagiraient les autorités et le public en apprenant qu'en Amérique du Nord, depuis dix ans, entre 25 000 à un demi-million d'enfants sont morts d'un cancer directement relié à l'administration d'un vaccin et que diraient les parents s'ils savaient que ces vaccins sont souvent inutiles, voire inefficaces, qu'ils ne servent qu'a faire marcher les affaires et que la plupart d'entre eux sont encore couramment utilisés.

Les cocktails de vaccins
Les vaccins à valence multiple (cocktail) qui sont d'usage courant en médecine vétérinaire et qui peuvent contenir un mélange de cinq à sept et même neuf vaccins différents sont très pratiques du point de vue commercial et ils réduisent le traumatisme associé à l'inoculation. Mais, du point de vue médical, ces vaccins ne sont pas sans inconvénients et ils soulèvent pour plusieurs raisons une vive controverse dans le milieu vétérinaire.

D'une part, ils ne permettent pas de vacciner avec discernement selon le cas particulier de l'animal et ils ne nécessitent aucune connaissance approfondie des maladies en question. L'animal est vacciné systématiquement même contre des maladies qu'il est peu probable qu'il contracte. D'autre part, ces vaccins seraient à l'origine d'un nombre indéterminé d'échecs vaccinatoires et de réactions post-vaccinales indésirables.
Dans des conditions naturelles, seuls un ou deux microbes à la fois peuvent menacer un individu, jamais cinq, six ou neuf à la fois. Bombardé par des doses excessives de corps étrangers différents et de façon répétée, submergé par cette invasion massive, le système immunitaire s'embrouille et se trouve incapable de réagir efficacement; la vaccination risque donc d'échouer.
Par ailleurs, le système immunitaire peut s'affoler et fabriquer par erreur des anticorps qui attaquent et détruisent des éléments vitaux de son propre corps, comme les globules rouges et les plaquettes (éléments du sang intervenant dans la coagulation. Selon le Dr Jean Dodds, une vétérinaire américaine, ces réactions ont lieu peu de temps après la vaccination, en général dans les mois qui suivent, et se traduisent par des hémorragies internes très graves difficiles à arrêter et bien souvent fatales (maladies hémolytiques auto-immunes, thrombocytopénie, etc.). .

La fréquence de ces réactions est inconnue, mais les chiens de race pure ayant un système immunitaire défectueux (rottweiler, doberman, épagneul, etc.) seraient particulièrement prédisposés.
Enfin, la grande pluralité de ces vaccins et la concentration élevée d'antigènes3 qu'ils contiennent seraient aussi en cause dans l'apparition des cancers de peau chez le chat .

Autres réactions diverses


De nombreuses autres réactions diverses ont été observées tant chez le chien que chez le chat. En voici une liste succincte:
• réactions d'hypersensibilité (allergie au vaccin, états anaphylactiques);
• suppression du système immunitaire et déclenchement d'une maladie latente, comme la leucémie, la péritonite infectieuse, l'immunodéficience féline;
• interférence avec les résultats de certains tests diagnostiques (ELISA) entraînant de faux résultats positifs;
• susceptibilité accrue aux allergies, soit au pollen, à la nourriture ou meme à son propre corps (maladie auto-immune de la thyroïde, du rein, des globules rouges, des plaquettes, etc.);
• aggravation de certaines affections existantes, comme le cancer, l'épilepsie, les allergies.

À ces réactions s'ajoute la possibilité que se développe une forme atténuée de la maladie (virulence résiduelle) ou que, en raison d'une contamination bactérienne ou virale du vaccin, diverses maladies infectieuses se manifestent (variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, par exemple).
En outre, certaines maladies chroniques, aussi bien chez les animaux que chez les humains, seraient en partie reliées à la persistance, dans les cellules, du corps des virus et des protéines utilisés dans les vaccins. Ce phénomène expliquerait l'augmentation récente du nombre de maladies chroniques chez les humains et chez les animaux. .

• Zones grises
Dans le domaine de la vaccination des animaux, il existe une multitude de zones grises qui laissent toute latitude aux spécialistes de la mise en marché.
1. En ce qui concerne les animaux de compagnie, même si plusieurs maladies dont la rage, la maladie de Caré (distemper), la parvovirose du chien, la panleucopénie du chat, semblent bien contrôlées, il n'y a pas, comme en médecine, d'études rétrospectives autres que des rapports anecdotiques qui permettraient d'évaluer les bienfaits réels des campagnes de vaccination.
2. Sauf pour la rage, il n'existe aucune donnée sur la prévalence et la répartition géographique des maladies infectieuses des chiens et des chats. Il n'y a aucun système de déclaration comme en médecine, et cette lacune se traduit par la vaccination systématique des animaux contre des maladies qu'ils sont souvent peu susceptibles d'attraper.
3. Sauf pour la rage, il n'y pas d'études sur la durée d'immunité des vaccins. Les fabricants ne désirent pas poursuivre des épreuves de durée d'action au-delà d'une année, sauf si la loi les y oblige, comme pour la rage. Ces études s'arrêtent à trois ans dans le cas de la rage, mais il n'y a aucune raison de croire que ce vaccin n'est pas efficace pour une plus longue durée.
4. Il n'y a aucune surveillance des réactions adverses à la vaccination. Les vétérinaires ne sont pas tenus de les signaler et en général ils ne le font pas .
5. En absence de protocoles d'expérimentation standardisés, il est difficile de comparer les études.
6. Il n'y a aucune standardisation des protocoles de vaccination comme en médecine. Chacun peut vacciner selon ses convictions personnelles ou sa stratégie commerciale .
par Marie
Lundi 16 Août 2010 11:18
 
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Les dangers de l'alimentation industrielle !

1*-INTRODUCTION :

Aux États-Unis, plus de 95% des animaux de compagnie tirent leur besoins nutritionnels d’une seule et unique source: les boîtes et les croquettes pour animaux (Perry, 1996). Par conséquent, l’industrie pour animaux est un commerce prospère qui a de beaux jours devant lui. En 1998, les ventes américaines de nourriture pour chiens se sont élevées à 5.9 milliards de dollars, et les ventes de nourriture pour chats à 4.7 milliards. Ces chiffres représentent une augmentation de 25% depuis 1993. Avec environ 55 millions de chiens et 70 millions de chats en 1998, chaque chien a approximativement rapporté 107 dollars par an à l’industrie, et chaque chat approximativement 67 dollars (Gurkin & Fenstermacher, 1999). Dès 2002, l’industrie américaine de nourriture pour animaux affichait un capital de 11 milliards de dollars (API, 2002).

Aux États-Unis, plus de 95% des animaux de compagnie tirent leur besoins nutritionnels d’une seule et unique source: les boîtes et les croquettes pour animaux (Perry, 1996). Par conséquent, l’industrie pour animaux est un commerce prospère qui a de beaux jours devant lui. En 1998, les ventes américaines de nourriture pour chiens se sont élevées à 5.9 milliards de dollars, et les ventes de nourriture pour chats à 4.7 milliards. Ces chiffres représentent une augmentation de 25% depuis 1993. Avec environ 55 millions de chiens et 70 millions de chats en 1998, chaque chien a approximativement rapporté 107 dollars par an à l’industrie, et chaque chat approximativement 67 dollars (Gurkin & Fenstermacher, 1999). Dès 2002, l’industrie américaine de nourriture pour animaux affichait un capital de 11 milliards de dollars (API, 2002).

De tels profits sont obtenus par la minimisation des coûts et l’amélioration de la saveur (attrait en termes de goût, d’odeur, de couleur et de texture) des produits vendus. L’industrie utilise dans l'alimentation une variété de substrats ingénieux afin de minimiser ses coûts (de production), substrats dont beaucoup présentent des risques pour la santé. Ce qui fait que les profits sont maintenus tandis que la compréhension du consommateur quant à ces risques reste minimale.

