J'étais en vacances chez un copain dans le Larzac, près de Millau. Je voulais adopter un chat à mon retour. Je voulais une petite femelle calme, car je vivais en studio. "Pas encore un chat noir" scandait ma grand mère, car on a quasiment que des chats noirs dans la famille.
Là bas, J'ai croisé des flopées de chatons et chats errants, farouches etc. Je me disais, attendons, j'irais à la SPA faire une heureuse.
Mais à une fête de village, un couple avait ramené une portée qu'ils voulaient donner sinon, ben euthanasie méthode campagnarde.
Et dans cette portée il y avait au milieu de ravissants chatons gris, un individu noir et blanc avec de très grands yeux verts. Une tête de plus que les autres, avec un air curieux, absolument pas câlin pour un sou et qui m'a totalement snobbé quand je l'ai pris sur les genoux.
Je suis allée quelques jours plus tard à la ferme. Il boulottait tout seul la portion de croquettes destinées à la portée.
Je me suis dit : toi mon coco, tu vas rentrer avec moi à Paris.
C'est comme ça qu'a commencé mon histoire avec Akic'est, poids de forme 6,5kg, mon grand faiseur de bêtises, mon pisseur en chef, mon mangeur de pringles, qui est finalement devenu à peu près sympa depuis ses 3 ans.
Je n'ai jamais regretté de ne pas avoir pris sa seule sœur, une chatte grise toute à fait banale qu'une copine a ramené chez elle. Moi j'ai un Godzilla, d'une intelligence diabolique, et on en voit pas souvent des comme lui !