par Ivy » Mercredi 04 Juin 2014 11:13
Voici le mail que je vais envoyé à l'ordre des vétérinaires. Je vais attendre 16h pour l'envoyer, car nous devons aller à la clinique pour...voir Iko, mon ami souhaite lui dire une dernier au revoir...Et demander une incinération individuelle.
Nous en profiterons pour réclamer le dossier médical complet de Iko, afin d'avoir une trace écrite de la clinique elle même, de son suivi, jusqu'à son décès.
Nous nous posons aussi une question. Nous allons en avoir, en tout (incinération comprise), pour 600 euros. Pensez-vous que cela soit justifié, que l'on refuse de payer l'opération, qui n'a absolument pas sauvé notre chat ? Nous considérons que depuis le début, nous avions droit à une radio/écho, qui ne nous a pas été conseillée, ce qui a couté la vie à notre chat.
Un refus de paiement pour négligence, possible ?
Bien sur, ce n'est en aucun cas un soucis d'argent, nous l'avons, c'est plus par principe.
Voici le mail :
"Bonjour,
Je prends contact avec vous car j’aurais voulu avoir votre avis sur un problème que j’ai rencontré.
Mon chat Iko, né le 15 Août 2013, est mort hier soir, mardi 3 juin 2014, à la suite d’une opération pour une occlusion intestinale. Ce dernier souffrait de vomissements quotidiens depuis plus d’un mois, était amorphe, n’avait plus le même caractère et était régulièrement constipé.
J’ai pris rendez-vous avec le vétérinaire le 25 Avril, pour trouver la cause de ces vomissements. J’ai expliqué à celui-ci que mon chat vomissait depuis plus d’une semaine, au moins une fois par jour et qu’il avait changé de comportement (prostré, fatigué, las). J’ai donc évoqué pour la première fois, une éventuelle occlusion, car quelque chose semblait bloquer sa digestion. Le vétérinaire a alors décidé de traiter le chat contre les boules de poils et m’a vendu du SAVORIAL. Il ne m’a proposé aucune radio, ni aucune échographie, afin de s’assurer que rien n’obstruait l’appareil digestif de mon animal.
Une semaine après, mon chat vomissait toujours, quotidiennement. J’ai à nouveau pris rendez-vous chez le vétérinaire, le 2 Mai. Celui-ci a pris sa température, il avait 40° de fièvre et avait de fortes douleurs abdominales. Le vétérinaire a alors diagnostiqué une simple maladie virale, sans gravité. Il lui a administré par injection, une piqure antibiotique ainsi qu’une piqure anti-vomissement. Il m’a de plus, vendu des comprimés antibiotiques. Il n’a pas non plus proposé de radio, ni d’échographie, alors que l’état du chat semblait grave. De plus, il n’a ni confirmé, ni infirmé le diagnostique précédent, rendu par son collègue.
L’injection d’antibiotique a semblé faire effet pendant une semaine, mon chat ne vomissait plus beaucoup, semblait plus en forme. Or, en fin de semaine, il allait de nouveau très mal, prostré, fatigué, vomissant toujours autant qu’avant.
J’ai décidé de prendre rendez-vous chez un autre vétérinaire, le 27 Mai, afin d’avoir un avis différent. Celui-ci a fait une prise de sang à mon chat et a détecté une urée et une créatinine mauvaises. Il en a donc conclu que mon chat souffrait d’insuffisance rénale. Je lui ai pourtant signifié tous les symptômes très inquiétants dont souffrait mon chat, dont une constipation, il a rejeté l’hypothèse de l’occlusion.
Lundi 2 juin, alors que quelques rares vomissements étaient survenus depuis la dernière visite (trois en une semaine), mon chat a eu une crise, a vomi partout, s’est uriné dessus, a eu une diarrhée sanguinolente foudroyante et avait énormément de difficultés à respirer.
Je l’ai donc emmené en urgence chez le vétérinaire. En arrivant, j’ai spécifié que c’était une urgence, que mon chat allait mourir. J’ai patienté TROIS QUART D’HEURE, avant qu’un vétérinaire ne s’occupe de mon chat. Il a été hospitalisé d’urgence, car à l’agonie.
Le lendemain, dans la matinée, une radio a été pratiquée et une occlusion intestinale a été détectée. Mon chat a été opéré directement, pour retirer le bouchon, un corps étranger qu’il avait avalé. Seulement, le vétérinaire s’est rendu compte que l’intestin de mon chat était perforé, nécrosé et que mon chat était en péritonite. Il a donc retiré la partie nécrosée de l’intestin.
Malheureusement, au réveil, le vétérinaire s’est aperçu que mon chat ne respirait plus et était en hypothermie (35°). Il a donc été placé en respiration artificielle et réchauffé pour remonter sa température.
Seulement, après cinq heures passées sous respiration artificielle, le cerveau de mon chat n’était plus irrigué.
Il est décédé le soir, à 23h.
J’aimerais connaître votre avis sur la situation et si un recours contre la clinique vétérinaire est justifiée ? Les vétérinaires n’auraient-ils pas dû me proposer une radio ou une échographie rapidement, dès la première ou deuxième visite ?
Merci d’avance, du temps que vous accorderez à ma requête."
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Ivy le Mercredi 04 Juin 2014 11:48, modifié 1 fois.