Encouragé par des étiquettes commerciales telles que celles que l’on peut trouver sur les boîtes de première qualité Hills Science Diet affirmant que «seuls les ingrédients de la plus haute qualité sont utilisés», les consommateurs présument couramment que les produits carnés de qualité constituent la majorité de la nourriture commerciale dont ils nourrissent ‘leurs’ animaux. Induits en erreur par les publicités affichant des poulets entiers, des morceaux choisis de boeuf, et des céréales nouvelles, les consommateurs crédules ne sont pas conscients que les fabricants ont depuis longtemps substitué aux poulets entiers des têtes de poulets, des pieds et des intestins; aux morceaux choisis de boeuf des cerveaux de veaux, des langues, des oesophages, et d'autres viscères (y compris des tissus malades et même parfois cancéreux); et aux céréales complètes des céréales jugées impropres à la consommation humaine pour cause de moisissure, de décomposition ou de mauvaise qualité; ainsi que par des fruits à écale et autres résidus du moulinage (Perry, 1996).

Jusqu'à 50% des produits de marques commerciales sont composés de ‘sous-produits animaux’ et de ‘produits dérivés’, euphémismes de l’industrie pour désigner les différents morceaux de cadavres, les déchets d'abattoirs, la viande 4M (d’animaux morts, malades, mourants, malades ou mal en point), les rejets de supermarchés, et un grand nombre de chiens et chats morts aux centres animaliers. Ainsi que des corps gras usagés de restaurants, avec une haute concentration en dangereux radicaux libres et acides gras trans, des polychlorobiphényles (PCBs), métaux lourds et autres toxines, surtout dans le poisson, des agents de contamination bactériens, protozoaires, champignons, virus et prions, ainsi que des endotoxines et mycotoxines qui leur sont associés, des résidus d’hormones et d’antibiotiques, et de dangereux conservateurs. Le tout est rendu alléchant pour les animaux par l’addition d’une soupe digestive – soupe d’entrailles de poulets partiellement dissoutes. Les scientifiques qui travaillent à la nourriture pour animaux ont découvert depuis longtemps comment enrichir un mélange de restes de nourriture autrement immangeables par des vitamines et minéraux artificiels, comment les préserver de la pourriture durant un stockage d’un an ou plus, comment ajouter des réhausseurs de goût et colorants afin d'améliorer la saveur et l’apparence du produit, et comment extraire la mixture ainsi obtenue en des formes fantaisistes qui vont attirer le consommateur.

Il ne faudra donc pas s'étonner que les risques pour la santé intrinsèques à la nourriture carnée de type commercial pour animaux suffisent à remplir un livre. Le livre d’Ann, N. Martin (2003) «La nourriture dont nos animaux meurent d’envie» inclut une enquête de 161 pages sur les produits chimiques, conservateurs, hormones, pesticides, et les restes d’animaux malades trouvés dans la nourriture commerciale pour animaux, avec toutes les maladies qui peuvent en résulter. Le docteur vétérinaire Wendell Belfield déclare: «malgré les déclarations faites par l’industrie que les animaux ont vie longue et saine en suivant un régime commercial, nous les vétérinaires sommes quotidiennement confrontés à cette évidence contraire que constituent les animaux malades. Nous avons fréquemment affaire à des réactions aiguës telles que la diarrhée, les vomissements, et les lésions de la peau. La plupart du temps, cependant, nous sommes témoins de symptômes d'une santé qui se dégrade, d'une diminution de l'efficacité des fonctions corporelles et des organes, d'hépatites rénales vers l’âge adulte dues à un excès de protéines, de systèmes immunitaires affaiblis et de réactions allergiques. Nous constatons l’effet cumulatif de tous ces additifs, toxines, plomb, et à la provenance hautement douteuse de tous ces ingrédients naturels» (Belfield et al., 1983). En tant que vétérinaire praticien, je conviens que ces problèmes de santé sont bien plus répandus qu’ils ne devraient l’être, et que beaucoup de ces problèmes semblent être exacerbés ou directement provoqués par les nombreux ingrédients plus que douteux présents dans les aliments carnés en boîte destinés aux chiens et chats.


2*- SOUS PRODUITS ANIMAUX - DECHETS ABATTOIR :

Sous-produits animaux et produits dérivés: déchets d'abattoir, viande 4M, rejets de supermarchés et restes d'animaux

Les estimations du nombre de carcasses d’animaux ‘de boucherie’ qui ne sont pas consommées par les humains aux États-Unis chaque année varie approximativement entre 50% (Phillips, 1994) et environ 20% (Pearl, 1997: la population américaine consume 181,2 livres (soit 90,6kg) de viande désossée par personne et par an. Une telle consommation génère approximativement 44 milliards de livres (soit environ 64 milliards d'euros) de matière animale immangeable rendue.

En 2004, Kvamme estimait que l'on produit environ 50 milliards de livres de gras, suif et graisses, produits dérivés et farine d'os et autres produits animaux annuellement aux États-Unis. La majeure partie des produits dérivés et des farines d'os sont utilisés comme suppléments dans l’alimentation pour animaux: 43% pour la volaille, 23% pour la nourriture pour chiens et chats, 13% pour les porcs, 10% pour les bovins, et 11% à d’autres fins, dont la production de nourriture pour les poissons de culture. Étant donné le plus grand besoin en protéines des chats, leur alimentation contient typiquement plus de produits dérivés d'animaux (35-50%) que l'alimentation pour chiens (25-40%) (Halpin et al., 1999).

Les multinationales étant propriétaires des marques principales de nourriture pour animaux, cela facilite le recyclage des déchets animaux en ‘sous-produits industriels’ et ‘produits dérivés’. Trois des cinq compagnies majeures de nourriture pour animaux aux États-Unis sont des filiales des principales multinationales d'alimentation suivantes: Nestlé (Alpo, Fancy Feast, Friskies, Mighty Dog, et les produits Ralson Purina comme Dog Chow, Proplan, et Purina One), Heinz (9 Lives, Amore, Gravy, Train, Kibbles-n-Bits, Nature's Recipe), et Colgate-Palmolive (Hill's Science Diet Pet Food). Les autres companies comptent Procter & Gamble (Eukanuba and Iams), Mars (Kal Kan, Mealtime, Pedigree, Sheba, Waltham’s), et Nutro (API, 2002).

Finalement, qu’est-ce qui en fait relève de la catégorie ‘sous-produits animaux’ et ‘produits dérivés’? Certainement peu de viande de qualité. Lorsque les bovins, cochons, poulets, moutons et autres animaux sont abattus, les morceaux de choix de muscles et d’organes maigres prisés par les humains sont ébarbés de la carcasse, laissant les os, le sang, les têtes, cerveaux, nez, becs, poumons, rates, reins, foies, estomacs, intestins, ligaments, graisses sous-cutanées, sabots, cornes et autres parties indésirables pour la revente en ‘produits dérivés’ (Perry, 1996). Des cadavres entiers de mammifères (agneaux, veaux, cochons, etc.) par centaines de milliers, donc des millions de leurs organes vitaux; sans compter des milliers de tonnes de chair d’oiseaux jugées annuellement impropres à la consommation humaine aux abattoirs. (Mason & Singer, 1990). La viande ‘4M’ d’animaux morts, mourants, malades et mal en point est inclue, et à cause des coûts de main d’oeuvre élevés, les étiquettes d’oreille ne sont que rarement ôtées. On utilise les viandes de supermarchés vieilles ou avariées, souvent sans retirer la mousse de polystyrène d'emballage (car cela augmenterait le coût de la main d’oeuvre)(Gillen, 2003). Le vétérinaire Docteur Alfred Plechner décrit les produits dérivés comme «des tissus malades, pus, poils, plumes, déchets d'abattoirs divers, et des carcasses dans des états variés de décomposition» (Plechner & Zucker, 1986). Même les 'pet treats' (friandises pour animaux) contiennent des produits dérivés de la viande, essentiellement des oreilles de cochons et des groins, des sabots et des queues de vaches, des peaux, des fémurs, du cartilage de requin, et des fricassés de lapin et cervidés (Halpin et al., 1999).

Les tissus cancéreux en provenance des abattoirs américains rapportent environ quinze millions de livres sterling par an (Mason & Singer, 1990). De son expérience en tant que vétérinaire et inspecteur fédéral de la viande, le Docteur P. F. McGargle conclut que: «donner à manger aux animaux les déchets d’autres animaux augmente leurs risques d'attraper le cancer et d’autres maladies dégénératives... De plus, l’augmentation du nombre de cancers correspond à l’introduction et à l’augmentation de l’usage de sous-produits industriels comme nourriture pour animaux» (Pitcairn & Pitcairn, 1995).

