
Merci beaucoup Armand pour ces nouvelles infos !
Le pdf/mode d'emploi,le Powerpoint, et Medicalinfo le site Suisse m'ont l'air très utiles pour apprendre, connaître et être capable d'utiliser correctement PubMed...

Suite du feuilleton/série
Allergie/chat avec
ma visite chez l'éleveuse (un couple) aujourd'hui :
Je précise que, n'y connaissant pas grand chose en chats/élevage, j'avais demandé à une amie
(de longue date) de m'accompagner si cela lui était possible, ce qu'elle a fait avec plaisir.
Cette amie a plusieurs chats, et fait aussi partie d'une asso
"sérieuse" de défense/secours des animaux et est parfois FA.
(J’apprends le vocabulaire, n'est-ce pas ?)...
Donc, nous avons été reçu par ce couple d'éleveurs, dans un pavillon de taille moyenne, avec environ
7 ou 8 chats, qui avaient l'air d'être très heureux, d'être bien nourris, pas très farouches
(tout ceci bien sûr selon l'avis de mon amie, moi je ne me permet pas de juger, n'y connaissant rien je pense que je peux passer à côté de points importants).
Dire qu'il y avait des poils partout
(normalement, pas genre pas entretenu ou sale) c’est peu, mais vu le nombre de chats, c'est tout à fait normal…
Les éleveurs nous ont présenté les animaux, et m'ont même mis dans les bras un chat, qui n'est resté que 10 secondes dans mes bras avant de sortir les griffes et s'échapper
(je ne le retenais bien sûr pas).
J'ai caressé pas mal de chats
(3 ou 4), et ils étaient toujours à proximité, souvent à moins de 2 mètres.
Il n'y avait jamais moins de 1 ou 2 chats dans la pièce où je me trouvais.
Je suis resté
2 heures dans la maison.
Environ 10 minutes après mon arrivée, mon nez a commencé à coulé
un peu, j'ai éternué 1 fois en 2 heures.
(Je rappelle que mon allergie se manifeste généralement par une rhinite très importante, avec des éternuements et de l’ « eau claire » qui coule de mon nez, désolé pour l’image !).
J'avais le nez humide qui coulait très modérément
(pour moi), j'ai du me moucher environ 5 fois en 2 heures.
Cela a été un peu plus
"violent" au début, environ pendant 30/40 mn, mais cela n'était vraiment
pas très difficile à supporter.
(Quand c'est très violent comme crise -très rarement heureusement maintenant, je deviens très vite très mal, limite asocial, je ne supporte plus grand monde autour de moi, une seule envie c'est de m'isoler et que cela se calme...)J'avais bien sûr
plein de poils sur mes vêtements, il y en avait sur la table autour de laquelle nous discutions, et
je caressais bien sûr les chats quand je le pouvais, et j'ai pris pas mal de photos...
La deuxième heure était nettement meilleure qu'au début, et à la fin j'avais toujours le nez humide, mais
très supportable pour moi...
Je précise un point important,
il n'y avait pas que les chats de race dans la/les pièces au début.
Il y avait aussi un
"chat de gouttière" tigré
(c'est comme cela que les éleveurs l'ont nommé) mais les éleveurs l'ont vite fait sortir, car lui était très
allergisant selon eux
(référence à une personne très allergique qui les avaient visité, qui n'avait pas ou peu de réactions avec les chats de race, mais des manifestations importantes avec ce chat).
Je n'avais jamais été présent dans une pièce fréquentée par autant de chats...Et j'ai trouvé ma réaction allergique
très modérée.
Autre point précis :
le chat que j'avais tenu quelques secondes dans mes bras et qui s'était échappé en me griffant le bras, plutôt
en plantant une de ses griffes dans mon bras a causé une petite piqure.
Environ 10/15 minutes après, j'ai ressenti une
irritation à cet endroit.
En soulevant mon TShirt à manche longue, j'ai constaté qu'il y avait nettement une grosseur autour de la piqure, c'était modérément enflé sur quelques centimètre, mais très rouge, style réaction cutanée de test allergique très positive.
La démangeaison légère mais nette a environ duré 45 mn en décroissant fortement vers la fin.
90 mn après, il n'y avait
plus aucune trace de rougeur et aucun renflement, juste la minuscule piqure cicatrisée bien sûr, et absolument aucune sensibilité au contact.
J’ai bien sûr essayé d’avoir une attitude honnête pendant cette
expérience, aussi bien vis-à-vis de moi-même, que de mon amie
(qui connait très bien mes problèmes d’allergie), et des éleveurs à qui j’avais clairement expliqué mon allergie, les problèmes que j’avais rencontrés et mes motivations.
Je ne me suis pas senti sous pression, du moins, moins que je ne le pensais
(anxieux je vous disais que j'étais hier).
Quand mon nez a commencé à couler je l’ai dit, je ne me suis pas caché pour éternuer, ni pour me moucher
(en restant correct évidemment
).
