Je suis du même avis que Zara. Contacte ton véto et dis-lui tout ce que tu constates, le comportement entre la minette et le matou, afin qu'il cerne mieux le problème (qui je pense à la réflexion vient sans doute du fait qu'il n'est pas castré) plutôt que d'abrutir le matou pour un pseudo comportement qui s'explique. Maintenant, quant à la castration, c'est un problème puisqu'il ne peut pas être opéré avec son anomalie cardiaque.
Voici quelques renseignements :
"La castration chimique consiste à injecter une hormone sexuelle de synthèse qui donne l’ordre au cerveau d’arrêter de produire des hormones sexuelles via les ovaires (chez la femelle) ou les testicules (chez le mâle).
Le principal avantage, c’est le caractère réversible de ce traitement : les propriétaires intéressés sont surtout ceux qui envisagent une portée pour leur animal dans un avenir plus ou moins proche. D’autres ont temporairement 2 animaux à la maison et ne veulent pas prendre le risque. Certains ont un animal qui présente des troubles du comportement susceptibles d’être améliorés par la stérilisation : la castration chimique sert alors de test, pour voir si une solution plus radicale aura des chances de succès…
Pour autant, avec des effets secondaires comme une prise de poids, et parfois un développement passager des mamelles et une altération du pelage, cette intervention n’est pas la panacée.
Ce type de traitement est d’ailleurs interdit chez les animaux diabétiques car il peut aggraver l’affection.
Pour le chat, seule l’injection répétée du principe actif est actuellement autorisée.
S’il existe un implant mis récemment sur le marché, efficace pendant 2 à 6 mois en moyenne, il n’est pour l’instant autorisé que pour le chien. En faire poser un à son chat est donc à ses risques et périls, le premier d’entre eux étant la non réversibilité de la stérilité. C’est d’ailleurs pourquoi les animaux de prix et de races destinés à la reproduction ne sont pas de bons candidats à ce type de traitement.
(Dr J-Claude Jestin, vétérinaire (30 Millions d’amis décembre 2011)."
http://www.addictpersanexo.com/la-castration-chimique/"Suprelorin: La castration chimique momentané pour les animaux mâles
MEDICAMENT VETERINAIRE : Suprelorin 4,7 mg implant pour animaux mâles
COMPOSITION: - Principe actif : 4,7 mg de desloréline (sous forme d’acétate de desloréline) - Excipient(s) :Huile de palme hydrogénée, Lécithine, Acétate de sodium anhydre
Implant cylindrique blanc à jaune pâle. Indications d’utilisation spécifiant les espèces cibles : Induction d’une infertilité temporaire chez les animaux mâles arrivés à maturité sexuelle, non castrés et en bonne santé.
Contre-indications: Aucune. Incompatibilités: Aucune connue.
Mises en garde particulières : L’infertilité est obtenue 6 semaines après le traitement initial et est maintenue au moins jusqu’à 6 mois pour les grands animaux et 8 à 12 mois chez les petits animaux suivant ce traitement. Les mâles traités doivent donc être tenus à l’écart des femelles en chaleur au cours des six premières semaines suivant le traitement initial. En ce qui concerne les concentrations de testostérone (marqueur établi de la fertilité), au cours des essais cliniques, plus de 80 % des chiens ayant reçu au moins un implant ont retrouvé une concentration plasmatique normale de testostérone (≥ 0,4 ng/ml) dans les 12 mois suivant l’implantation. Quatre-vingt dix-huit pour cent des chiens ont retrouvé des concentrations plasmatiques normales de testostérone dans les 18 mois suivant l’implantation. Cependant, il existe peu de données démontrant la réversibilité complète des effets cliniques (diminution de la taille des testicules, diminution du volume d’éjacul*tion, diminution du nombre des spermatozoïdes et diminution de la libido) dont la fertilité après six mois ou une implantation répétée. Au cours des essais cliniques, chez la plupart des animaux de petite taille (< 10 kg), les taux de testostérone sont demeurés très bas pendant plus de 12 mois suivant l’implantation. Pour les très gros animaux (> 40 kg), les données sont limitées, mais la durée de l’effondrement du taux de testostérone a été comparable à celle observée chez les chiens de taille moyenne et ceux de grande taille. Le vétérinaire doit par conséquent évaluer le rapport bénéfice/risque du médicament avant de l’utiliser chez des chiens de moins de 10 kg ou de plus de 40 kg de poids corporel.
Précautions particulières d'emploi chez les animaux : L’utilisation du produit chez des chiens ou chats pré-pubères n’a pas été étudiée. Il est donc recommandé de laisser les chiens et les chats atteindre la puberté avant de mettre en œuvre un traitement par ce médicament. Des données démontrent que le traitement par le médicament réduira la libido du chien, du chat et du furet mais les autres changements comportementaux (comme l’agressivité des mâles) n’ont pas été étudiés.
Effets indésirables (fréquence et gravité) On peut observer un œdème modéré au site de l’implant pendant 14 jours. Sur le plan histologique, des réactions locales légères avec une inflammation chronique du tissu conjonctif et formation d’une capsule et d’un dépôt de collagène, ont été observés 3 mois après l’administration. Une diminution significative de la taille des testicules sera observée pendant la période de traitement. Dans de très rares cas, un testicule peut monter dans le canal inguinal.
Interactions médicamenteuses et autres : Aucune connue. Posologie et voie d’administration : Voie sous-cutanée. La posologie recommandée est d’un implant par chat. Le produit doit être implanté par voie sous-cutanée dans la peau lâche du dos entre la partie inférieure du cou et la région lombaire. Les implants peuvent être retirés par voie chirurgicale par un vétérinaire. Les implants peuvent être localisés par échographie.
Propriétés pharmacodynamiques : La desloréline est une gonadotrophine qui agit en supprimant la fonction de l’axe gonadohypophysaire, lorsqu’elle est administrée en dose continue faible. Il résulte de cette suppression que les animaux traités ne peuvent plus synthétiser et (ou) libérer l’hormone folliculo-stimulante (FSH) et l’hormone lutéinisante (LH), les hormones responsables du maintien de la fertilité. La faible dose continue de desloréline va réduire la fonctionnalité des organes reproducteurs mâles, la libido et la spermatogenèse et abaisser les taux plasmatiques de testostérone, de 4 à 6 semaines après l’implantation. Une augmentation transitoire, de courte durée, de la testostérone plasmatique peut être observée immédiatement après l’implantation. La mesure des concentrations plasmatiques de testostérone a démontré l’effet pharmacologique persistant de la présence continue de desloréline dans la circulation pendant au moins 6 mois après l’administration du produit.
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