Approximativement cinq millions de chiens et chats abandonnés sont tués annuellement dans les refuges pour animaux chaque année aux États-Unis, et nombre de leurs cadavres sont transformés en sous-produits dérivés. Les producteurs et fournisseurs sont, et on le comprend, réticents à attirer l'attention du public sur cet usage d' animaux de compagnie qui furent autrefois chéris. Comme on le rapporte dans la San Francisco Chronicle, la National Renderer’s Association et les dirigeants de la fabrique Modesto Tallow, ont même tous deux nié qu’ils utilisaient les animaux de compagnie. Cependant les employés, vendeurs, et inspecteurs d'état ont rapporté qu’ils observaient régulièrement des chiens et des chats rétrocédés aux usines de Sacramento Rendering comme à Modesto, de plus la AVMA et FDA ont toutes deux confirmé l’utilisation de carcasses d'animaux de compagnie (Perry, 1996). A Sacramento Rendering, un employé a déclaré: «des milliers et des milliers de kilos de chiens et chats sont ramassés et amenés ici chaque jour». Un ancien employé confirme: «les petits animaux constituent une grosse part pour la compagnie» (Eckhouse, 1990). Derechef, pour des raisons de main d’oeuvre coûteuse, les colliers anti-puces contenant des insecticides organophosphates toxiques ne sont couramment pas retirés avant la fabrication. Une enquête de 1998 de la FDA a également détecté la solution d’euthanasie sodium penthiobarbital, solution spécifiquement désignée pour tuer chiens, chats et autres animaux et qui, donc, est utilisée dans ce but aux refuges animaliers dans 43 marques et gammes de produits secs pour chiens choisies au hasard. Ces ingrédients sont restitués ensemble, ce qui implique de les faire fondre de façon à séparer les solubles dans la graisse des solubles dans l’eau et des composants solides; ainsi que l'élimination de la majeure partie de l’eau. Alors que cette opération tue les agents de contamination bactérienne, elle altère et détruit également les nutriments vulnérables à la chaleur tels que les enzymes et les vitamines (API, 2002).

En grande partie dus aux risques pour la santé qu’ils posent, les produits dérivés de la viande ont été bannis du Royaume-Uni depuis 1990 (Peden, 1999). Cependant, l’utilisation de sous-produits animaux et de produits dérivés persiste aux États-Unis malgré les risques évidents pour la santé, et pour des raisons de profit. En 1991 une usine de fabrication dans le Green County (N. C.) paya 2,4 a 2,7 cents par livre pour les carcasses de cochons, et le prix en vigueur pour les volailles était de 0,02 à 0,04 cents par livre (Barker & Williams, 1993). Avec des prix comme cela ajoutés à l’ignorance généralisée des consommateurs quant à la nature véritable des ingrédients contenus dans les produits dérivés de nourriture pour animaux, il n’est donc pas étonnant que la nourriture pour animaux contienne jusqu'à 50% de produit dérivés


3*- CORPS GRAS DES RESTAURANTS ET AUTRES GRAISSES :

Dans la nourriture industrielle, la saveur de nombreux ingrédients au goût autrement mauvais pour les animaux est améliorée en saupoudrant les croquettes avec un mélange de graisses animales raffinées, de saindoux, de corps gras de restaurants, et d’autres huiles considérées trop rances ou inconsommables. La plupart des chats et chiens adorent le goût de ces graisses ajoutées en spray, qui agissent également comme facteur d'attraction et de dépendance, sans compter que les fabriquants peuvent y ajouter des additifs de saveur. L’odeur émanant d’un sac ouvert de nourriture pour animaux est suscitée par ces graisses (Perry, 1996); cette odeur est également importante pour les chiens et chats qui se fient en grande partie à leur sens de l’odorat.

Les déchets d'abattoirs, les rejets de supermarché et les graisses usagées de restaurants sont tous utilisés comme sources de gras, et, en particulier, les graisses usagées de restaurants sont devenues un composant majeur des graisses animales par classe d'alimentation au cours de ces 20 dernières années. Les fritures de restaurants entraînent une oxygénation rapide, produisant des radicaux libres, acides gras trans, et autres toxines dangereuses. L’huile qui est utilisée à répétition devient de plus en plus contaminée. Lorsqu’elle se révèle impropre à l' usage en restaurant, cette graisse peut être stockée à l'extérieur dans des bidons d'environ 200 litres des semaines durant sous des température élevées, sans considération pour la sécurité ou son utilisation ultérieure. Ce produit rance est ensuite acheté par les coupeurs de graisses qui mixent ensemble les graisses animales et végétales, les stabilisent avec de puissants antioxydants pour éviter qu’elles se dégradent davantage, et vendent ensuite les produits mixés aux compagnies de nourriture pour animaux. Ces graisses rances, chargées de conservateurs, sont difficiles à digérer, ce qui peut conduire à une multitude de problèmes de santé chez les animaux, problèmes digestifs, diarrhée, flatulences, et mauvaise haleine (Perry, 1996).

4*- LES DIGESTIFS :

Les ingrédients au goût désagréable utilisés dans la nourriture pour animaux de type commercial sont rendus délicieux aux chiens et aux chats par l'addition de 'digestifs', euphémisme de l'industrie pour les entrailles partiellement dissoutes. D’après la Small Animal Clinical Nutrition, “La soupe digestive constitue probablement le principal moyen employé ces dernières années dans l’amélioration du goût des croquettes pour chats, et dans un moindre degré, pour chiens” (Lewis et al., 1987). En fait, ces digestifs sont si efficaces que leur accoutumance peut, à long terme, provoquer des symptômes comportementaux de dépendance, nécessitant une patience considérable et de la persévérance lors de la mise en place de changements alimentaires.

Les digestifs sont produits par la dégradation enzymatique contrôlée des intestins, des foies, des poumons, et des divers viscères de poulets (principalement), et d'autres animaux. Un contrôle du Ph inhibe la putréfaction bactérienne et favorise l'autolyse. Le processus s'arrête au stade de digestion partielle via l'ajout d'un puissant acide (généralement phosphorique). Les enzymes et substrats précis utilisés sont jalousement classés secret commercial. Les croquettes pour animaux reçoivent des digestifs secs pasteurisés à 1-3% de concentration pour les chiens et 1-7% pour la nourriture pour chats (Peden, 1999), en saupoudrant le produit fini après l'application de suif, ou bien en mélangeant du suif avec les digestifs avant leur application. Les digestifs sont aussi ajoutés dans les formules semi-humide, semi-sèche, ou en boîte, via portion de sauce ou de jus le cas échéant. (Peterson Co., date inconnue).

Les personnes s'occupant d'animaux sont souvent induits en erreur quant aux effets insidieux des digestifs. Bien que les digestifs soient d'ordinaire seulement autolysés, on considère que certaines entrailles de poulets, certains lots ont plus le goût de boeuf, poisson, dinde, etc., que d'autres. C'est le type de digestif ajouté, plutôt que la contenance en viande, qui détermine la désignation de la saveur sur l'étiquette. Indistinctement, des entrailles partiellement dissoutes à 'saveur de boeuf ' peuvent être étiquetées 'ragoût de bœuf', alors que la substitution de digestifs 'saveur poisson' va transformer une boîte en 'hareng de l'océan'.

5*- LES AGENTS CONTAMINANTS DU POISSON :

Du vrai poisson est parfois réellement utilisé dans la nourriture pour animaux, cependant, ce poisson est particulièrement sujet aux contaminations bactériennes et toxiques. Contrairement aux autres animaux de rente, le poisson arrive généralement mort à l'usine, parfois mort depuis des jours. A cause du type de bactéries et d'enzymes présents dans le poisson, et des effets de l'oxygène, le poisson se décompose plus rapidement que les autres animaux de rente, produisant l'odeur 'poissonnière' bien distinctive du poisson, qui est en fait un signe de détérioration (Anonyme, 2001).