Je n’ai
pas du tout eu à prendre de
Cétirizine (j’en avais apporté quand même au cas où), ni même après. Ni même l’idée ou l’envie d’en prendre.
La réaction allergique était bien présente, mais
très modérée, et surtout
très supportable dans la durée.
Et j’insiste sur le fait que je déteste vraiment cette situation allergique, et que je ne reste jamais en présence d’un allergène si je peux l’éviter, je quitte l’endroit aussi vite que possible, si je le peux.
Là honnêtement, je serai bien resté un peu plus, mais déjà rester 2h un dimanche matin chez des personnes, je trouvais cela assez sympathique de m’accueillir comme cela…
Juste pour dire que je n’avais pas hâte de quitter cette maison, à cause de la pression de la réaction allergique.
Autre point très clair :
après avoir quitté la maison, environ 30 mn après, mon nez était relativement sec, et je ne me suis plus mouché
(à part une fois, donc normalement disons).
J’essaye de comprendre ce que je peux (raisonnablement) tirer de cette expérience :a)
Que je suis bien allergique aux chats ! (chat je le savais déjà ! )
b) Que je suis allergique aussi
aux chats qui étaient là et/ou qui ont séjourné là (donc j’inclue dans le doute/lot les chats de cette race particulière bien que je n’en sois pas persuadé vu le contexte non exhaustif, et vu aussi le grand nombre de chats).
c) Que cette
allergie est assez modérée, supportable, que je n’ai
pas eu envie de prendre un médoc.
Durant les 2h, je me suis
(naturellement) touché le visage avec les mains pleines de poils
(je n’y ai même pas réfléchi), j’ai du me toucher même un peu les yeux, et
aucune autre réaction exceptée la rhinite décrite précédemment ne s’est produite.
Je me demande ce que cela aurait donné :- Si le test avait duré plus longtemps
- S’il n’y avait eu qu’un seul chat de race dans la maison, et 1 seul présent dans la pièce
- S’il n’y avait pas eu le chat de gouttière qui passait/séjournait par là…
Mais bon avec des si…Où j’en suis de ma réflexion après cette expérience : je culpabilise !
Oui, je culpabilise car je me demande si je ne suis pas en train de m’imposer quelque chose que je ne devrais même pas tenter :
J’ai clairement manifesté une allergie, mais qui était vraiment supportable…
Je pense que si j’avais un chaton,
je m’attends à des réactions allergiques difficiles au début, et que cela devienne moins fort, et quitte à prendre des médocs au début si nécessaire,
cela devrait être supportable…
Je culpabilise aussi car, en plus,
j’ai aussi la sensation de faire quelque chose qui n’est pas bien :
acheter un chaton de race, alors qu’il y a tant de chats à recueillir et qui sont dans le besoin
(mon amie est bien renseignée sur ce fait, et elle comprend néanmoins tout à fait ma démarche causée par l’allergie).
Mettre 800€ dans ce chaton de race, est-ce que ce n’est pas encourager des pratiques d’enrichissement
(éleveur) au dépend du bien-être animal en général ?Car je suis honnête avec moi-même, je n’ai aucune envie d’un
chat de race particulier, ni même d’un chat de race tout court. Ni même d’une couleur/teinte/taille/sexe particulière.
En fait j’aimerais plutôt pouvoir adopter un chat « normal ».
Ce n’est pas une question de prix.
(réf. au chat d’Allerca que j’avais failli commander sur internet plusieurs fois).
Juste qu’après m’être informé, il parait très clairement évident que le risque
POUR MOI d’allergie est moins important avec certaine races
(et que j’ai aussi côtoyé un chat sans problème allergique il y a quelques années, le fameux Chartreux).
Donc en sélectionnant un chat de race
(assez pur, avec un taux de Fel D1 assez bas), je minimise le risque allergique,
mais je ne l’élimine pas. Je mets plus de chances de mon côté. Enfin j’essaye. Je ne suis absolument assuré de rien, mais disons que j’ajoute une
possibilité/chance supplémentaire.
Voilà pourquoi je vais vers un
chat de pure race, et non vers un matou à adopter
qui lui en aurait plus besoin.
Donc je culpabilise quand même là-dessus. 
Ok, je ne pense
pas assez à moi-même, à mon envie de chat, au fait de me faire plaisir en ayant un contact super enrichissant avec un animal au quotidien…
Bon, je me dis que si je suis prêt (

) à mettre autant de sous dans un chat
(de race), et bien il faut que je
« compense » envers les autres animaux qui ont un grand besoin d’adoption/secours.
Donc, ok, je pense que je donnerai aussi un peu de sous à une asso qui aide les animaux, parce que moi je ne les aide pas en achetant à un animal à un éleveur.
Tiens d’ailleurs pourquoi ce n’est pas obligatoire ?Pourquoi lorsqu’on achète un chat à un éleveur, il n’y aurait pas automatiquement un
pourcentage (disons minimum 10%) qui soit reversé par l’éleveur directement à un organisme
(officiel) qui le redistribuerait en subventions aux asso qui s’occupent des animaux en détresse ?