Dans une enquête menée en 2000 sur les échelles de qualité du poisson en vente aux États-Unis, Consumer Reports rapporte qu'alors qu'un 1% seulement des échantillons étaient naturellement décomposés, 28% étaient en voie de détérioration. Entre 3% (basé sur les chiffres de la Commission Internationale de spécifications micro biologiques pour l'alimentation) et 8% (basé sur les directives du gouvernement Canadien) des échantillons présentaient des taux inacceptables d'Escherichia Coli (colibacille), une bactérie potentiellement pathogène certainement originaire de l'eau contaminée par des excréments ou par des pratiques non-conformes aux normes hygiéniques (Anonyme, 2001). Le poisson utilisé dans la nourriture pour animaux est, bien évidemment, de moins bonne qualité.

Des polluants océaniques sont aussi incorporés dans le plancton, les petits poissons, et, successivement, dans les poissons plus gros, concentrés à chaque étape par la solvabilité des graisses et le stockage conséquent de DDT, polychlorobiphényles (PCBs) et autres toxines, et par la capacité limitée des poissons à excréter ces toxines non-naturelles de leur système.

Du mercure est relâché dans l'environnement en quantités non naturelles lors de la fabrication du ciment, du brûlage de charbon pour la houille, et de l'incinération de certains produits. Cela va à la dérive ou s'infiltre dans les égouts, les conduits d'eau, ou est transformé en méthylomercure, une forme plus toxique qui fait son chemin jusqu'à la chaîne alimentaire. Chez les grands prédateurs, tels que le requin et l'espadon, les concentrations en méthylomercure peuvent être 10000 à 100000 fois plus élevées que dans celles des eaux environnantes (Anonyme, 2001). Une enquête de Consumer Reports de 1992 révéla qu'au niveau des poissons de rente, 43% du saumon contenait des PCBs, et que 90% des espadons contenaient du mercure (Peden, 1999). Dans une enquête de l'an 2000, la moitié des échantillons examinés excédaient le 'niveau d'alerte' préconisé par la FDA en méthylomercure de 1 part par million (ppm). En fait, le niveau moyen dans tous les échantillons était de 1,11 ppm (Anonyme, 2001).

Une étude par Boyer et associés (1978) a trouvé que les chatons exclusivement nourris de viande rouge ou de thon du commerce pendant 100 jours présentaient des concentrations de mercure et de sélénium dans le sang, les os, le cerveau, les reins, foie, muscles et tissus spléniques. Houpt et al. (1988) ont se sont pareillement aperçus que les chats nourris au saumon présentaient des tissus à taux élevé en mercure et sélénium, et que ces chats étaient moins actifs, vocalisaient moins, bougeaient moins et mangeaient plus que les chats nourris de nourriture commerciale à base de boeuf.

Des études faites sur les enfants nés de femmes routinièrement exposées au méthylomercure dans le poisson ont révélé des différences subtiles mais notables au niveau de l'écoute, des fonctions motrices, et des capacités d'apprentissage. Par conséquent, la FDA a mis en garde les femmes enceintes ou désirant avoir un enfant, aussi bien que les mères allaitant et les tout jeunes enfants, de ne pas manger de requin, d'espadon, de tilefish, ou de thazard, dû aux taux potentiellement dangereux de méthylomercure (Anonyme, 2001).

6*- LES MALADIES INFECTIEUSES DUES A CETTE ALIMENTATION INDUSTRIELLE :

Il est typique que l'on accorde aux inspecteurs d'abattoirs, quand ils sont présents, pas plus de 1 à 2 secondes pour vérifier la présence de maladies infectieuses, d'infestations parasitaires et de tissus cancéreux ou malades sur chaque carcasse. Les maladies sont nombreuses, qui sont susceptibles d'affecter nuisiblement la santé des consommateurs, qu'ils soient humains, chiens ou chats.

Comme les chats et les chiens ne sont généralement pas consommés par les humains, les restrictions sur l'usage des tissus à risque de contamination par les prions (la cause de la maladie de la vache folle et de son équivalent humain, la maladie de Creutzfeldt-Jacob), tissus tels que ceux du cerveau et tissus spinaux, ne sont normalement pas étendues à la nourriture pour animaux. L'utilisation de viande et de produits dérivés des abattoirs dans la nourriture pour animaux augmente les risques d'encéphalopathie spongiforme subaiguë transmissible (ESST) comme l'encéphalopathie spongiforme féline, qui grignote peu à peu le cerveau, entraînant des désordres neurologiques et de l'organisme variés, et, éventuellement, la mort. Bien que ces maladies incurables n'aient pas été détectées chez le chien jusqu'à présent, la capacité des ESST à traverser la barrière d'un nombre d'autres espèces a été découverte tout récemment, et il n'est absolument pas impossible qu'on découvre par la suite la maladie chez les chiens, comme cela a été le cas pour les chats.

Les bactéries pathogènes et autres micro-organismes peuvent aussi être contractés durant la production, la récolte des ingrédients végétaux, la fabrication, la manipulation, le stockage, la distribution ou le conditionnement, par les sols, l'eau, l'air, les plantes, le fourrage ou les engrais, les animaux, les humains, l'évacuation des eaux usées, les équipements de fabrication, les ingrédients et matériaux d'emballage. Durant les dernières étapes de la fabrication des croquettes, le produit est enrobé avec des digestifs et de la graisse liquide. Bien que la cuisson lors de la fabrication tue les bactéries, le produit final perd de sa stérilité lors du séchage subséquent, de l'enrobage des graisses, et des phases d'emballage du processus de fabrication. La plupart des produits animaux utilisés dans la nourriture contiennent 1000 à 10000 bactéries par gramme. La qualité pauvre des ingrédients dont dépend la nourriture pour animaux, les conditions sanitaires qui laissent à désirer, la cuisson non satisfaisante, ainsi que la recontamination ou les mauvaises manipulations et stockages, augmentent tous le nombre de bactéries (Strombeck, date inconnue).

Les désordres intestinaux comptent parmi les effets secondaires les plus répandus de la contamination bactérienne. La salmonellose est la maladie la plus commune provoquée par la contamination bactérienne dans la nourriture pour animaux, tout comme dans celle de l'homme. Il est estimé que la contamination par la salmonelle des ingrédients à base de protéines animales utilisés dans la nourriture pour animaux varie de 57 à 60%. Pour les ingrédients à base de protéines végétales, le taux est de 36 à 37% (Strombeck, date inconnue). Le poulet est un composant habituel de la nourriture pour animaux: des entrailles partiellement dissoutes de poulets ('digestifs') sont très communément ajoutées pour relever la saveur. Bien que le Département de l'Agriculture Américaine (USDA: US Department of Agriculture) rapporte officiellement que 20% de tous les poulets crus sont atteints de salmonellose, des études faites par l'USDA vers la fin des années 80 jusqu'à la fin des années 90 montrent que ces chiffres sont une grossière sous-estimation. Une des études faite plus tôt sur une ferme modèle à Porto Rico en 1987, estime le nombre d'oiseaux contaminés sortant du camion frigorifique à 76%. Lorsque l'enquête fut reconduite les chiffres étaient de 80%. Des études conduites en 1992 par l'USDA sur cinq installations industrielles dans le sud-est des États-Unis trouvèrent que les niveaux de contamination par la salmonelle s'élevaient aux alentours de 58% avant que les poulets n'entrent dans les camions frigorifiques, et 72% après leur 'bain' en commun (Eisnitz, 1997). Il n'est pas surprenant que la salmonelle puisse être cultivée/retracée dans les excréments de plus de 30% des chiens. Beaucoup d'entre eux s'en accommodent et ne présentent aucun signe de maladie, mais d'autres peuvent souffrir de diarrhées et de désordres gastro-intestinaux (Strombeck, date inconnue).

Le Staphylococcus aureus (staphylocoque doré), a été identifié comme la seconde cause bactérienne la plus courante des maladies liées à l'alimentation; elle est souvent présente dans la viande contaminée. La bactérie peut également causer des dérangements gastro-intestinaux. Clostridium perfingens a été identifiée comme la troisième cause bactérienne la plus courante des maladies liées à l'alimentation, et on est bien documenté sur cette maladie chez les chiens et les chats. Alors qu'il est tué pendant la cuisson, ses spores, résistantes aux désinfectants et à la chaleur, survivent et recontaminent le produit fabriqué. Souvent aussi, des souches pathogènes d'Escheridia Coli sont identifiées comme cause de maladie liée à l'alimentation, et sont communément associées à la contamination fécale (Strombeck, date inconnue).

Toutes ces bactéries peuvent être présentes en petit nombre dans les intestins d'animaux cliniquement sains. Cependant, présentes en grand nombre, les souches pathogènes ou leur maladie concourante ou bien le stress peuvent causer des désordres intestinaux tels que diarrhée, ou tels que la maladie rénale (qu'on a supposé trop souvent n'être qu'une conséquence inévitable du vieillissement), et des signes non-spécifiques de maladies. La fermentation des fortes concentrations de composants difficiles à digérer dans la nourriture à bon marché, comme la cellulose et la fibre hémicellulosique, fait également augmenter le nombre de bactéries de 100 à 1000 fois dans le côlon des animaux de compagnie (Strombeck, date inconnue).

Les toxines produites par ces bactéries sont de trois types. Les entérotoxines qui s'attachent à la membrane muqueuse intestinale, stimulent la sécrétion des fluides et provoquent la diarrhée. Ces bactéries et leurs toxines sont généralement inactivées par la cuisson lors de la fabrication. Les cytotoxines tuent les cellules des muqueuses directement. Les endotoxines sont en partie formées de la structure cellulaire des bactéries Gram négatives comme la salmonelle et l' Escherichia Coli, et ne sont pas inactivées lors de la fabrication (Strombeck, date inconnue). De même que les hautes températures utilisées durant la fabrication tuent les bactéries, elle peuvent aussi produire une désintégration bactérienne, ce qui relâche plus d'endotoxines dans les organismes(Peden, 1999).

Les protozoaires parasitaires peuvent également contaminer la nourriture destinée aux animaux. Toxoplasma gondii, par exemple, est un agent causatif de toxoplasmoses, qui peut infester les humains, chats et chiens. Les chats y sont le plus vulnérables entre les âges de deux semaines à trois ans. Les symptômes d'infestation sévère comprennent des difficultés respiratoires pour cause de pneumonie s'aggravant rapidement, accompagnée de fièvre intraitable. La mort s'ensuit généralement dans les trois semaines. Une incapacité à se reproduire et des morts néonatales peuvent aussi en résulter. Certains chats sont porteurs de la maladie sans les symptômes, mais peuvent la transmettre à d'autres. Les femmes enceintes devraient prendre de grandes précautions afin d'éviter le contact avec les litières, et porter des gants lorsqu'elles font du jardinage car la contamination peut entraîner des problèmes congénitaux des yeux et du cerveau chez l'enfant humain (Peden, 1999).

7*- LES AFLATOXINES ET VOMITOXINES :

La plupart des marques commerciales de nourriture carnée sont produites en très grandes quantités, et stockées pendant longtemps dans les entrepôts, chez les détaillants et chez les particuliers. Cela crée un terrain favorable aux mycotoxines, maladies causées par les toxines fongiques. L'une d'elles, l'aflatoxicose, causée par les produits toxiques de l'Aspergillus flavus est la plus importante (Peden, 1999). Les Aflatoxines sont hépatotoxiques (toxiques pour le foie), tératogènes (cause de difformités congénitales), cancérigènes, et immunodépressantes. Le symptôme le plus commun chez les animaux se traduit par des défaillances hépathiques, et comprend jaunisses, perte de la vue, tournis, chutes et convulsions (Blood & Studdert, 1988). La vomitoxine est moins grave, causant inappétence, vomissements et diarrhée (API 2002).

En 1995, Nature's Recipe retira des rayons des milliers de tonnes de nourriture pour chiens occasionnant une perte de 20 millions de dollars après que des consommateurs se furent plaints que leurs chiens vomissaient et perdaient leur appétit. La vomitoxine fut identifiée comme en étant la cause. En 1999, la compagnie Doane Pet Care dans le Tennessee rappela tous ses produits expédiés au Texas et en Louisiane à cause d'une irruption d'aflatoxine qui coûta la vie à 55 chiens. La compagnie Doane Pet Care est le plus gros fabriquant privé de marques de nourriture pour animaux aux États-Unis, et le second plus gros producteur de croquettes pour animaux. Le rappel des produits comprit Ol'roy (une marque de Wal-Mart) et 53 autres marques (API 2002, Binghan et al. 2004, Peden, 1999).

8*- LES ANTIBIOTIQUES ET LES HORMONES :

Dans le but d'augmenter croissance et productivité tout en diminuant les coûts liés à la sustentation des bêtes, et afin d'augmenter les capacités des cochons, vaches et des poulets d'élevage intensif à résister aux conditions non-hygiéniques et hautement stressantes auxquelles ils sont sujets en permanence, les fermiers américains donnent régulièrement aux animaux de ferme de grandes quantités de produits antibiotiques favorisant la croissance, et ont recours à des injections ou des implants d'hormones. Treize millions de livres (environ 7 millions de kilos) d'antibiotiques médicalement importants sont donnés aux animaux de ferme aux États-Unis pour favoriser leur gain de poids (Union of Concerned Scientists, 2001). Comme la nourriture semi-humide contient de 25 à 50% d'eau, des conservateurs anti-microbiens doivent aussi être ajoutés à la nourriture (Perry, 1996). Ces pratiques peuvent entraîner des conséquences néfastes pour la santé chez les consommateurs humains ou animaux sensibles aux résidus d'antibiotiques ou hormonaux.

Etre exposé à long terme à de faibles doses d'antibiotiques joue aussi génétiquement un rôle de sélection pour les populations de bactéries résistantes aux antibiotiques, dont certaines sont pathogènes, avec la possibilité de donner naissance chez l'homme à des maladies incurables. A cause de ces sérieux problèmes de santé, les produits antibiotiques de croissance et les hormones exogènes (dérivées extérieurement) ont été bannis à différents niveaux en Europe (BBC News, 1998), en Australie, et dans d'autres régions du monde. Leur utilisation répétée aux États-Unis viole les recommandations vieilles de dix ans faites par l'Organisation Mondiale de la Santé (World Health Organization, 1997). L'American Medical Association (2001) et l'American Public Health Association (1999) sont également toutes deux opposées à l'utilisation non thérapeutique d'antibiotiques chez les animaux de ferme sains.

Leur utilisation persiste aux États-Unis pour des raisons commerciales. La National Academy of Science estime que l'interdiction complète de l'utilisation largement répandue d'antibiotiques pour les animaux de ferme pourrait augmenter les prix des volailles d'entre 1 et 2 centimes de dollars par livre et le prix du porc ou du boeuf pourrait même passer de 3 à 6 centimes la livre, coûtant au consommateur américain moyen jusqu'à 9,72 dollars par an (NRC, 1999). En même temps, les infections résistantes aux antibiotiques chaque année coûtent à la société américaine dans les 30 milliards de dollars (Frist, 1999) et, aux États-Unis seuls, tuent 60000 personnes (NIAID, 2004).

9*- LES CONSERVATEURS :

Afin de retarder la dégradation des marques commerciales produites en grandes quantités et stockées pendant de potentielles longues périodes, et parce que la plupart des aliments pour animaux contiennent en pourcentages élevés des graisses ajoutées, les fabriquants 'se reposent' très souvent sur les conservateurs, dont certains sont si toxiques qu'ils ont été bannis de la consommation humaine. Les deux-tiers de l' alimentation pour animaux fabriquée aux États-Unis contiennent des conservateurs synthétiques ajoutés par le fabriquant, et, du tiers restant, 90% inclut des ingrédients déjà stabilisés par des conservateurs synthétiques (Perry, 1996).

Les conservateurs communément utilisés incluent le glycol propylène, qui est connu pour causer des maladies chez les chiens; le propylène gallate, qui est suspecté de provoquer des dommages du foie; l'hydroxyanisole butylique, qui cause dommages du foie, stress métabolique, déformations du foetus, et augmente le sérum-cholestérol; le nitrite de sodium qui peut être métabolisé en de puissants éléments cancérigènes; et de l'éthoxyquine, qui a été interdite de vente à la consommation (humaine) et suspectée de causer de sérieux problèmes de santé chez certains chiens (Pitcairn & Pitcairn, 1995).