Si on met 100 dans l’achat d’un animal
(chez un éleveur, pas dans un refuge), on peut mettre 10 pour aider les autres animaux dans le besoin, non ? Cela parait évident…
Aie où m’entraîne cette réflexion vis-à-vis de mon allergie !Mais bon, cela me semble tout simplement une réflexion que l’on doit avoir
avant de commencer/débuter une relation avec un animal
qui lui n’a rien demandé…
Cette réflexion vis-à-vis de mon allergie au chat penche fortement du côté du chat…
Oui, ce dimanche à 18h,
j’ai très envie de continuer mon chemin vers ce chaton futur.Oui, le risque me semble mesuré, gérable…
Quand j’envisage les difficultés possibles, je vois :Si par exemple les choses devaient
se passer très mal, quand m’en rendrai-je compte ?
Je me dis que si par exemple j’ai le chaton en août, je me donne jusqu’à noël/fin d’année
(6 mois en gros) pour prendre une décision
dans le cas où cela irait très très mal : je suis super malade, et même avec des médocs la vie est devenue infernale, intenable, ma santé est très dégradée, etc…
Et là quoi ?Je dois me séparer du chat, j’y suis certainement très attaché, et
cela serait terrible.
Oui, mais il faut être honnête, c
ela pourrait quand même arriver.
Et le chat, lui il n’a rien demandé,
c’est moi qui suis responsable de son bonheur/malheur.
Donc, je me dis que ce sera
ma responsabilité de lui trouver un lieu où il sera aimé, choyé, avec des personnes qui en prennent vraiment soin.
Ce sera un
(super !) chat de race, et il devrait peut-être trouver plus facilement un foyer ?
Possible mais pas sûr quand même !
Mais dans tous les cas, ce sera ma responsabilité, et je veux être honnête avec moi-même en me disant
que cela pourrait arriver.
Il faut juste que je l’admette, que je ne le nie pas, et que je comprenne ce qu’il faudrait faire pour assumer cette responsabilité vis-à-vis du chat,
responsabilité à laquelle je me serai engagé en le prenant chez moi avec mon terrain allergique connu.
Mais est-ce que je ne suis pas en train de me poser trop de questions ? ? ?Peut-être que
pour vous, oui !
Mais je vous assure que je pense sincèrement que c’est
ma responsabilité vis-à-vis de l’animal que j’invite à partager mon foyer.
Je dois être capable de lui donner à manger
(de la nourriture saine et adaptée), de lui apporter de l’affection, les soins médicaux, et les connaissances nécessaires à sa condition à son état
(vie en appartement, comprendre ses besoins/demandes).
Je dois pouvoir lui consacrer le budget adhoc, bien sûr tout en
me faisant plaisir et à lui aussi (cadeaux, jouets, jeux, câlins, respect de son mode de vie et du mien).
En fait, j’ai l’impression que
mon allergie me rend plus responsable vis-à-vis de ce futur chat !Comme il y a un risque, j’ai la sensation que je dois être
« plus responsable » qu’une personne non-allergique.
Car paradoxalement
je pense que c’est moi qui apporte un risque, un danger pour l’animal !
C’est
mon allergie qui risque de lui poser des problèmes à lui…
Donc c’est bien de ma responsabilité de
prendre la juste dimension du risque que je lui fais courir.
Aujourd’hui ce dimanche soir à 19h30,
je suis décidé à continuer mon chemin vers mon futur chat.
Je me suis donné jusqu’à mardi pour apporter une réponse de principe à l’éleveuse.
La portée est prévue pour dans 2 semaines environ, et j’irai bien sûr
(en prenant en compte l’allergie) vers une femelle à poils plutôt courts et de couleur plutôt claire.
Ce n’est
pas mon goût/choix, mais c’est juste dicté par les recommandations « potentielles » vis-à-vis de l’allergie.
Et bien sûr
je poursuis également mon projet pour augmenter les chances de réussite :- En rencontrant l’
allergologue dans 2 jours
- En contactant un
homéopathe dans les prochains jours pour savoir si je peux démarrer l’
isothérapie pour ce chat particulier (une fois qu’il sera né bien sûr)
- En contactant un
vétérinaire aussi pour comprendre s’il y a des implications particulières vis-à-vis de l’allergie
(autre avis) et vis-à-vis de l’isothérapie.
J’essaye d’être sincère et de penser vraiment à ma responsabilité, pas juste à me faire plaisir ou à me bercer d’idées de
réussite assurée dans ce projet.

Merci à ceux qui ont eu le courage de lire,
et

si vous voulez me donner votre avis, critiques, idées, ne vous gênez pas…
Je n’ai aucune prétention de détenir une vérité, mais j’essaye de réfléchir à ne pas faire de connerie susceptible de nuire,
tant au futur animal qu’à moi-même…
Et j’ai quand même pris le temps de voter aujourd’hui ! 