L'éthoxyquine (EQ) fut développée par Monsanto dans les années 1950 et premièrement utilisée comme stabilisant pour gomme. L'EQ a également été prouvée efficace comme insecticide, pesticide, fongicide et herbicide. Elle était à l'origine autorisée dans l'alimentation comme stabilisant pour la luzerne, le trèfle, et les herbes données au bétail, à raison de 150 ppm (0,015% par tonne). Bien qu'elle n'ait jamais été prévue à ces fins dans le permis d'origine, et cela en dépit des différences très importantes de digestion et de métabolisme entre les animaux de compagnie et le bétail, on ajouta l'EQ dans la nourriture pour animaux de compagnie car elle relève de la catégorie légale d'alimentation pour animaux (Peden, 1999 & 2004).

Des contrôleurs officiels de la FDA ont reconnu explicitement l' EQ comme substance toxique et ont autorisé l'administration de minuscules doses au seul bétail uniquement parce que c'était le moyen le plus rentable et le plus puissant conservateur en circuit. Les chercheurs de la FDA et de Monsanto ont à l'origine déclaré que l'EQ commence à se dégrader autour de 160 à 190 degrés Celsius; par conséquent lorsqu' un produit contenant de l'EQ passe à la cuisson, l'EQ disparaît tout simplement. Des recherches plus tardives ont démontré qu'elle ne disparaît pas, mais qu'elle mute en EQ oxydée. La FDA a permis progressivement d'augmenter l'EQ dans la nourriture pour animaux, parce que, conformément à son rôle premier de protéger la santé humaine, elle porte tout d'abord son attention sur l'alimentation, et non sur les animaux de compagnie. Aujourd'hui, quasiment toute nourriture pour chien est conservée à l'aide d'EQ d'une manière ou d'une autre, bien qu'elle soit absente des étiquettes car elle est ajoutée en amont du processus de fabrication. Il n'y a pas eu d'études à long terme sur la toxicité de l'EQ chez les chiens et chats, mais les éleveurs rapportent que les problèmes liés à la reproduction et les désordres dermatologiques disparaissent lorsque la nourriture contenant de l'EQ est retirée de l'alimentation (Peden 1999 & 2004).

L'hydroxyanisole butylée (BHA) et l'hydroxytoluène butylé (BHT) sont utilisés pour empêcher les graisses, les huiles, et les aliments contenant des graisses de devenir rances; la BHA ou le BHT sont également souvent ajoutés aux matériaux d'emballage de nourriture. En fait, l'utilisation de BHA est quasi universelle, malgré son rôle soit prouvé soit suspecté dans les lésions du foie, problèmes du comportement, et déficiences du cerveau. Des chercheurs ont rapporté que la BHA dans l'alimentation de souris enceintes entraîne des modifications des enzymes du cerveau chez leurs petits, impliquant une diminution d'activité en cholinestérase cervicale de 50%, ce qui pourrait affecter la séquence normale du développement neurologique chez ces jeunes animaux. La BHA et le BHT affectent aussi le sommeil des animaux, leurs niveaux d'agression, et leur poids (Steinman, 1990). Malheureusement pour les animaux en croissance, Hills Science Diet introduit de la BHA dans ses préparations pour chiots et chatons, ainsi que dans leurs formulations adultes (Peden, 1999). Pourtant, malgré les dangers qu'elle présente, il n'est même pas assuré que la BHA remplisse le rôle qu'on lui assigne. D'après Eastman Chemical Products, «rien n'indique que la BHA et/ou le BHT apporte des progrès significatifs dans la stabilité des huiles végétales» (Jacobsen, 1972).

Le nitrite de sodium, souvent utilisé comme agent colorant, fixant, et conservateur, a la capacité de se combiner avec les produits chimiques naturels de l'estomac et ceux présents dans la nourriture pour créer des nitrosamines, qui sont de puissants cancérigènes (Perry, 1996). En réalité, le nitrite de sodium est si dangereux que la FDA a tenté de l'interdire dans les années 80, mais a échoué face au puissant lobby des fabriquants d'alimentation, qui utilisent couramment ses propriétés de colorant et de conservateur (Peden, 1999).

10*- LA FABRICATION - PRIVILEGIER LE CRU AU CUIT :

Lors du processus de fabrication, on fait fondre les produits afin de séparer les composants solubles dans les graisses de ceux solubles dans l'eau et de ceux qui sont solides, et l'on utilise un système de chaleur et de pression afin de 'souffler' les aliments secs en pépites ou granulés (API, 2002). La cuisson, la réfrigération, la déshydratation, la mise en boîte, l'extrusion, la granulation et le passage au four qui ont lieu durant la fabrication de produits carnés industriels pour animaux soumettent des substances nutritives polyvalentes comme les enzymes et les vitamines, à des températures, pressions et traitements chimiques qui détériorent nettement leur activité biologique, et donc leur valeur nutritionnelle. Par conséquent le produit final doit être renforcé avec des vitamines et des minéraux. Malgré cela, de 7 à 12% de la nourriture pour animaux analysée par les départements américains de l'agriculture a échoué aux analyses chimiques en substances nutritives garanties (Perry, 1996).

Les enzymes, qui aident à la digestion de la plupart des autres substances nutritives, et donc jouent un rôle très important, sont également des plus vulnérables à l'altération par la chaleur ou Ph-induites (séparation moléculaire). Le biochimiste Edward Howell déclare que les enzymes sont «complètement détruits en 2 ou 3 minutes d'ébullition de l'eau. De plus, elles sont détruites jusqu'à 100% par la cuisson, grillade, friture, cuisson à l'étouffée, mise en boîte, et de 80 à 95 pour cent par la demi-heure coutumière de pasteurisation à 60°C. L'assujettissement à une chaleur extrême des enzymes rend la prise de nourriture hautement déficiente en enzymes et cette déficience est communiquée à l'organisme. Je fais ces déclarations seulement après quelques années d'études intensives du sujet et je les considère comme étant essentiellement correctes» (Howell, 1980).

De 1932 à 1942, le docteur Francis Pottenger a conduit sur 900 chats une expérience d'alimentation, afin de déterminer les effets respectifs de la nourriture fraîche par rapport à la nourriture cuite. Son travail soigneusement documenté, plus récemment publié en 1983 sous le nom de Pottenger's Cats (Les chats de Pottenger), remplit un livre de 126 pages illustré de graphiques et de photos. Pottenger a fait la découverte que les chats mangeant de la nourriture cuite étaient «irritables, tourmentés par la vermine et les parasites intestinaux, souffraient de lésions de la peau, d'allergies, de problèmes cardiaques, rénaux et hépatiques, d'une mauvaise vue, d'infections glandulaires, de désordres articulaires et nerveux». Le groupe alimenté de nourriture crue ne souffrait d'aucune de ces maladies. Pour ces deux groupes, la nourriture, bien qu'essentiellement la même, était cuite pour l'un et laissée crue pour l'autre (Pottenger, 1983). Bien qu'elle date, l'étude bien documentée de Pottenger illustre clairement les bienfaits nutritionnels des aliments frais pour la santé.

11.- TOUTES LES MALADIES DUES A CETTE ALIMENTATION INDUSTRIELLE :

Les maladies décrites dans la littérature scientifique provoquées par la prise suivie et à long terme de nourriture carnée en boîte pour chiens et chats comprennent: maladies rénales, hépatites, maladies cardiaques, maladies neurologiques, problèmes ophtalmologiques, désordres musculo-squelettiques et maladies de peau, désordres sanguins, malformations congénitales, fragilisation de l’immunité et maladies infectieuses (DiBartola et al. 1993, Dow et al, 1989, Freytag et al. 2003 et Strieker et al. 1996, se référer aux Appendices ci-dessous).
En tant que vétérinaire praticien, je conviens que les maladies appelées dégénératives, telles que le cancer, les insuffisances hépatiques et arrêts cardiaques, sont bien plus répandues qu’elles ne devraient l’être, et que beaucoup de ces maladies sont aggravées ou directement provoquées par les nombreux ingrédients plus que douteux présents dans les aliments carnés en boîte destinés aux chiens et chats. Les maladies rénales, par exemple, sont l’une des trois premières causes de décès chez les animaux de compagnie, et sont aggravées par une surcharge de protéines s’amassant sur les reins (Di Bartola et al., 1993), ainsi que par la qualité médiocre de la plus grande partie de l'alimentation carnée du commerce. Non diagnostiquée, la maladie rénale peut provoquer l’apparition systématique de toxines, conduisant à un manque d’appétit, un empoisonnement par augmentation du taux d'uricémie, des vomissements, des désordres neurologiques, le décès de l’animal pouvant s’en suivre. La maladie grave et potentiellement fatale de l’hyperthyroïdie chez les chats est d'abord apparue dans les années 70, au même moment où la nourriture en boîte pour animaux faisait son apparition sur le marché, et peut être mise en relation avec les quantités excessives d’iode présente dans ce type de nourriture (Smith, 1993).

MALADIE DES REINS - DU FOIE - MALADIES NEUROMUSCULAIRES ET INFECTIEUSES.
Dans le Journal of the American Veterinary Medical Association en 1993, DiBartola et al. ont publié les résultats d'une étude de deux ans faite sur dix chats soumis à un régime de type commercial. 50% (5/10) des chats ont développé une inflammation et scaring des reins (néphrite intersticielle lymphoplasmacystique et fibrose intersticielle).
Dans le Journal of the American Veterinary Medical Association en 1989, Dow et al. ont publié les résultats d'un examen rétrospectif de données de sérum biochimique de 501 chats sur une période de trois ans de 1984 à 1987. 37% (186/501) souffraient de taux en potassium anormalement bas (hypokaliémie). A l'intérieur du groupe des 186 chats atteints d'hypokaliémie, 48% (89/186) présentaient des taux de cholestérol élevés, 46% (88/186) des taux de glucose dans le sang importants, 46% (86/186) de hautes concentrations en sérum urée nitrogène, 43% (73/186) des taux élevés en chlore, et 39% (73/186) de hautes concentrations en créatinine dans le sérum. Les maladies des reins (insuffisances rénales chroniques), du foie, les infections virales ou bactériennes, et les maladies neurologiques ou neuromusculaires étaient toutes significativement associées (p>0,05) à la présence de l'hypokaliémie. Les chats atteints d'une hypokaliémie sévère étaient 3,5 fois plus susceptibles de souffrir d'insuffisances rénales que les chats présentant une hypokaliémie moins sévère.

MALADIES CARDIAQUES - DYSFONCTIONNEMENTS NEUROLOGIQUES - TROUBLES DE LA VUE ET IMMUNODEFICIENCE
Dans Science de 1987, Pion et al. ont mis en évidence des concentrations faibles en plasma taurine associées à des preuves échocardiographiques (ultrasonographiques) de myocardie (infarctus) chez 21 chats nourris de nourriture pour animaux de type commercial. A cette époque, des milliers de chats de compagnie mouraient annuellement de cardiomyopathie dilatée.
Une déficience en taurine, un acide aminé, peut aussi donner naissance à une atrophie de la rétine, causant une diminution de la vue, des atteintes au développement du cortex visuel et du cervelet, stérilité et thromboembolisme. La croissance normale, les fonctions immunitaires et neurologiques dépendent toutes de niveaux adéquats en taurine (Baker & Czarnecki-Maulden 1991, Blood & Studdert 1988, Gray 2004, National Research Council 1986, Palackal et al. 1986, Peden, 1999). Pion et al. ont démontré qu'un apport oral en taurine fait reculer la maladie, d'où le fait que l'on ajoute de nos jours de la taurine dans la majeure partie de l'alimentation carnée ou végétarienne pour animaux.
L'acide aminé L-Carnitine peut être important chez les chiens à risque de cardiomyopathie dilatée. Cette maladie potentiellement fatale du muscle cardiaque affecte environ 2% de tous les chiens, se déclarant avant tout chez les grandes races et les races de chiens géantes. Un petit pourcentage de ces chiens manquent de L-Carnitine, car celle-ci est normalement perdue durant la fabrication, et n'est pas rajoutée à cause des coûts que cela occasionnerait (Porreca, 1995).

DESORDRE SANGUIN
Dans la revue Small Animal Practice, Strieker et al. (1996) ont mis en évidence des signes cliniques de déficience en vitamine K chez les chats nourris de deux types de nourriture de type commercial, à savoir au saumon ou au thon. Des chattes mères et des chatons moururent, alors que les survivants virent leur temps de coagulation sanguine s'allonger. Les autopsies révélèrent des hémorragies dans le foie et les intestins.

MALADIES DE LA PEAU
Dans le Journal of the American Veterinary Medical Association en 1988, Sousa et al. ont examiné 13 chiens présentant des maladies de peau, décrites comme des dermatoses squameuses des jonctions mucocutanées (autour de la bouche et des yeux), des points de pression (comme les coudes), et du tronc. La maladie s'apparentait à ce qui a été naguère appelé le pyodermite du chien, qui est aussi connu pour être une dermatose sensible au zinc. Tous les chiens ont été nourris de croquettes de marques industrielles non appropriées nutritionnellement, et les maladies de peau de tous les 13 disparurent complètement après que leur régime eut été changé en un régime qui répondait aux recommandations nutritionnelles faites par le National Research Council.

MALFORMATIONS CONGENITALES
On trouve de hautes concentrations en rétinoïdes dans certaines formulations de nourriture industrielle pour chats, à cause de l'utilisation de foies d'animaux comme ingrédients. Dans le Journal of Animal Physiology and Animal Nutrition, R, Freytag et al. (2003) ont publié leur étude sur 397 chatons issus de 97 portées de chattes mères nourries d'aliments riches en rétinoïdes. Ils ont démontré que de hautes concentrations en rétinoïdes peuvent entraîner des malformations chez les chatons à la naissance, à savoir palais fendu, cranioschisis (défauts dans la soudure des os du crâne, exposant fatalement le cerveau), mâchoires raccourcies à l'avant (mâchoire inférieure), sténose du côlon (rétrécissement du gros intestin), coeur hypertrophié, et agénésie (arrêt du développement) de la moëlle épinière et de l'intestin grêle.

12.- LES VIANDES DITES DE PREMIERE QUALITE :

S'il arrive que les animaux de fermes bio échappent aux hormones et aux antibiotiques, et s'il arrive que les animaux de fermes extensives évitent les pires excès de cruauté soufferts par les animaux d'élevage intensif, des enquêtes sur les fermes d'élevage en plein air ou similaires ont à plusieurs reprises révélé que les conditions dans nombre de telles fermes étaient loin d'être humaines ou naturelles et que les animaux y étaient toujours victimes de souffrances considérables. Même les animaux des meilleures élevages ont toujours à endurer l'expérience violente, effrayante et potentiellement douloureuse de la mort dans les abattoirs modernes, généralement à un stage très prématuré de leur vie.
Une réserve éthique majeure concernant les marques de première qualité est que, contrairement aux marques de qualité moindre qui dépendent largement des produits dérivés des fermes et des industries d'abattoir, ces marques utilisent des animaux tués spécifiquement pour l'alimentation pour animaux, leur fournissant par conséquent un support financier bien plus grand.


13.- CONCLUSIONS :

Les régimes commerciaux pour chiens et chats constituent en fait un moyen de se débarrasser à bas prix de nombreux déchets industriels provenant des abattoirs, de la viande 4-M (viande provenant d’animaux morts, mourants, mal en point ou malades), de la viande périmée ou avariée en provenance des supermarchés, des restes d'un grand nombre d’animaux laissés pour compte aux refuges animaliers, des corps gras usagés de restaurants, avec une haute concentration en dangereux radicaux libres et acides gras trans, du poisson périmé ou avarié, présentant un taux de mercure dangereusement élevé, et saturé en polychlorobiphényles et autres toxines. Le produit final est rendu tellement alléchant pour les animaux par l’addition d’une soupe digestive – soupe d’entrailles de poulets partiellement dissoutes – que plus de 95% des animaux en sont ainsi principalement nourris (Perry, 1996), ce qui génère un excédent de 11 milliards de dollars US par an pour l’industrie américaine de nourriture pour animaux (API, 2002).
Les bactéries pathogènes, protozoaires, champignons, virus et prions, ainsi que les endotoxines et mycotoxines qui leur sont associés, auxquels s’ajoutent les résidus d’hormones, d’antibiotiques et de dangereux conservateurs typiquement utilisés dans les régimes carnés commerciaux, présentent également des risque potentiels importants pour la santé de ‘nos’ animaux.
Les maladies décrites dans la littérature scientifique, provoquées par la prise suivie et à long terme de nourriture carnée en boîte pour chiens et chats, comprennent: maladies rénales, hépatites, maladies de coeur, maladies neurologiques, problèmes ophtalmologiques, affections neuro-musculaires, maladies de peau, désordres sanguins, malformations congénitales, fragilisation de l’immunité et maladies infectieuses (DiBartola et al. 1993, Dow et al. 1989, Freytag et al. 2003 and Strieker et al. 1996). En tant que vétérinaire praticien, je conviens que les maladies appelées dégénérantes, telles que le cancer, les insuffisances hépathiques et arrêts cardiaques, sont bien plus répandues qu’elles ne devraient l’être, et que nombre de ces maladies sont très certainement aggravées ou directement provoquées par les nombreux ingrédients plus que douteux présents dans les aliments carnés en boîte destinés aux chiens et aux chats. Les maladies rénales, par exemple, sont l’une des trois premières causes de décès chez les animaux de compagnie, et sont aggravées par une surcharge de protéines s’amassant sur les reins (Di Bartola et al., 1993), ainsi que par la qualité médiocre de la plus grande partie de l'alimentation carnée du commerce. Non diagnostiquée, la maladie rénale peut provoquer l’apparition systématique de toxines, conduisant à un manque d’appétit, un empoisonnement par augmentation du taux d’urécémie, des vomissements, des désordres neurologiques, le décès de l’animal pouvant s’ensuivre. La maladie grave et potentiellement fatale de l’hyperthyroïdie chez les chats est d'abord apparue dans les années 70, au même moment où la nourriture en boîte pour animaux faisait son apparition sur le marché, et peut être mise en relation avec les quantités excessives d’iode présente dans ce type de nourriture (Smith, 1993).
La solution qui mettrait fin aux énormes souffrances, à la mauvaise santé et à la mort infligées littéralement à des milliards d'animaux de rente et de compagnie par la nourriture carnée de type commercial passe par l'éducation des 'propriétaires' d'animaux de compagnie sur les ingrédients à risque endémique à ces régimes, et sur aux alternatives saines qui existent.
par Marie
Mercredi 11 Août 2010 11:30
 
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La teigne chez le chat (dermatophytose)

La teigne (dermatophytose) est une infection causée par des champignons qui ont la particularité d’envahir et de proliférer dans les tissus ayant de la kératine tels les poils et la couche cornée de l’épiderme.

La teigne est une affection particulièrement commune chez les jeunes chats, les chats qui vagabondent, les chats provenant d’animaleries, de refuges d’animaux ou même de certaines chatteries. Elle se rencontre aussi chez le chien, quoique plus rarement.

La teigne est une zoonose (maladie transmissible des animaux aux humains).
Le Microsporum canis, provenant principalement du chat mais aussi du chien, est l’agent responsable de la majorité des teignes d’origine animale.

Signes cliniques chez l’animal :
Typiquement, on retrouve une ou plusieurs lésions circulaires, sans poils, plus ou moins enflammées et squameuses, et qui causent généralement peu de démangeaisons. Chez le chat, les lésions siègent principalement sur la tête, la face et les extrémités. Toutefois, de nombreux chats infectés ne présentent que des lésions subtiles ou légères dites sous-cliniques, ou sont totalement asymptomatiques. Ils sont néanmoins source de contagion.

Diagnostic :
Le diagnostic de la teigne repose généralement sur l’anamnèse, les signes cliniques, l’examen à la lampe de Wood et la culture fongique. Ces examens complémentaires sont d’une importance capitale dans l’établissement du diagnostic de la teigne. Cependant, la culture fongique des poils et des squames infectés est la seule méthode fiable qui permette de confirmer le diagnostic et d’identifier spécifiquement le dermatophyte en cause.

Traitement :
Si la plupart des cas de teigne n’ont guère de conséquences pour la santé des animaux, on peut observer des formes généralisées qui affectent l’état général. Ainsi, le traitement permet de hâter la guérison de l’animal pour son propre bien-être. Mais la vraie raison de traiter la teigne provient de la contagiosité de cette affection cutanée, tant aux autres animaux qu’aux humains.
De nombreuses molécules antifongiques actives contre les dermatophytes sont à la disposition du vétérinaire, aussi bien en traitements locaux qu’en traitements généraux (administré par voie orale). Les recommandations thérapeutiques actuelles chez le chat sont de combiner ces deux types de traitements. Les traitements généraux ont la capacité d'accélérer la guérison et d’atténuer la gravité des lésions, tandis que les traitements locaux limitent efficacement la contagion et la contamination de l’environnement.

Décontamination environnementale :
Celle-ci est aussi une composante cruciale d’un programme de traitement complet de la teigne, en particulier lorsque plus d’un animal est affecté dans un même environnement.

L’enlèvement mécanique des spores avec un aspirateur avant un nettoyage avec les désinfectants appropriés, demeure un des moyens efficaces de décontaminer l'environnement. Tous les objets en contact avec les animaux (cages, brosses, litières, bols, jouets, tapis à griffes, harnais, séchoirs, rasoirs...) peuvent aussi être contaminés et il faut donc soigneusement et systématiquement les désinfecter.

Les recommandations pour une décontamination de base incluent l'utilisation de l'eau de Javel, idéalement pure ou diluée 1/10 pour nettoyer toutes surfaces et objets pouvant supporter un tel traitement (planchers, murs, bouches d'aération, calorifères, cages...).
L'émulsion d’énilconazole (Imaveral®, Janssen) diluée à 0.2 ou 0.4% et appliquée en vaporisation, peut aussi être utilisée, mais sa base légèrement huileuse n’en permet pas l’application sur toutes les surfaces.

Il convient également de traiter l'environnement avec des bougies "Clinafarm" qui permettent de supprimer radicalement les levures et champignons dans toutes les pièces de la maison ou la chatterie. Une bougie traite 25 m3.
Cette bougie libère, pendant quelques minutes une fumée qui se dépose dans les moindres petits espaces afin de détruire les spores.
Le seul inconvénient est qu'il faut sortir animaux et humains lors du traitement en gardant fenêtres fermées pendant quelques heures, puis aérer avant de pouvoir réintégrer les pièces.

Dans tous les cas, après discussion avec votre vétérinaire, le protocole de traitement choisi dépendra de la situation et des attentes .

Ce n'est pas dangereux pour la santé mais c'est très long pour s'en débarrasser et il faut faire un traitement drastique si l'on veut être sûr de ne pas avoir de récidive.

Ne pas lâcher l'affaire, traiter l'environnement sans relâche et soigner animaux et humains jusqu'au bout de traitement.
par Marie
Lundi 18 Mars 2019 11:51
 
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Re: Une adaptation en douceur pour une bonne cohabitation

Evidemment chacun a ses méthodes . Je ne suis pas de l'avis de Selphie aux manières un peu trop radicales .... ça passe ou ça casse . En général, nous prenons des chats pour des années, à nous de faire que cela se passe du mieux possible pour eux .
Je ne suis pas pour les laisser ensemble les premiers temps ... cela peut créer des tensions et des troubles pour plus tard ( genre pipi, etc ..... ) Chez les félins il n'y a pas de dominant/dominé comme chez les canidés ... chacun prend sa place comme il peut, à nous donc de les y aider le mieux possible . Je suis donc pour la séparation de 1 à 2 semaines . Tout dépend des chats, certains s'habitueront plus vite que d'autres .

Si tu as une chambre, le mieux serait d'y mettre le petitou ( un peu trop jeune à mon avis, ce chatou n'est pas sevré affectivement !!!!! ) avec sa litière, sa gamelle de croquettes et des jouets . Ils vont commencer à se renifler sous la porte donc à s'habituer à la présence de l'autre .
par Marie
Mercredi 29 Juillet 2009 11:20
 
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Re: CLASSIFICATION DES SOUS-PRODUITS ANIMAUX

:good: Merci Adel ..... Je mets en post it :wink:
par Marie
Mercredi 06 Mai 2009 15:18
 
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